Ambassade du Vénézuéla en Haïti : 21ème anniversaire de la Révolution Bolivarienne

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Le jeudi 13 avril 2023, à la salle de conférence de l’Hôtel Kinam 1, Place St. Pierre Pétion-Ville,  l’Ambassade du Vénézuéla a commémoré le 21ème anniversaire de la Révolution Bolivarienne. En présence de tout un parterre de diplomates, de journalistes, de professionnels et d’universitaires formés au Vénézuéla, et d’organisations de la société civile, l’Ambassadeur du Vénézuéla en Haïti, Monsieur Orlando Maneiro a tenu ces propos de circonstance.

« Cette patrie Bolivarienne, en cette date du 11 avril 2002 a été marquée par un mauvais exemple. Cependant l’influence du Peuple Souverain, soutenu par la branche loyale des Forces Armée a rétabli le Commandant Hugo Chavez Frias à son poste deux jours après. En cette occasion historique, l’alliance civile et militaire allait démontrer clairement le résultat et l’évolution de la Révolution Bolivarienne ».

L’ambassadeur du Venezuela en Haïti Orlando Maneiro

Le diplomate Vénézuélien accrédité en Haïti a poursuivi pour faire ressortir l’importance du 13 avril 2003, qui a marqué et marquera à jamais les annales de la lutte du Peuple Vénézuélien. Selon son appréciation, ce fut aussi la résultante de l’émergence d’une véritable conscience populaire historique des masses de l’époque moderne. Dans le processus sociopolitique du Vénezuéla, cette action de vaillants combattants pour les droits socioéconomiques représente le plus bel exemple de l’histoire des luttes populaires des temps modernes.

« En effet, nous devons nous rendre à l’évidence que diverses variables déterminent cette concurrence entre les forces du bien et les forces du mal. Face à cette réalité, il s’avère donc nécessaire de rappeler que la Révolution Bolivarienne a démontré une nouvelle façon de faire la politique au Vénézuéla, dans l’Amérique et à travers tous les autres continents. C’est la démarche logique visant à prendre le contre-pied de l’hégémonie établie depuis belle lurette par ceux qui se croient les seuls et uniques maîtres du  monde ».

Ainsi l’Ambassadeur Orlando Maneiro a donné sa lecture du 13 avril 2002 à l’occasion duquel le système capitaliste néolibéral a pris un mauvais coup. Il a aussi fait savoir qu’il est donc nécessaire de créer une nouvelle force sociale face à la montée de l’impérialisme destructeur de vie. Il convient toutefois de signaler que ce fut la manifestation d’une solidarité sociale historique. Et les groupes sociaux peuvent modifier la réalité politique.

Il est également nécessaire que le socialisme soit une rupture avec le système capitaliste fossoyeur. Il s’agit comme l’a dit Ghandi de parvenir à une cohésion sociale historique au profit de la lutte des masses populaires pour leur pleine et entière émancipation. 21 ans après ce 13 avril 2002, cette même cohésion sociale est plus qu’indispensable dans la démarche rationnelle de construction d’un nouveau projet social, base fondamentale de la construction de la démocratie populaire.

« Cette nouvelle réalité en présence nous invite à faite une critique profonde de la démocratie à l’occidentale. Cette démocratie dont ne bénéfice exclusivement qu’une infime poignée de privilégiés. D’un autre côté, le socialisme est un projet de construction d’une nouvelle démocratie comme mode de fonctionnement des sociétés modernes, où chacun a droit à une vie digne de l’humain. Car il s’agit en somme de décider du mode d’existence de notre pays et à l’aspiration des droits les plus légitimes de nos contemporains. En fait, la formation de nouveau socle politique, économique, culturel du Vénézuéla prend d’abord en tant compte l’humain en tant qu’être social ».

Pour finir citons le Diplomate Vénézuélien Péniada « Nous, les Vénézuéliens, avons les yeux tournés vers cet avenir que nous appelons espérance. Cet espoir est fondé sur des bases solides tel un navire commandé par un capitaine comblé de dignité et d’humanité. Cette humanité est incarnée dans les veines de chacun de nos frères et chacune de nos sœurs. 11, 12, 13 AVRIL 2002, nos compagnons diplomatiques ont entendu les cris du Peuple Vénézuélien. 12, 13 le Peuple demande pour le Commandant Hugo Chávez Frias.

Orlando Maneiro comandant Général de l’Armée Bolivarienne

Le Peuple a dénoncé comme acte de trahison le fait d’avoir placé un nul au pouvoir en lieu et place d’un président élu démocratiquement. Et le Peuple de partout a réclamé le retour du Commandant Chavez au pouvoir. Le peuple en Uniforme en l’occurrence les forces armées ont rétabli le Commandant qui a appuyé tous les projets sociaux. Comme le Commandant l’a si bien dit ce fut à la fois un coup diplomatique, politique et économique.

« Ce fut l’œuvre d’un petit groupe de militaires animés par des sentiments antinationaux que leur ont inculqué les élites réfractaires. Nous, les conscientisés, sommes sortis avec le drapeau du Vénézuéla pour faire échec à ce coup d’Etat. Ce fut aussi l’échec de l’impérialisme nord-américain. Aujourd’hui le Vénézuéla commémore grandiosement ce jour mémorable ».

La projection d’un documentaire de la manifestation populaire monstre qui est descendu dans les rues pour exiger le retour au pouvoir du Comandante Chavez a servi de clôture à l’activité de ce jour. Un fait remarquable qu’il convient de mentionner nécessairement. L’ambassadeur Orlando Maneiro a fait savoir qu’il était dans la marine Vénézuélienne ce 11 avril 2002. En apprenant cette action malhonnête des militaires réactionnaires, lui et les membres de sa garnison ont dû accoster pour porter leur solidarité au Commandant Chávez.

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