Samedi après-midi 6 juillet 2019, l’inspecteur de police Johnny Bisreth assis dans son bureau au sous-commissariat de Bassin-bleu dans le Département du Nord-Ouest a été attaqué par deux bandits armés qui circulaient à bord d’une motocyclette. Les deux individus ont tout bonnement pénétrés dans le bâtiment de police, se sont dirigés vers le bureau de l’inspecteur et lui ont administré deux balles. Ils sont ensuite ressortis calmement reprendre leur moto et sont partis.
Comment expliquer une telle aberration, qu’un policier armé puisse être victime de l’insécurité au sein même de son enceinte policière !
La victime a été transportée tout d’abord à bord d’un pick-up à Gros-Morne puis transféré en urgence à l’Hôpital la Providence des Gonaïves où elle a rendu l’âme le dimanche 7 juillet vers les onze heures du matin après une opération chirurgicale.
Qui pis est, les deux malfrats ne sont pas encore identifiés. Cela explique que même la police n’est pas en sécurité puisque le sous-commissariat de Bassin Bleu, n’avait que 5 policiers en service qui ne pouvaient rien faire sans doute par manque d’équipement policier et de moyens pour se défendre.
En un sens, les bandes armées sont mieux équipées que les policiers qui assurent la sécurité des gens de la population. Quel est le sort réservé aux pauvres familles ?
Dans la même veine, une autre attaque s’est produite cette fois à Marchand Dessalines le lundi 8 juillet 2019, quand le Commissaire Principal de police de Marchand Dessalines, Dusfresne René, a été blessé. Toutefois, il a eu la vie sauve.