Pleins Feux Sur: Joseph Michel «Sweet Micky» Martelly (3)

«Un ‘’Con-artist’’» | (Cotes-de-Fer ?- 1960)

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Michel Martelly

3ème partie et fin

A l’occasion, c’est un Martelly bourré d’assurance et d’arrogance qui avait sur son char le maire renégat auquel il a promis de garder à ses côtés. Lorsque lui M.M sera président. Pourtant, ses pitreries ont cessé de faire recette. Et, les creux de la vague refont surface. En plus de la montée du groupe « T-Vice » qui lui prend la vedette. Ce qui va le mettre dans un état de frustration morbide ; qui le cause d’envoyer des délinquants perturber les performances de ce groupe. Et même d’agresser les musiciens du groupe dont il a fait badigeonner la voiture d’excrément humain. Un épisode qui l’a mis dans un bras de fer avec les fils de Martino. Qui l’ont dédié le morceau Gason makomè. Du fait de sa posture d’homo, son excentricité, son impudeur qui consiste à se déboutonner pour offrir son cul à des admirateurs qui en redemandent toujours. Angoissé sexuel, il aime exhiber sa nudité ; en mettant à vif ses désirs les plus obscurs.

Cette rivalité a culminé durant le Carnaval 2001, a l’avènement du second mandat de J.B. Aristide. Au cours duquel, on a vu un « Sweet Micky » au-delà de la limite. Se servant d’une manche de balai comme verge ; en promettant de perforer l’anus des rejetons de Robert Martino. Ces derniers ont profité pour s’aligner sur la popularité du président en galvanisant ‘men elikoptè a ‘ que reprenaient les riverains chaque fois qu’un hélicoptère est aperçu dans les airs. Lequel a constitué le moyen de transport d’Aristide. Dans ces couloirs « Sweet Micky » n’a eu d’autre choix que la perpétuation de la violence et des invectives. Bien qu’au-delà des rancoeurs, les deux parties ont pour les raisons de la cause et le rappel de tous les fils de pute par association. Se réconcilier en vue de l’offensive ‘’Grenn Nan bouda’’. Il est vrai, au prix d’humiliants efforts de M.M qui s’est agenouillé pour demander pardon à Jessie Alkhal Martino.

Il fallait que la frange batarde se mette en accord pour la dégradation et l’anéantissement de l’Indépendance Haïtienne. En propulsant les vilains comme Chambelain, Jean Tatoune, Guy Philippe, Michel Martelly et autres comparses qui seraient des figures de résistance. Lorsqu’ils ont fait irruption au palais national en vue d’assassiner le président. Et Martelly qui s’est senti des ailes pour se montrer le cul au cours de la célébration du Labor Day à Brooklyn. Ce qui a poussé le maire républicain de NY Rudy Guilliani de rappeler à l’ordre les organisateurs. Afin d’éviter que des énergumènes de la trempe de Michel Martelly ne vienne empoisonner l’esprit des jeunes de la ville. A  la même époque il s’est fait écrouer dans un pénitencier de Brooklyn pour avoir agresser un organisateur de bals. Au cours des années 2001-2002 -2003 les fauves sont à l’affut. Malgré l’étonnante normalisation en vigueur sous Aristide. Les ficelles ne sont plus tirées de l’ombre.

Michel Martelly entonne partout le clairon de la délivrance. Le cul par terre, il est dépossédé de sa maison en Floride et est réduit à vendre des cartes de téléphones pour Laurent Lamothe. Il devient aussi animateur à Radio Guinen. Dont heureusement seuls les ‘’mikystes’’ écoutent. Entre les malaises de la déstabilisation encouragée par le consortium international. Garanti de trouver des fils de pute pour servir de courroie dans le boycottage des prouesses glorieuses de : Dessalines, Capois, Marcadieux, Boisrond, Dédée et tant d’autres. En dehors des boucheries de Napoléon ou Rochambeau, le mouvement ‘’Grenn Nan Bouda’’ demeure la plus grande trahison de la terre de Dessalines depuis qu’elle s’est libérée du joug de l’esclavage. Et l’enlèvement du président Aristide par des forces néo coloniales ; malgré la résistance héroïque de la population, n’a fait que prouver la détermination de ces forces à nous maintenir dans des clichés coloniaux. Afin de perpétuer leur domination et l’extermination du peuple haïtien.

