Moreno de la BID au secours de Jovenel Moise !

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Qu’est ce qui encourage Luis Alberto Moreno à rentrer dans le pays, si ce n’est que pour venir à la rescousse de son poulain au Palais national Jovenel Moise qui est menacé par des manifestations populaires, suite à la loi de Finances 2017-2018 criminelle que les capitalistes rapaces ont imposée pour l'exploitation des masses laborieuses haïtiennes.

Le Colombien Luis Alberto Moreno président de la Banque Interaméricaine de Développement (BID) vient de visiter pour une énième fois la terre haïtienne. Ainsi, le vendredi 20 octobre 2017, il a été dans le Grand Sud accompagnant le président inculpé Jovenel Moise sur les lieux de la « Caravane » qui a été lancée dans le département de l’Artibonite le 1er mai 2017.

Rappelons que Moreno avait rencontré Jovenel Moise à New York lors de la 72e session des Nations-Unies.  A moins d’un mois de cette rencontre, qu’est ce qui l’encourage à rentrer dans le pays, si ce n’est que pour venir à la rescousse de son poulain au Palais national qui est menacé par des manifestations populaires, suite à la loi de Finances 2017-2018 criminelle que les capitalistes rapaces ont imposée au gouvernement pour continuer à exploiter les masses laborieuses haïtiennes et faciliter ainsi la richesse de la bourgeoisie compradore, alliée des puissances capitalistes.

Jovenel Moise et Luis Alberto Moreno dans le Sud

Le chef de la BID dans une intervention à l’aéroport Antoine Simon des Cayes, a non seulement félicité Jovenel Moise et applaudi les travaux réalisés par la caravane du changement ; mais comme il pense être en pays conquis, il a aussi encouragé l’inculpé à poursuivre sur cette voie. Moreno a manifesté son arrogance jusqu’à l’extrême puisqu’il a même osé dicter à l’opposition à prendre la route de la caravane. « compter sur la caravane du changement, c’est compter sur une Haïti en marche » est son slogan.

Il a récidivé, dans une interview le jeudi 19 octobre 2017 au quotidien le Nouvelliste, quand il a pris position pour le budget criminel en ces termes «….j’applaudis le président pour avoir mis en avant un budget austère et réaliste au regard des besoins et des moyens d’Haïti. C’est la seule façon d’avoir de la crédibilité à long terme par rapport à la communauté internationale».

Il s’est également aliéné une branche de la bourgeoisie patripoche, les propriétaires de E- Power, Haytrac et Sogener au profit de Jovenel Moise dans une affaire de vente de courant électrique à l’Electricité d’Etat Haïtien (EDH). « Il n’y a aucune raison dans le monde d’aujourd’hui pour que l’énergie produite par les trois compagnies privées soit si chère. Je pense que c’est très courageux de la part du président. Je sais que les différentes compagnies d’énergie n’ont pas été les meilleurs partenaires d’Haïti. Je pense que dans tout partenariat, vous avez besoin d’avoir des partenaires qui, à la fin de la journée, ne regardent pas uniquement leur propre revenu, mais celui du peuple d’Haïti. « Je souhaite que ces compagnies regardent très sérieusement comment elles peuvent vraiment améliorer la vie des Haïtiens et assumer leur responsabilité en tant que bons citoyens, comme elles le devraient. Personne ne leur dit qu’elles doivent partir. Il est seulement question de faire quelque chose qui prenne en compte le bien du pays»… « Nous ne sommes pas le seul donateur à évoquer les problèmes du secteur de l’énergie électrique. Si vous demandez à n’importe quel donateur, je parle de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international, des acteurs importants et des partenaires bilatéraux comme les Etats-Unis, le Canada, tous vous diront qu’ils ont les mêmes préoccupations en ce qui concerne le secteur de l’énergie » poursuivit-il.

Ces paroles ne sont pas d’un progressiste haïtien, ni d’un saint homme, mais de Luis Alberto Moreno représentant authentique des vautours internationaux qui n’ont qu’un seul rêve, qu’un seul projet pour Haïti : La conduire à la faillite totale.

A une question du quotidien Le Nouvelliste à Dimitri Vorbe de la compagnie Sogener sur ce dossier. Pour toute réponse, ce dernier eut à dire : « Qui peut me dire les vrais ennemis ou amis d’Haïti ? » « Je ne dirai rien de plus à Moreno ».

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