La BRH n’est plus qu’une banque centrale à l’heure actuelle mais, elle est devenue un magasin des billets. Les autorités monétaires n’ont aucun pouvoir pour décider de quoi que ce soit sur la politique monétaire du pays. Ils ont plus tendance à satisfaire leurs patrons et les banques de second rang en lieu et place de chercher l’équilibre macro-économique et la stabilité des prix. Malgré mes différentes consultations gratuites, elle n’en a seulement appliqué que près de 50% sans les agencer correctement afin de stabiliser la gourde par rapport au dollar américains (même si, elle m’a enlevé la paternité de mes propositions et de mes articles… mais dans une société comme la nôtre, je m’attendrais à pire que ça, voire une violation des droits d’auteur, cependant « fòk sa chanje »)
Pour cela la BRH doit :
Au niveau de la politique monétaire
- Etablir une politique conjoncturelle efficace qui permette un meilleur fonctionnement de l’économie à long terme par le biais des 4 grands équilibres économiques du carré magique de Nicolas Kaldor :
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- un taux de croissance élevée
- un solde du commerce extérieur
- un équilibre ou la stabilité des prix par le biais : d’une inflation maitrisée et de relancer le marché financier en stimulant l’offre de nouveaux crédits.
- l’emploi massif ou faible du taux de chômage. Cependant, la parfaite réalisation du carré magique de Nicolas Kaldor doit trouver son origine dans ma proposition afin de doter le pays tout entier d’une nouvelle politique publique en passant par un fameux plan stratégique de développement socio-économique (PSDSEH).
- Développer un système de méso-finance (Entre le secteur bancaire classique et univers de la micro finance, la méso finance est la 3èmevoie de la finance) afin de renforcer le secteur agricole et les secteurs porteurs et très risqués pour notre économie nationale Haïti.
- Intervenir au niveau de la politique « D’OPEN MARKET » afin de stimuler l’offre de nouveaux crédits et accélérer le retour normal de l’inflation (soit 2 % internationalement reconnu). Les moyens qui seront de mise en œuvre sont : Achat de plus de 75% des titres dans les banques de second rang et en contre partie de la monnaie locale, de dettes et en élargissement de ces achats au titre d’entreprise.
- Rechercher la demande espérée des entrepreneurs dans un univers incertain ce qui résulte la demande anticipée de tous les entrepreneurs va déterminer la demande globale qui, elle-même va déterminer le niveau global de la production et de l’emploi.
- Redéfinir les critères d’excellences d’une banque commerciale par rapport aux autres, en intégrant totalement un quota ou un pourcentage en moyen des prêts agricoles, des prêts industriels obligatoires, des prêts liés au développement des biens et produits essentiellement nationaux. Il faut prendre en compte la théorie de la file d’attente dans les banques commerciales qui est une source de découragement pour les clients. C’est-à-dire la durée en moyenne qu’un client peut passer à l’intérieur de l’espace du service à la clientèle avant d’être servi ne peut pas dépasser 10 minutes dans aucun cas selon les normes internationales.
- Exiger aux banques de second rang d’octroyer un quota obligatoire des prêts agricoles aux agriculteurs-planteurs issus des différentes sections communales qui est le levier du développement de l’agriculture en Haïti.
- Créer des banques mobiles pour les agriculteurs et améliorer la crédibilité des agriculteurs
- Améliorer le service des kiosques de la BRH notamment « le principe de la durée de la file d’attente » qui ne devrait pas dépasser 4 à 6 minutes en moyenne, c’est le cas du kiosque de la BRH qui se trouve au sein de la DGI à l’avenue Christophe. Ce problème de la théorie de file d’attente a mis à genoux (en question) : le service et la gestion efficace des contribuables, le nombre de caisses disponibles pour les contribuables, l’horaire de travail des employés de ce kiosque (Il faut changer l’horaire de service des contribuables de 8h-4H), la productivité de travail des employés de ce kiosque et enfin la compétence académique et professionnelle du responsable de ce kiosque. Pour pouvoir améliorer ce service au sein de ce kiosque, on doit :
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- a) augmenter le nombre de caisses de services des contribuables d’au moins trois (3) qui fonctionne de 8h AM jusqu’à 4h PM ;
- b) créer des espaces et des caisses de service pour les personnes à mobilité réduite et pour les employés du Ministère de l’Economie et des Finances ;
- c) Eviter le service des raquetteurs qui est une source de corruption au sein de l’administration publique.
- Intégrer d’autres kiosques à l’intérieur des directions départementales de la DGI par le biais de la BNC (dans les 10 départements du pays) en lieu et place des caisses de la DGI qui est une source de corruption pour les autorités du pays notamment les ministres, les sénateurs, les députes ou les grands commis de l’Etat (en tant que caissier de l’Etat, éliminer ou éviter que des intermédiaires autres que la BNC n’interviennent dans les fonds des contribuables).
- Elargir le marché financier en intégrant le marché boursier d’Haïti, avec des bourses qu’on peut dénommer comme suit :
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- LA BOURSE DE PORT-AU-PRINCE (en intégrant les entreprises suivantes : Digicel, Natcom, Karibe Hotel, Decameroun, Mariotte Hôtel, Huhsa, Bongú, Barbancourt, Delimart, Olympique Market, Unibank, Sogebank, Capital Bank, Bnc, Autoplaza, maison Nissan …)
- LA BOURSE DU SUD (en intégrant les institutions suivantes : SOL, GAZ National…)
- LA BOURSE DU NORD (en intégrant les entreprises suivantes : CCI, LABADEE, Maison LAROCHE, MSC-Plus, Valerio Ganez, Parc Caracole,..)
- LA BOURSE DE JACMEL (en intégrant les entreprises suivantes : Mateka, EDL, Marché Colin, Hotel Cap Lamandou, Hotel de la Place, FINCA, CAM Transfert, Maison Eddo Zenny..
Au niveau de l’économie sociale et solidaire
- Régulariser le Système des IMF en Haïti. Il n’existe presque pas d’institutions de Micro Finance en Haïti car elles ne prennent pas en compte l’aspect social de cette dernière à l’exception d’une seule. Attention ! Les micro- finances sont différentes des Micro-Crédits. La BRH doit utiliser le secteur de la Micro-finance pour faire l’éducation financière, l’éducation environnementale et augmenter le niveau de scolarisation de toute la population haïtienne.
- Exiger du secteur de la micro-finance, notamment le secteur coopératif, de bien gérer les comptes inactifs et les DAT car c’est une carence chronique au niveau de la gestion des comptes dans ce secteur. Les comptes physiques ou les dossiers physiques des clients inactifs sont très mal gérés, non seulement ils sont exposés à tous les employés et ils n’ont presque pas ajout (sur chaque 20 coopératives seulement 3 savent pertinemment comment bien gérer un compte inactif). La majorité fraude dans le secteur bancaire et les micro-finances sont passées par là.
Agir en tant qu’Hommes et Femmes d’État pour le bien-être de notre économie !!!
En Avant mesdames, messieurs les autorités monétaires et les autorités politiques du pays !!!
Emmanuel JULES
Administrateurs-Economiste
15 Décembre 2020