La police nationale haïtienne précisément cantonnée dans le département du Nord vient de mettre sur scène, un autre acte de la pièce Jovenel-Arnel pour continuer à tromper les naïfs du pays, de façon à orienter l’opinion nationale en la tenant en haleine sur un dossier de banditisme.
En effet, le samedi 11 mai 2019, 53 acteurs dont 6 femmes jouant les rôles de bandit ont été présentés sans menottes sur les réseaux sociaux par la PNH. C’est pour la première fois, qu’il n’y avait aucun échange de tirs et comme des moutons, sans aucune riposte, ces soi-disant bandits ont été arrêtés le 9 mai dernier lors d’une fouille, dans un camion container à Limbé et sont accusés d’être à la solde du gang d’Arnel Joseph.
Le seul délit du crime après le constat d’un juge de paix de la commune de Limbé est ainsi rapporté : dans un camion immatriculé TM-39323, on a trouvé entre autres un pistolet de calibre 45, 29 cartouches dans une boîte à poudre pour bébé, un faux pistolet en bois et des noms d’individus recherchés ; des numéros de téléphone, écrits sur des bouts de papier, ont été également retrouvés dans les poches de certains d’entre eux.
Selon Jackson Hilaire, le directeur départemental de la police dans le Nord, « Ils venaient tous de la Petite Rivière de l’Artibonite et Marchand Dessalines et aucun d’entre eux n’était en mesure d’indiquer clairement leur destination ».
Bref, la PNH n’a pas les capacités pour maitriser le soi-disant bandit ou le fantôme Arnel, mais elle a la vigilance et la capacité de maitriser facilement et tranquillement 53 d’entre eux. Alors, c’est juste pour montrer qu’Arnel est fort, qu’il a une armée à son service et pourtant, c’est totalement faux. Du bidon !
Si la PNH pouvait arrêter d’un coup tout ce monde mais diable pourquoi n’avait-elle pas pu maîtriser le nommé Jean Sony, alias Ti Je qu’elle prétend être passé de vie à trépas durant un échange de tirs à Delmas ?
Si c’était vrai, ce qui s’est passé à Limbé, la police ne rendrait jamais publics le visage et le nom des détenus ; au contraire elle les aurait utilisés de sorte qu’ils arrivent à trahir leur patron Arnel jusqu’à débusquer la cachette où se terre l’animal, si vraiment il est caché ? Le scénario n’est pas tout à fait clair, la police n’a pas fait un travail professionnel dans la mise en scène de cette pièce semble-t-il écrite par Jovenel Moise et Arnel Joseph. La salle est dans l’obscurité totale. Comme dirait ce loustic, un soir à l’ancien Rex Théâtre: « allumez les élektriques ! »