Une lettre qui fait trembler Jovenel Moise !

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Cette lettre fait référence à un document émané de la Direction Générale des Impôts (DGI) destiné à l’Unité Centrale de Renseignement Financier (UCREF), mettant en exergue la dette d’une entreprise dénommée JOMAR AUTO PARTS ayant pour propriétaire Jovenel Moise.

Le mercredi 9 Août 2017 dernier, a été rendue publique une lettre adressée au Conseil Electoral Provisoire (CEP). Le document est signé par trois citoyens haïtiens dont Hugues Célestin, ancien député de Quartier-Morin/Limonade, Wilner Eliant et Jean Baptiste Jean Louis. La lettre fait référence à un document émané de la Direction Générale des Impôts (DGI) qui est destiné à l’Unité Centrale de Renseignement Financier (UCREF), mettant en exergue la dette d’une entreprise dénommée JOMAR AUTO PARTS située dans la ville de Port-de-Paix, ayant pour propriétaire Jovenel Moise. Les 3 citoyens cités ci-dessus informent avoir envoyé ce document au Conseil Electoral Provisoire (CEP) pour les suites nécessaires.  Selon le document de la DGI adressé à l’UNCREF, JOMAR AUTO PARTS n’a pas payé sa patente depuis l’exercice fiscal 2006 – 2007, pourtant l’entreprise continuait à déposer son état financier régulièrement ceci jusqu’au 30 Septembre 2012 où elle a déposé un faramineux montant de 2 millions cent sept mille neuf cents soixante-deux gourdes (2.107962.00 gourdes) représentant son chiffre d’affaire. Alors que à l’époque, sa dette envers la DGI atteignait un million cent cinquante-huit mille quatre cents quatre-vingt-neuf gourdes trente-cinq centimes (1.158489.35), une somme qui représente les taxations d’office. Ce qui n’a rien à voir avec l’histoire des comptes en gourdes ou en dollars de Jovenel Moïse.

Hugues Célestin ancien député de Quartier-Morin/Limonade

Considérant ce rapport de l’UCREF relatant cette dette de Jovenel Moïse (1.158489.35 gourdes) envers la DGI, aucune formule n’a pu permette à ce citoyen de détenir un quitus fiscal valable pouvant lui permette de participer aux élections présidentielles de 2015 et 2016. Ainsi, suivant la lettre des trois signataires, le quitus qu’avait déposé le candidat Jovenel Moïse au greffe du CEP au moment de son inscription comme candidat à la présidence est sans nul doute un document frauduleux qu’il a détenu par des moyens détournés.

S’adressant directement aux membres du CEP, Hugues Célestin, Wilner Eliant et Jean Baptiste Jean Louis leur ont rappelé le serment solennel de respecter la constitution et les dispositions du décret électoral, d’acquitter de leurs travaux avec dignité, indépendance, impartialité et patriotisme ; serment  sur lequel ils ont juré bien avant de prendre leur fonction en tant que conseillers électoraux.

Le rapport de l’UCREF est clair mais  aussi accablant, disent-ils aux membres du CEP. Vous ne pouvez  en aucune façon vous porter garant en faveur de Jovenel Moïse qui dispose de 14 comptes en banque dans le cadre des activités douteuses et des prêts sans garantie, lesquels prêts qu’il dépense follement dans des entreprises bidon qu’il dit être soit Energie Electrique, soit construction de route, commerce d’eau, exportation de fruits de mer, vente de pièces de rechange pour voiture, etc. alors qu’il n’a pas payé ses taxes dues à l’Etat haïtien. Maintenant, mesdames et messieurs les conseillers électoraux, vous vous êtes bien trouvés dans un  carrefour difficile et dangereux où vous devez choisir entre accomplir votre devoir en tant que membres du Conseil Electoral Provisoire, c’est à dire appliquer la loi, entre autre l’article 95 du décret électoral pour simplement être des parjures qui prennent fait et cause de ce fraudeur, en classant son affaire sans suite.

Mesdames, messieurs les membres du conseil électoral, nous n’allons pas produire aucune action par devant le BCEN contre Jovenel Moïse ; ainsi, nous ne lui avons pas signifié notre requête. Cependant, il revient au Conseil Electoral Provisoire (CEP) la responsabilité d’appliquer l’article 239.1 du décret électoral en vigueur. Nous voulons toutefois, savoir la vérité, rien que la vérité. Même si la vérité est dure et terrible, mais, n’oubliez pas, la vérité fait jaillir la lumière et nous affranchit. Tandis que le mensonge n’est autre que l’opprobre  qui nous rend esclave, l’instrument de conspiration, d’ordure, d’allégeance dans la compromission, de mauvaise conscience de ceux du Conseil Electoral Provisoire qui auraient commis de tels actes puis que l’institution électorale doit être impartiale. Les indices sont évidents. Les présomptions de fraudes, étant devant le Conseil Electoral Provisoire depuis le 25 Juillet 2017, sont fondées, elles sont probantes et visibles.

Selon l’article 95 du décret électoral en vigueur, une fausse déclaration une fois constatées, puis vérifiée après l’élection du candidat, le Conseil Electoral Provisoire, ayant détenu la requête, a pour devoir de réexaminer le dossier selon les prescrits de la loi et procéder aux suites légales, c’est à dire poursuivre le candidat concerné devant la justice. La réexaminassion du dossier de Jovenel Moïse doit s’imposer au Conseil Electoral Provisoire (CEP).   S’il était un citoyen honnête qui s’acquitte ses devoirs fiscaux et détenteur d’un quitus valide, il aurait eu sa légitimité renforcée. Mais, en cas où le CEP évoquerait la raison d’état pour pactiser avec un candidat fraudeur, prétextant pour sauver la stabilité et l’ordre public, vous devez savoir que seul un état criminel aurait agi de la sorte, mais l’état de droit n’a rien à voir avec ces prétendus stabilités ou ordres forgés sur base de fraudes et de magouilles. Si en fait, vous faites partie de ceux qui pensent que c’est l’unique formule à en tenir compte, c’est à dire bafouer la vérité juste pour garantir votre job dans le CEP, vous n’aurez jamais la conscience tranquille. En tant que grand commis de l’état, vous ne pouvez pas choisir d’ignorer un sujet si important au lieu de chercher à découvrir la vérité.

 

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