Ouanaminthe : Conférence Syndicale Internationale en Solidarité avec Haïti

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De gauche à droite le docteur Carl François de l’Ofatma, Pierre Ricot Odney, Ministre des Affaires Sociales et du Travail, et Ariel Pino de l’Oit

Construisons un mouvement syndical fort pour une nouvelle Haïti, tel fut le thème autour duquel, pendant 2 jours, soit les 25 et 26 janvier 2023 se sont déroulées à Codevi à Ouanaminthe d’importants débats. Tel que figuré dans le titre, l’objectif principal consistait à manifester d’une façon pratique la solidarité des structures syndicales de plusieurs participants venant de 3 des cinq continents envers Haïti.

A l’ouverture, tout de suite après l’hymne national, plusieurs personnalités ont pris la parole. Citons entre autres, Monsieur Jacques Belzin président du CTSP, Monsieur Pierre Ricot Odney, Ministre des Affaires Sociales et du Travail, Monsieur Julian Matteo, Vice Ministre de l’Agriculture de la République Dominicaine, madame Nathalie Hermantin Secrétaire de l’ADIH, Madame Yanick Etienne Coordonnatrice ESPM-BO.

Ariel Pino, Coordonnateur Général de l’OIT en Haïti et à Saint-Domingue, M. Rafael Freire Nato, Secrétaire Géneral de TUC, Mme Jordania Erena Député Sécretaire Géneral, Mme Annick de Ruyver, Coordonnatrice de l’Amérique Latine de CSC International, Messa Sindical Dominicaine, Mr, Jean Bonald Bolenski Fatal Président du CTSP et Mr, Fenando Capellan Président de Codevi.

Vue de l’assistance

Pour débuter avec les sujets d’ordre socioéconomique il revenait à l’économiste Camille Chalmers et au Président élu de Montana, l’économiste Alphonse Fritz Jean, de présenter une analyse objective sur la base de données fiables. Et selon les intervenants, il n’est d’aucun doute que les régimes qui se sont succédés depuis quelques décennies aux timons des affaires de l’Etat ont chacun d’eux contribué à nous amener là où nous sommes aujourd’hui.

Et, l’inflation en cours n’est qu’un infime indice de la gestion catastrophique des courtiers de l’impérialisme et du capitalisme mondial. Le point suivant concernait la conséquence de la violence et de l’insécurité que subissent les femmes sur leurs lieux de travail. Il a été traité par Ridly Anthony au titre de délégué de CE-JILAO et de Mme Rachelle Louissaint Secrétaire Général du SEMCFDF. Pour clore la journée du 25, M. Pierre Cherenfant du GARR et M. Edwin Paraison de la Fondation Zile ont abordé la situation des Migrants Haïtiens notamment ceux de la République Dominicaine, du Brésil et des Etats-Unis.

Journée du mercredi 25

Pour débuter la seconde et dernière journée, Monsieur M. Ariel Pino Coordonnateur de ILO-Haïti a passé en revue les différentes lois concernant les droits des Travailleurs Haïtiens.    Ensuite ce fut au tour du Ministre des Affaires Sociales et du Travail, M. Pierre Ricot ODNEY accompagné du Directeur Général de l’Office d‘Assurances Accidents du Travail, Maladie et Maternité (OFATMA), le Docteur Carl François.

Le Directeur Général de l’Office National d’Assurance Vieillesse (ONA), Monsieur Jemley Marc JEAN-BAPTISTE, le Coordonnateur Général de l’OIT en Haïti et à Saint-Domingue, allaient aborder, chacun d’eux, avec moult détails les points concernant le secteur qu’il a le privilège de diriger. D’un autre côté, plusieurs syndicalistes dont Fignolé St.-Cyr, Montès Joseph et Rodney Saint-Eloi déploraient le fait que ces assises aient eu lieu en territoire dominicain.

« Ironie du sort, elles étaient destinées à traiter des problématiques auxquelles se trouvent confrontée Haïti tout particulièrement. Les organisateurs se sont rabattus sur le prétexte de la violence qui sévit dans le pays. Pourtant cette situation de violence à laquelle ils faisaient allusion ne prévaut nullement à Ouanaminthe. C’est une façon adroite pour ne pas avoir à aborder les véritables problèmes qui minent la vie des Ouvriers/ères ». En ces thèmes s’est plaint le syndicaliste Fignole St. Cyr, Secrétaire Général de la CATH.

Une feuille de route a été distribuée aux participants/es. Maintenant il nous reste à savoir comment s’y prendre face au cynisme de ces patrons au cœur de pierre et qui se foutent des droits de ouvriers/ères.

 

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