Ariel Henry, l’assassin de Laboule !

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L’événement douloureux de Laboule, est un crime organisé par un gouvernement illégal, illégitime au service des puissances dominantes

Tout comme à Gaza, où l’impérialisme américain s’acharne à massacrer le peuple palestinien par le truchement réactionnaire du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, il entretient un gouvernement criminel en Haïti avec un Premier ministre criminel qui terrorise la population en organisant des crimes odieux, des massacres sur la population haïtienne.

L’événement douloureux qui est arrivé à Laboule 10, le mercredi 7 février 2024, qui s’est soldé par l’assassinat crapuleux, motivé des agents de la BSAP (Brigade de Sécurité des Aires Protégées), Clersain Thomas, Mackendy Veillard, Chrisner Désir, Zéphyrin Daniel et Dorvil Jean Fontange, ne relève pas d’une simple bavure policière.

C’est un crime organisé par un gouvernement illégal, illégitime au service des puissances dominantes dont le chef de file est le régime impérial de Joe Biden aux Etats-Unis d’Amérique. Ces méchants réactionnaires font toujours une œuvre qui les trompe, puisque le guet-apens a été préparé pour éliminer physiquement l’ancien chef rebelle Guy Philippe qui s’est allié aux masses populaires pour demander le départ de Ariel Henry de la Primature, déjà accusé sur les rapports de la DCPJ de présumé assassin d’un président de la République.

En fait, il n’y a rien d’étonnant à ce triste crime puisque ce ne sont pas les premiers. Le pays justement est fait ces jours-ci de violences, de mensonges organisés pour maintenir un criminel au pouvoir et de plus empêcher que la justice le poursuive pour ses actes antérieurs documentés. Lui qui avait promis en décembre 2022 de remettre le pouvoir le 7 février 2024.

Dans la soirée du crime, l’appranti dictateur sans rougir a pris la parole sans avoir la décence de saluer la famille des citoyens qui pour une raison ou une autre ont été victimes au cours de cette journée.

Dans cette action criminelle, il n’y a pas lieu de parler de la présomption d’innocence pour les policiers puisque ces hommes de mains sous conseil de leur supérieur hiérarchique ont sans aucun respect de la société choisi d’enterrer dans une fosse commune les agents de la BSAP du fait qu’ils ont décidé de ne pas faire le choix criminel de supporter le Premier ministre Ariel Henry mais celui d’accompagner les masses populaires à tous les niveaux dans leur lutte pour le changement.

A ce compte, le porte-parole de l’Association des militaires d’Haïti Ashley Laraque soutient que les agents de la BSAP ont été pris dans une embuscade à Laboule 10 tout en indiquant que les deux sous commissariats entre Kenskoff et Pétionville ne leur avaient opposés aucune résistance en prélude à ce massacre.

Ces lâches policiers comme leurs patrons n’ont pas le courage de dire la vérité. Pour cacher leur forfaiture, ils ont fait propager un mensonge qu’il y avait un quelconque affrontement armé à Port-au-Prince entre les forces de l’ordre et les agents de l’agence environnementale BSAP, résultant en la mort de cinq agents de cette dernière.

Ariel Henry, l’assassin de Laboule !

Il a affirmé que les agents environnementaux avaient ouvert le feu après que la police leur ait demandé de déposer leurs armes, ce qui est archi-faux. Et la preuve, une semaine plus tard, la police ne pouvait prouver les dommages collatéraux de cet affrontement qui justement n’a été qu’une embuscade criminelle de bandits armés, de gangs au service de l’Etat.

C’est ce même gouvernement qui tue ses propres citoyens qui invite une force multinationale de policiers kenyans sous prétexte de l’aider à combattre des gangs. Quelle contradiction ! Quand les gangs n’ont jamais été menacés par le pouvoir, au contraire, il les instrumentalise de sorte qu’il maintient au respect les masses populaires.

Un véhicule et des agents de la BSAP accompagnant les manifestants le mardi 6 Février à Pétionville

Une dizaine de journalistes victimes dont Lemy Brutus, Stanley Belford et Ymozan Wilbord. Le journaliste Jean Marc Jean, pour sa part, a perdu un œil après avoir reçu une bombe lacrymogène de la PNH en plein visage le 8 février 2024. Sans oublier l’assassinat chez lui, le même 8 février du jeune Roosevelt Constant, « Tipa » tué par des balles policières dans la zone de « Boudèt », dans la commune des Cayes.

