Des enseignants équatoriens en grève de la faim

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Enseignants en grève de la faim à l'Assemblée nationale, Quito, Équateur, le 16 juillet 2021.

Leur manifestation se déroule actuellement dans les villes de Quito, Guayaquil, Cuenca, Portoviejo, Latacunga, Ibarra et Saint-Domingue.

 

Cinquante-six membres de l’Union nationale des éducateurs (UNE) font une grève de la faim pour exiger que la Cour constitutionnelle de l’Équateur (CC) ratifie la loi sur l’éducation interculturelle (LOEI).

Soutenue par la Confédération des nationalités indigènes de l’Équateur (CONAIE), la manifestation des enseignants se déroule actuellement dans les villes de Quito, Guayaquil, Cuenca, Portoviejo, Latacunga, Ibarra et Saint-Domingue.

La vice-présidente de l’UNE, Rosana Palacios, a déclaré que la grève de la faim ne sera pas levée tant que le président équatorien Guillermo Lasso et la Cour constitutionnelle n’auront pas ratifié la LOEI, une loi qui améliorerait la qualité de l’éducation pour les jeunes autochtones.

Selon la présidente de l’UNE, Isabel Vargas Torres, les parents et les élèves soutiennent également la protestation des enseignants dans les provinces du Cotopaxi et d’Imbabura.

La loi LOEI, qui a été approuvée par la législature précédente et favorablement sanctionnée par le président Lénine Moreno (2017-2021), appelle à une augmentation des salaires des enseignants et à la réintégration des travailleurs licenciés pendant l’urgence sanitaire du COVID-19.

Outre la mise à jour du programme d’études du secondaire, la loi établit également des normes contre les abus sexuels, la violence et le harcèlement.

Bien que la loi LOEI devait être pleinement mise en œuvre début juillet, elle reste suspendue en raison d’un procès en inconstitutionnalité déposé par l’Institut équatorien de sécurité sociale (IESS).

 

TeleSur 20 Juillet 2021

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