Coronavirus et abus de policiers : l’OCNH se tient à vos cȏtés !

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journaliste Georges Allen de Radio-Télé Caraïbes.

Depuis la déclaration de l’état d’urgence sanitaire, l’OCNH n’a cessé de recevoir des informations de ses observateurs faisant état de violations des droits des citoyens. L’instauration du couvre-feu nocturne a remis sous le feu des projecteurs les agents de la force de maintien d’ordre et ils offrent une piteuse image indigne de l’institution républicaine à laquelle ils appartiennent. L’usage abusif de la force, les agressions physiques et la violation des droits des citoyens sont devenus le modus operandi de ceux qui sont censés protéger et servir la population.

Avec stupéfaction, l’Organisation des Citoyens pour une Nouvelle Haïti (OCNH) a appris que des agents de la PNH qui, apparemment, ont oublié qu’ils sont auxiliaires de la justice sont allés jusqu’à violer l’intégrité physique du journaliste de Radio-Télé Caraïbes : Georges Allen.  Le présentateur de l’émission « L’invité du Midi » a été victime de brutalités policières le mardi 28 avril 2020 alors qu’il rentrait chez lui. Il était en plein exercice de sa profession de journaliste et s’était pourtant présenté mais cela n’a pas empêché aux agents (près d’une dizaine) de l’humilier et le rouer de coups sous la menace d’une arme collée contre sa tête.

Avec stupéfaction, l’OCNH a appris que des agents de la PNH sont allés jusqu’à violer l’intégrité physique du journaliste de Radio-Télé Caraïbes, Georges Allen.

Georges est venu allonger la longue liste de victimes des exactions des agents de la force de maintien d’ordre. Quotidiennement des petits commerçants sont battus avec des fouets par des agents municipaux accompagnés de policiers. Des chauffeurs de mototaxis et tant d’autres citoyens sont souvent forcés de réaliser des exercices physiques parce qu’ils ont violé les dispositions de couvre-feu imposé par le gouvernement dans l’objectif d’endiguer la propagation du coronavirus. Les membres de l’institution fille de la Constitution de 1987, née de la volonté populaire de faire d’Haïti un état respectueux des principes et valeurs démocratiques, ne peuvent plus continuer à s’adonner à des pratiques aussi viles que les agressions physiques et verbales.

L’organisation de promotion et défense des droits de la personne invite :

1-         Les victimes à rompre le silence et lance un appel à témoignages d’abus policiers liés au coronavirus. Le (509) 4049-1945 est à leur disposition et l’organisation les accompagnera dans les suivis que nécessitera leur cas.

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2-         L’inspection générale de la PNH à mener une enquête aux fins d’identifier les auteurs de ces actes qui n’ont rien à voir avec l’éthique et la déontologie de l’institution pour appliquer les sanctions prévues.

3-         Aux autorités de respecter les droits des citoyens.

4-         Aux citoyens de continuer à se protéger grâce à la mise en application entre autres des règles d’hygiène et le port du masque.

Haïti est et restera un état démocratique ! La route est longue, mais l’État de Droit finira par être instauré !

 Me Camille OCCIUS
Coordonnateur Général
Delmas, le 29 avril 2020

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