L’opposition s’adresse aux Nations unies !

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Helen Meagher La Lime, responsable du Binuh et le secrétaire général des Nations Unies M. António Guterres

La Direction politique de l’opposition démocratique (DIRPOD), proche du secteur démocratique populaire vient de passer à l’action en adressant une lettre datée du 2 Janvier 2021 et signée par Edmonde Supplice Beauzile, Nenel Cassy et Youri Latortue au secrétaire général des Nations Unies M. António Guterres.

Dans le contenu de cette lettre, la DIRPOD a en effet porté plainte contre son frère de classe au pouvoir Jovenel Moise en estimant « que le seul coupable de la dégradation de l’environnement socio-politique d’Haiti est le président de la République qui a sciemment refusé d’organiser les élections comme l’exige la Constitution de 1987 amendée, et s’est donné la latitude de gérer par décrets tout en mettant la démocratie en veilleuse ».

L’opposition a montré son vrai visage d’opportuniste et de laquais de la Communauté Internationale. Rien de différent avec le pouvoir en place : Bonnet Blanc, Blanc Bonnet.

« Le Président Moise a créé un vide politique en choisissant d’ignorer la voie tracée par la Constitution amendée de 1987. Les Partis et regroupements politiques sont en train de préparer l’après Jovenel : la marche inévitable vers la transition. Ils dénoncent de toute leur force le mépris envers le peuple haïtien. Le 7 Février 2021 sonnera le glas de ce régime tyrannique, sanguinaire. A partir de cette date, débutera en Haïti une ère nouvelle. Au nom des principes démocratiques, le BINUH se doit d’apporter sa contribution sans faille » poursuit-elle dans son courrier.

La DIRPOD en ces termes n’a pas ménagé ses mots contre le BINUH  « en dépit du fait que la situation se détériore, arrive à son pourrissement et que les pouvoirs de l’Etat sont disloqués, que le kidnapping est devenu affaire d’Etat, que l’Exécutif n’a jamais organisé les élections conformément à la constitution, que les droits fondamentaux sont systématiquement violés, bafoués, le BINUH apporte aujourd’hui tout son appui technique au Président Jovenel Moise en nommant le Tunisien Amor Boubaki comme conseiller juridique de la commission constitutionnelle récemment mise en place. Ce que l’opposition vigilante dénonce catégoriquement, les Nations Unies ne doivent pas encourager un Président à violer la constitution de son pays. »

Par cette lettre où est la différence pour ne pas dire la ligne de rupture ou de démarcation entre cette opposition et le pouvoir en place ? 

Alors que l’opposition vient de critiquer le BINUH  pour avoir appuyé les démarches de Jovenel Moise, pourtant dans un autre paragraphe de cette lettre, elle sollicite de l’aide du BINUH dans son projet de transition et également pour forcer Jovenel Moise à partir le 7 février 2021.

des agents au service des puissances tutrices et ne peuvent que répéter les mêmes partitions que Jovenel  utilisait pour conduire le pays au chaos.

Quelle aberration ! Sont-ce les Nations-unies qui vont forcer Jovenel à partir ? Nous ne sommes pas surpris car nous savons bien que les André Michel, Edmonde Supplice Beauzile, Nenel Cassy et Youri Latortue sont à l’instar de Jovenel Moise, Jouthe Joseph et autres des agents au service des puissances tutrices et ne peuvent que répéter les mêmes partitions que Jovenel  utilisait pour conduire le pays au chaos. 

Certainement l’opposition a montré son vrai visage d’opportuniste et de laquais de la Communauté Internationale. Rien de différent avec le pouvoir en place : Bonnet Blanc, Blanc Bonnet.

Par ailleurs, le mardi 5 janvier 2021, Claude Joseph le Ministre Haïtien des Affaires Étrangères et des Cultes a annoncé qu’il a eu un entretien avec le Secrétaire Général de l’Organisation des États Américains (OEA) Luis Leonardo Almagro Lemes sur les élections en Haïti et la réforme constitutionnelle haïtienne.  Une façon de dire à ses compétiteurs de l’opposition que l’OEA soutient les projets de l’Administration de Jovenel Moise.

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