L‘ambassadeur des Etats–Unis en Haïti, Mme Michèle Sison vient, après deux anciens communiqués publiés à la fin du mois d’Octobre, rappeler l’ouverture sans conditions préalables d’un quelconque dialogue entre les différents protagonistes pour mettre fin à la crise politique en Haïti.
Elle en a profité pour indiquer que son pays soutient les aspirations des Haïtiens à de meilleures conditions de vie. Quelle menteuse ! Elle devrait dire de préférence, si elle était honnête, que son pays qui nous domine depuis plus d’un centenaire empêche au peuple haïtien d’aspirer à de meilleures conditions de vie en nous imposant au pouvoir du pays toute une pléiade de bandits légaux, de mercenaires, trafiquants de toute sorte.
Dans l’un de ses communiqués l’ambassade avait indiqué : Les États-Unis continuent d’inviter tous les acteurs politiques, économiques et de la société civile d’Haïti à entamer sans tarder ou sans conditions préalables un dialogue inclusif en vue de déterminer la voie à suivre pour constituer un gouvernement opérationnel qui servira le peuple haïtien et répondra aux préoccupations économiques et sociales pressantes du pays.
Même son de cloche de la part de l’administrateur Mark Green le 1er novembre dernier sur la situation en Haïti : Les États-Unis invitent les leaders politiques, économiques et de la société civile à former un gouvernement qui sera à l’écoute des besoins de l’ensemble des citoyens haïtiens.
Dans la foulée, Mme Sison annonce que le navire hôpital Comfort américain baigne actuellement dans la rade de Port-au Prince et est justement escorté de deux autres bateaux des garde-côtes américains.
Selon des observateurs, le timing de cette opération “Promesse Durable (Enduring Promise)” de la marine des États-Unis est très suspecte puisqu’il coïncide avec la demande humanitaire que Jovenel Moise avait sollicitée des Etats-Unis qui lui ont octroyé 2,000 tonnes d’aliments pour secourir les affamés que le système capitaliste et son instrument Jovenel Moise placé à la présidence d’Haïti continuent d’abandonner à leur sort, après avoir pillé le pays.