Rencontre avec la cubaine Griselda Aguilera Cabrera en marge du Film cubain «Maestria»!

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De gauche à droite Griselda Aguilera et son traducteur Seth Galinsky (Photo Edgar Lafond)

Dans le cadre de ses activités politiques, Haïti Liberté, le vendredi 9 Février dernier, a eu  l’immense plaisir de recevoir Griselda Aguilera Cabrera, la plus jeune volontaire d’alors à la campagne d’alphabétisation de masse de Cuba en 1961, juste à l’aube de la révolution. Elle n’avait alors que 7 ans !

Griselda dialogant avec Ray Laforest et Tony Savino

Bien avant l’exposé de la conférencière Griselda Aguilera qui a duré environ deux heures d’horloge (débats et réactions avec l’assistance compris), on avait projeté  le film documentaire « Maestria» pour nous mettre dans le bain du  programme, film qui a été introduit pour notre assistance par Griselda elle-même.

Dans ce documentaire, l’on a pu constater avec quel enthousiasme, l’ardeur avec laquelle la jeunesse cubaine d’alors s’était jetée bénévolement dans le programme d’alphabétisation de manière convaincue en vue de sa réussite certaine.

Une vue de l’assistance (Photo Edgar Lafond

Ces jeunes avaient accepté de sacrifier généreusement une année d’étude pour se livrer corps et âme dans le programme ; de sorte qu’en moins de 12 mois le fruit était mûr, au point que les personnes qui ne savaient ni lire et écrire à travers tout le pays et surtout dans la paysannerie, étaient déjà capables de pouvoir lire couramment dans les manuels et même dans des ouvrages littéraires. Certains paysans ont persévéré jusqu’à dépasser la classe de 3e . Il y a d’autres qui sont devenus des professeurs d’Université.

Par cet acte révolutionnaire en 1961, la société cubaine s’était fait une, pour un nouveau pays, une nouvelle culture et un nouveau défi. Personne n’a été laissée derrière, voire même nos compatriotes haïtiens qui vivaient en ce temps-là dans l’ile, l’unique territoire libre de l’Amérique latine.

Seule la révolution pouvait apporter un tel salut aux peuples opprimés souffrant de tous les maux des régimes impérialistes dont nous souffrons toujours.

L’alphabétisation, un des bienfaits de la révolution cubaine, a émancipé les non alphabétisés cubains de l’époque, grandes victimes de la fureur des fascistes impérialistes précédents, faisant d’eux  des hommes et des femmes valables. Ils devenaient des citoyens à part entière, pourvus de capacité de travailler pour l’avancement de leur pays. Tandis que le programme d’alphabétisation «  yo si puedo » n’a pas pour autant réussi en Haïti.

Ce n’est pas parce que le peuple haïtien soit  inapte à apprendre ; mais sauf que l’esprit de changement, d’amour, de combattre les forces obscures n’est jamais présent au sein des régimes en place en Haïti.   La preuve en est,  le programme a bien, certes, réussi au Venezuela de Chavez et de la Révolution Bolivarienne.

Nous remercions infiniment  tous ceux qui ont été présents pour la réussite de cette activité, sans oublier les membres du Pathfinder Books et du Socialist Workers Party.  Nous remercions également Seth Galinsky qui a  traduit de l’espagnol à l’anglais l’exposé combien informatif  de Griselda que l’assistance avait tant apprécié. Certains compatriotes ont vu en Griselda non seulement l’âme et la résistance révolutionnaires mais également la capacité et le souffle  de la conversation à l’instar du père de la révolution cubaine Fidel Castro.

Griselda continue sa tournée aux Etats-Unis.  Elle aura à parler dans plusieurs autres villes telles que : Hatford, Boston, New-Jersey, Washington-DC, Baltimore et Knoxville.

 

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