Cette escalade de violence fait peur. En deux ans de pouvoir, Ariel Henry se fait l’égal de la dictature duvaliériste dont la coutume était de faire disparaitre ses opposants politiques tout en faisant des arrestations illégales au sein de la population.

L’agent exécutif intérimaire de Pétion-Ville, Kesner Normil

Ce qui panique le plus dans le camp des terroristes au pouvoir qui ont orchestré le crime, c’est quand l’agent exécutif intérimaire de Pétion-Ville, Kesner Normil et le chef de la police de cette commune Vladimir Paraison essaient de s’accuser l’un l’autre pour se racheter. L’ordre d’enterrer les agents selon le chef de la police a été donné par le magistrat, ce dernier pour sa part accuse le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince. Ce dernier pour se dédouaner a indiqué : le magistrat et le chef de la police lui avaient signalé que des bandits ont été tués par la police. Mais, ils m’ont induit en erreur. Car ils ne m’ont jamais mentionné que c’était des agents de la BSAP, c’est pour cela que j’ai autorisé leur sépulture. Toutefois, le commissaire est également complice, car il n’a autorisé aucun constat d’un juge de paix selon la loi avant de mettre en terre ces victimes.

D’autres individus sont présumément impliqués dans ce crime, il s’agit du chef de sécurité du Premier ministre Ariel Henry, Patrick Dorminvil, et le directeur central de la police administrative, Frantz Mathurin.

Evelyne Frédéric compagne du chef de gang de Bel-Air, Kempes Sanon

C’est dans cet ordre d’idées que l’Office de la Protection du Citoyen (OPC), a dénoncé avec véhémence l’opacité entourant l’assassinat des agents de la BSAP, qui pis est ont été ensuite inhumés dans une fosse commune en violation flagrante des procédures applicables en la matière.

L’OPC dans sa plaidoirie signale que quatre autres agents de la BSAP, dont Sindia Paul, Clerty Clernius, Sanon Guito et Hervé Lanio, après qu’ils ont échappé de justesse à une exécution sommaire de la part des unités spécialisées de la PNH sont toujours détenus à la Direction Centrale de la Police Judiciaire.

Le journaliste Jean Marc Jean

Le protecteur du citoyen M. Renan Hédouvile a réclamé justement la formation d’une commission d’enquête indépendante pour faire la lumière sur l’assassinat de Laboule. Selon lui « Il y a des points obscurs et des circonstances troublantes dans ce drame », a-t-il insisté dans une interview à radio Métropole.

Pour créer une certaine diversion ou confusion après le massacre de Laboule de façon à faire semblant justement que la police coure après les gangs. En effet, trois présumés bandits ont été vite abattus dans l’après-midi du mercredi 7 février 2024, à proximité de l’Académie Nationale de Police (ANP). Le lendemain 8 février 2024 vers 15 heures, la nommée Evelyne Frédéric compagne du chef de gang de Bel-Air, Kempes Sanon a été appréhendée par la Police, à la Rue Lamarre. Suite à cette opération, une Toyota munie d’une plaque officielle 00038 ayant des munitions à bord a été interceptée sans grand bruit ni échange de tirs malgré que des bandits étaient bien à bord du véhicule.

L’arrestation du militant politique Myrthil Marcelin alias « Arabe »

Par ailleurs, le matin du lundi 12 février 2024, à la manière des arrestations du préfet duvaliériste Edner Day, le militant politique Myrthil Marcelin alias « Arabe », a été illégalement et arbitrairement arrêté par des bandits ou des macoutes au service du Délégué départemental et du commissaire du gouvernement des Cayes, Me Ronald Richemond.

Cette police au service du statu quo n’est pas là pour maintenir l’ordre mais plus de désordre dans le pays. Il est plus qu’évident que cette force criminelle bras armé de l’État pourri et corrompu est un instrument de la classe capitaliste pour défendre ses intérêts, voilà pourquoi la racine de la violence policière est le capitalisme international.

Cette situation de répression systématique commence à faire grand peur au sein de la population. Il est clair que ces meurtres s’établissent dans le cadre d’une politique répressive soutenue par les Etats-Unis, le Canada et la France contre les masses populaires haïtiennes.

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