Les néo-colons : les Cinq Familles de l’Apartheid à l’haïtienne!

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Quand se pointent les chabraques cravatées

J’ai des démangeaisons de Kalach…

(Analyse de classe)

Lò w manje lajan Chango

Fò w peye Chango…

(Tidjo de bra balanse)

Les guerres civiles sont les plus cruelles qui soient

(La Sagesse des Nations)

 

  Il ne devrait pas être bien difficile de quantifier la connaissance en ce qui concerne  ce que Lyonel Paquin appelait la superclasse. Ces gens sont une minorité visible, au sens que leur épiderme est clair dans un pays essentiellement Noir. De plus, leur origine ethnique est le Moyen-Orient arabe et musulman, en particulier, il me semble, la Syrie et la Palestine. Ils ont aussi choisi de vivre à part, en l’occurrence dans les hauteurs entourant le Port-au-Crime, et, fait passablement révélateur, de se divertir et même de se marier entre eux.

Ils sont un îlot de (très relative) Blancheur dans un pays massivement Noir.

Ils n’ont que des contacts minimaux avec le reste de la population d’Ayiti. Selon moi, ce ne sont plus que les contacts nécessaires et suffisants à l’exploitation économique et politique de celle-ci. Ils se font servir par des travailleuses et travailleurs de maison Noirs, protéger par des gardes de sécurité et une police Noirs, et servir par des politiciens, associations des Doigts de l’Homme, pasteurs et prêtres en majorité Noirs, Enfin (surtout?) une bonne partie – pas tous, il s’en faut – de nos journalistes Noirs, pour lesquels j’avouerai avoir la profonde admiration de celui qui voit d’autres faire ce qu’il aurait dû faire, se détourne de sa mission et de sa Nanchon pour les servir, moyennant espèces sonnantes et trébuchantes pour sûr, car il s’en trouve toujours pour manger l’Or Maudit…

Et ils sont nombreux à avoir constaté, bien avant l’abominable assassinat du Président, que la police ne se préoccupait de la protection des citoyens que lorsque ceux-ci habitaient les hauteurs – de Pétionville à Furcy. Comme quoi nèg anba pa moun, se nèg anwo ase ki moun, apa li papa!

Et supposez que vous n’ayez pas le teint trop clair, et que vous vous pointiez à la porte de fer d’un de ces châteaux imitation France XIIe siècle féodal?  L’on vous enverra vous faire voir ailleurs, fusil à pompe calibre 12 à l’appui.

Dans votre propre pays.

Je subodore qu’il y aurait dans notre pays, allant du sommet du Morne la Selle au Waf Jeremi, des citoyens de Première Classe (plus ou moins blancs), de Deuxième Classe (plus ou moins noirs), et de Dernière classe, celle qui prend les coups de bâton, les gaz lacrymogènes, et à laquelle on fait manger des balles pour toute pitance. Et qui est Noire.

Colonialisme, Apartheid, et le reste n’est que phrases.

Les colons sont revenus. Ils sont parmi nous. Ils sont les Nèg Anwo, les quelques milliers de sacs à dollars qui condamnent douze millions d’êtres humains à la misère et au désespoir.

Si nou vle sot anba yo, mete tèt nou ansanm pou nou fè sa pou n fè a.

Poste Scriptôme

Dans toute maffia qui se respecte, lorsqu’un maffioso commence à voir la Lumière, il se fait assassiner. A moins que ce ne soit lui qui assassine les autres. Et comme vont les maffias, vont les services secrets et les sociétés secrètes. On y entre vivant, mais on n’en sort que les pieds devant. A bon entendeur, salut! 

Quant à cette « démocratie » dont les riches et les puissants nous rebattent les oreilles à l’année longue, il faudrait en reparler. Est-ce que par hasard elle aurait quelque chose à voir avec le Gouvernement du Peuple, par le Peuple, pour le Peuple, pour lequel nous accepterions  tous ak kè kontan de crever, ou quoi que ce soit d’approchant???

Ou se pourrait-il qu’il ne s’agisse que d’un Gòl A Men, un de plus? D’une pièce de théâtre qu’on nous fait regarder pendant qu’on vide nos poches au vacuum cleaner???

Faudrait savoir de quoi on cause…

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