Malgré que ce crime de lèse-patrie ait aussi apporté ses flots de karmas à un pays dont cette apparence de chaos continuel est celle que veulent répandre les couloirs néo coloniaux. Et pour cette minorité sans vergogne, promettant de lendemains meilleurs sans en avoir la volonté et le caractère; s’ensuivent ces avalanches de cyclones dont ‘’Jeanne’’ qui a englouti la ville des Gonaïves, du choléra, des viols par série, la prostitution, l’exode, la faim, la délinquance, du kidnapping par les ‘’bad boys’’ et le tremblement de terre suspect qui a propulsé « Sweet Micky » au commande. Sous la dictée d’un laboratoire qui croie que les plus pensants d’entre nous avons oublié que jusqu’en 1914 le climat politique au bercail était relativement plus calme que ces pays qui se guerroyaient ; tout en réprimant leur propre peuple. Alors que nos déboires en découlent toujours de leurs immixtions et de leurs machinations. Ce que feigne d’ignorer cette caste de parvenus, d’esclaves mentaux et de pseudo-intellos, si fiers de renoncer à la mémoire de Dessalines. Mais toute honte bue quand ils sont ordonnés d’être le guignol d’un homme paille qu’est Monsieur Merde.

Selon les vœux du Core Group pour lequel Haïti n’existe pas ; croyant que c’était plus commode de placer l’idiot de la famille au timon d’un pays virtuel. Tout ça, sous l’observation des couches vives de la nation qui sont épuisées par une longue guerre d’usure et la trahison perpétuelle des politiciens professionnels. Qui se sont avéré des boulets lourds sur le dos du peuple, comme l’était la défroque armée haïtienne. En plus de ces hideux vestiges que représentent Martelly qui fut intronisé comme gagnant d’un feuilleton nocturne, par Hillary Clinton. Qui a pris soin de sélectionner un chauve ‘’tèt kale’’ et roi des fesses pour consolider les bases de leurs desseins nébuleux. Ce matelot sur les flots pour l’ultime reddition. Comme si ce pays n’avait plus de têtes pensantes. Dans une  péripétie qui a vu Haïti atteindre la plus basse notion d’indécence et d’incompétence. Ainsi que le vol et la corruption, le banditisme, gabedgie et démagogie ayant constitué la toile de fond du gouvernement de Martelly.

Dont les cinq années d’usurpation et d’imposture sont relayées par un autre délinquant, son dauphin du nom de Jovenel. Venu pour liquider les dernières institutions et faire table rase des articles de la constitution qui interdisent aux étrangers de s’accaparer des ressources du pays. Avec la légalisation du gangstérisme qui fait des Haïtiens des parias sur leur propre terre. Et de la diaspora un acteur docile dans son accoutrement de vache à lait. Tout ça se fait avec une fatalité aussi morbide que désinvolte. Qu’on se demande si les Haïtiens sont encore en possession de leur faculté ? A tel point que « Sweet Micky » ose encore nous narguer et croit pouvoir refaire ses coups. Sans se soucier de la foudre des justes…

Post-scriptum : qui a beaucoup à voir. D’après les concepts du Dr. Fanfan Latour ; duquel je me suis inspiré pour offrir ce texte de Jacques Prévert rendu célèbre par l’immortel Serge Reggiani. C’est ’’ L’Orgue de Barbarie’’ qui sied bien aux imposteurs de tout bord. Moi je joue du piano disait l’un/moi de l’harpe, moi du banjo, moi du violoncelle, moi du biniou… moi de la flute et moi de la crécelle/ et les uns et les autres parlaient, parlaient, parlaient/de ce qu’ils jouaient/ on n’entendit pas la musique/ tout le monde parlait, parlait, parlait/ personne ne jouait/mais dans un coin un homme se taisait/ et de quel instrument jouez-vous, monsieur qui vous taisiez, qui ne dites rien ? lui demandèrent les musiciens !/ moi je joue de l’orgue de barbarie/et, je joue au couteau aussi/dis l’homme qui  jusqu’ici n’avait absolument rien dit / et puis, il s’avança le couteau à la main/ et il tua tous les musiciens/et il joua de l’orgue de barbarie/ et sa musique était si vraie/ et si vivante et si jolie/ que la petite fille du maitre de la maison /sortit du dessous du piano/ où elle était couchée/endormie par ennui/ elle dit : moi je jouais au cerceau, à la balle au chasseur/je jouais à la marelle, je jouais avec un sceau/je jouais avec une pelle/ Je jouais au papa et la maman…/ Je jouais au chat perché, je jouais avec mes poupées/je jouais avec une ombrelle/ je jouais avec mon petit frère, avec ma petite sœur/ je jouais au gendarme et au voleur/ c’est fini, fini, fini/ je veux jouer à l’assassin/ je veux jouer de l’orgue de barbarie/ et l’homme prit la petite fille par la main/ et ils s’en allèrent dans les villes/ dans les maisons, dans les jardins/ et ils tuèrent le plus de monde possible/ après quoi, ils se marièrent/ et ils eurent beaucoup d’enfants/ mais, l’ainé a pris le piano/ le second le violon/ le 3e le harpe/ le 4e la crécelle/ le 5e le violoncelle/ et puis, ils se mirent à parler, parler, parler/ on n’entendit plus la musique/ et tout fut à recommencer…

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