Pleins Feux Sur: Joseph Michel «Sweet Micky» Martelly (2)

«Un ‘’Con-artist’’» | (Cotes-de-Fer ?- 1960)

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Michel Martelly

2ème partie

C’est pourtant le modèle futuriste qui était en gestation. Dont « Sweet Micky » en était l’incarnation la plus abjecte. Avec les premières ramifications de la déprédation d’aujourd’hui ; qui s’annoncent déjà à l’horizon de la présidence éphémère de Leslie Manigat. Lequel pour ne pas froisser les militaires l’appelait par euphémisme de ‘’banditisme social’’. Et dont la figure plus tard de M.M va constituer le pinacle. Spécialement dans ses agissements illimités qui le propulsent en pleine débâcle national comme la référence du système. Qui a en mémoire ses dérapages au cours du carnaval de 1992, marqué par le drame national que fut le naufrage du navire ‘’Neptune’’. Dans lequel déclaré ‘’cul d’affiche’’, « Sweet Micky » l’a eu aux dépends du premier ministre de facto d’alors Marc Bazin. A l’endroit duquel il déclare ses plus bas instincts devant le palais national même. Jusqu’à se dévêtir de ses culottes pour lui offrir des plaisirs inassouvis de son verge’’mato-pilon’’.

Téléguidé par Michel François à cet effet, c’était le cas d’un chiffre 6 qui traitait un 9 de ‘’tête en bas’’. N’était-il pas aussi drôle pour ceux qui vaquaient à leur occupation. De percevoir le cortège de « Sweet Micky » jusqu’au surlendemain du mercredi des cendres à déambuler dans les parages de la route de l’aéroport. Suivi par une horde de délinquants dont la plupart n’avait aucune idée de ce qu’ils allaient mettre sous les dents et pire ; où ils allaient pouvoir se mettre le dos. C’était l’imposition d’un loser comme le symbole d’une caste fumiste ; pour être émulé par des jeunes déclassés qui n’y voient alors leur porte de sortie que dans la médiocrité. Une évidence qu’on n’a pas besoin d’une armée d’occupation pour mettre une partie de la population sous couple réglée. Si on peut trainer un bateleur à se vêtir de pantalettes et scander :’’ I don’t give a shit…. ‘’. Que reprennent d’autres sans mine de rien dans leurs salons et activités commémoratives. C’est dire qu’il y avait déjà des desseins nébuleux qui se tramaient.

Nonobstant, qu’on peut toujours pointer du doigt le fait qu’il y avait cette flamme de vie qu’alimentait une majorité réservée, mais combattante. Même quand elle était la proie de la répression, des viols, des vols, d’être dans le maquis et de s’expatrier. C’est au comble de ce chaos que « Sweet Micky » a survolé, passant de ‘’papa-kaka’’ pour s’auto nommer ‘preyidan konpa’ (Tuiiiip !!!). il est le clairon des groupuscules terroristes comme le fraph. Qu’il a galvanisé à l’entrée de l’Aéroport en compagnie d’Ansyto Mercier. Lors de la venue de l’envoyé de l’ONU Dante Caputo en vue de ses pourparlers avec les militaires. C’est au son de la musique macabre de « Sweet Micky » que le journaliste Corlson Dormé ; en place pour la retransmission de cet évènement fut enlevé par les attachés. A cette étape, toutes les ambiguïtés sont levées. Quant à son rôle majeur dans cette guerre psychologique, de haute intensité contre la population.

D’ailleurs, l’interdiction de son départ pour les USA est annulée. Où il lui est réassigné de venir divertir une tranche de la diaspora encore attachée aux privilèges usurpés ; ainsi que les opportunistes. Pourtant, son initiative de soudoyer le groupe « Phantoms » dans une mascarade de réconciliation musicale au Madison Square Garden, fut boycottée par le grand public. Qui a refusé aussi d’être le courant de transmission d’argent mal acquis. Pendant que le corps de leurs proches et concitoyens sont donnés en repas aux chiens affamés par les acolytes de Martelly. Et, autant que s’intensifiait la répression et, que le peuple résistait « Sweet Micky » roule à tombeau ouvert. Ses multiples rôles de : musicâstre, saltimbanque, trapéziste, farceur, faux footballeur, bouche d’ordures lui permettent de s’afficher avec les noceurs de son rang qui lui donnent un podium pour s’exhiber. Et entendre des ordures comme mon kolonèl. Une ode à son mentor Michel François le boucher de Septembre 1991.

Comme quoi, ils n’auraient pas de problèmes à se divertir aux souvenirs du Massacre de Marche à Terre, du Génocide de Trujillo, des Vêpres de Jérémie et autres hécatombes des Duvalier. Offrant en filigrane l’apparence d’un peuple masochiste, qui se soucie peu de sa martyrisation. Et qui s’est donné en immolation pour en faire un vil négoce ; attaché à une idole de posture décadente. Lequel s’est employé à tout accaparer pour en mettre dans une boite ‘’mikyste’’ pour ceux en mal d’excitation. Même quand des règlements d’outre-mer sont venus le rappeler qu’il y a des limites à ses pirateries. En ce qui concerne au pillage du morceau Pa manyen fanm nan, de la défunte ‘’diva aux pieds nus’’ Cesaria Evora. Inassouvi, il défèque de : 100% kaka, 200% kaka, 400% kaka qui ont enchanté les multiples couches qui se côtoient magouillement. Puisque la stature n’y est plus pour rien. Avec la ruine commune des classes en lutte. (D’après Marx).

Entre temps, une nouvelle administration états-unienne emmenée par Bill Clinton qui avait promis lors de sa campagne de restaurer la démocratie haïtienne, va changer les donnes. Avec le retour d’Aristide tant attendu par les Haïtiens de partout. Et causa les rats à fuir le navire. Tel fut le cas des : Michel François, Raoul Cédras, Toto Constant, Chambelain, et entre autres  Michel Martelly qui a pris la poudre d’escampette en Floride où il s’est dit :’’ heureux de vivre, pouvant se rober de jupe sans culotte. Loin de ce pays-kaka qu’est Haïti (Trump a bien su où se renseigner), où son talent n’est pas respecté’’. (Tu l’as bien dit bouffon !). Mais tout en étant certain que ses exactions durant les trois années de terreur du coup d’état étaient encore vivides dans la mémoire de beaucoup. Mais, coup de théâtre ! C’est le nouveau président Préval et le maire Manno Charlemagne qui sont ordonnés de le faire revenir au bercail. Pour être l’attraction de leur carnaval ou encore l’opium de la populace. Les deux soulards avaient besoin d’un somnifère pour déguiser leur incompétence.

 

A suivre

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