Appel : Pas d’élections sous occupation ! Dehors Martelly ! Dehors la Minustah !

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protestationPas d’élections libres et démocratiques sous l’occupation militaire !

[Ndlr]. C’est déjà fait. Quelque 192 partis et plateformes politiques se sont empressés de rejoindre «la ruée vers l’or électoral» à l’appel de Martelly dont le «porte-mensonge» Lucien Jura a lancé que « la présidence veut que tous les acteurs montent, y compris ceux de l’Opposition, à bord du train électoral qui est définitivement en marche. » Ces moutons de Panurge, ces assoiffés de pouvoir et d’influence ont honteusement accepté de se présenter la grande farce électorale sous la houlette d’un CEP croupion, lui-même opérant à l’ombre de la MINUSTAH. Heureusement, des patriotes progressistes ne se sont pas laissé prendre au jeu macabre de l’impérialisme et de ses valets. Eux ont eu le courage de crier haut et fort : « Dehors Martelly ! Dehors la Minustah !»

Depuis le 12 janvier 2015 l’Assemblée Nationale ne correspond à aucune réalité, son mandat est échu. Il y a un vide de pouvoir, le fonctionnement des assemblées est suspendu et le président Martelly, président fantoche, est face à la rue avec comme principal soutien la MINUSTAH, c’est-à-dire l’impérialisme US et ses acolytes (dont certains cherchent à sortir de cette situation), ce qui est partie constitutive de la crise générale ouverte, produit de la mobilisation des masses haïtiennes.

Chacun le constate : l’occupation enfonce chaque jour davantage le pays dans le chaos.

Notre peuple subit mille souffrances : surexploitation du travail, maladie, chômage de masse, violence, notre jeunesse se trouve sans avenir. Face à cela notre peuple, la jeunesse, les travailleurs manifestent chaque jour depuis des années pour exiger : le départ de Martelly et le retrait immédiat de la MINUSTAH.

Tant que durera l’occupation militaire étrangère, tant que les troupes de l’ONU piétineront le sol haïtien, aucune solution favorable au peuple haïtien ne saurait émerger. Pire le pays se dirige tout droit vers l’abîme.

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