(5ème partie)
UN NARCISSE GIROUETTE ENTOURÉ D’IDÉOLOGUES FANATIQUES
En regardant Trump énoncer à la télévision sa dernière proposition – ce 19 janvier – quand il cherchait à financer son mur en contrepartie d’“avantages” pour les immigrés, on pourrait croire qu’il croyait réellement ce qu’il disait.
Mais ce n’est certainement pas la première fois qu’il dit une chose et fait une autre, ou qu’il énonce un avis et son inverse la minute suivante. C’est avec DACA – donnant aux jeunes arrivés illégalement un permis de séjour et de travail temporaire – qu’il s’est montré le plus vacillant, dès sa campagne électorale. Ils doivent être déportés, puis, non! il faut les protéger contre la déportation. Ce sont des “enfants absolument incroyables. Nous allons leur montrer notre grand cœur. J’adore ces enfants”, mais le 5 septembre 2017 son Department of Homeland Security mettait fin à DACA. Commençait alors un délai de six mois pour que le Congrès trouve une solution durable. Et Trump de reprendre: “Quelqu’un souhaite-t-il vraiment mettre à la porte des jeunes, bons, éduqués et accomplis qui ont un emploi, certains servant dans l’armée?” “Il faut leur permettre de devenir des citoyens”, puis, il annonçait que les négotiations de DACA étaient “mortes”.
L’ex-conseiller économique de Trump, Gary Cohn, le traite de “stupide comme de la merde”
Le summum était lors d’une réunion sur DACA à la Maison Blanche le 9 janvier 2018 avec une trentaine de membres du Congrès, sous l’oeil des caméras de télévision. En moins d’une heure qu’a duré le débat, “Trump a adopté pratiquement toutes les positions imaginables”.
Même va-et-vient avec le visa H-1B qui est accordé aux employés étrangers. Ce 11 janvier, Trump tweetait: «Les détenteurs de H-1B aux États-Unis peuvent être assurés que des changements vont bientôt se produire qui apporteront à la fois simplicité et certitude à votre séjour, y compris une voie potentielle vers la citoyenneté. Nous voulons encourager les personnes talentueuses et hautement qualifiées à poursuivre des choix de carrière aux États-Unis». Or, voici près de deux ans – depuis avril 2017 – qu’il a émis son décret ‘Buy American and Hire American’ qui a résulté, fin 2017, en un accroissement de 41% des refus de ce visa, au point que le professeur Yale-Loehr de la faculté de droit de l’université Cornell l’a qualifié de “mur invisible contre les travailleurs H-1B”.
Même attitude volatile avec les Haïtiens. En septembre 2016, lors de sa campagne électorale dans cet Etat important qu’est la Floride, il louait leur «persévérance, leur esprit d’entreprise, leur créativité et leur foi», et déclarait que «tout ce qui rend l’Amérique bonne et forte se trouve ici, des gens extraordinaires, alors je viens ici aujourd’hui pour dire que la communauté haïtianno-américaine mérite notre gratitude et notre respect, et je veux que vous sachiez que vous avez mon respect”. Et il ajoutait à propos du terrible tremblement de terre de 2010: «En vérité, Haïti souffre encore beaucoup, peut-être autant, après toutes ces larmes et tout l’argent et tout le travail. Le peuple haïtien mérite mieux, alors … je vais lui donner mieux. Aujourd’hui, nous entamons un nouveau chapitre. Ensemble, nous construirons une relation basée sur le respect mutuel, l’amitié et l’amour […] que vous votiez ou non pour moi, je souhaite vraiment être votre plus grand champion, et je le serai […] Vous êtes une communauté extraordinaire et c’est un honneur d’être avec vous». Un an plus tard, la secrétaire de son Department of Homeland Security (DHS) mettait fin au Temporary Protection Status des Haïtiens.
Trump aux Haïtiens: je souhaite vraiment être votre plus grand champion
On pourrait gentiment parler d’incompréhension, ses propres secrétaire du trésor, Steven Mnuchin, et ex-chefs de cabinet, John Kelly et Reince Priebus, l’ayant tous traité d’“idiot”, Kelly ayant ajouté “détraqué”. Pour son ex-secrétaire d’état, Rex Tillerson, il est un “con”, son ministre de la défense, Jim Mattis, quant à lui, a dit que Trump a la compréhension d’un “écolier de 10 ou 11 ans”. Son ex-conseiller économique Gary Cohn le traite de “stupide comme de la merde” et son ex-conseiller à la sécurité nationale H.R. McMaster de “crétin” à l’intelligence d’un “enfant d’école gardienne”.
On peut certainement ajouter l’ignorance, avec son corollaire de racisme primaire. Au printemps 2017, récemment élu, Trump a rencontré des membres du Caucus noir du Congrès. “Au cours de cette réunion, l’un des membres a déclaré à Trump que la réforme de l’aide sociale serait préjudiciable à ses électeurs – ajoutant: ‘Tous ne sont pas noirs’”, selon NBC News. Le président est resté bouche bée: “Vraiment? Alors qu’est-ce qu’ils sont?” Selon le rapport de 2017 du Centre sur les priorités budgétaires et politiques de Washington DC, 6,2 millions de Blancs avaient bénéficié de l’Assistance temporaire pour les familles nécessiteuses (communément appelé “welfare”) contre 2,8 millions de Noirs et 2,4 millions d’Hispaniques, soit 54% pour la race préférée du président étatsunien.
Trump semble faire preuve d’une empathie puérile – et éphémère – avec la personne qui se trouve devant lui. A la réunion susmentionnée des membres du congrès à la Maison Blanche sur DACA, il a dit oui à tout le monde (créant par là-même une belle confusion quant à ses intentions), et en sortant de sa rencontre en tête-à-tête (sa formule favorite) avec le Kim nord-coréen, le 12 juin 2018, il a dit: “Nous avons développé un lien très spécial. Nous allons avoir une relation formidable”. Quelques mois auparavant il l’avait traité par tweet trans-Pacifique de “petit homme-fusée” et de “chiot malade”, ajoutant que son “bouton nucléaire” était “beaucoup plus gros et plus puissant” que celui de Kim – “et il marche”. Kim avait répondu en le traitant d’“Etatsunien gâteux et dérangé”.
“Il a une compréhension basique de la question de l’immigration mais n’est pas au courant des détails et du jargon que les législateurs utilisent dans leurs négociations”, a-t-il été dit à propos de Trump lors de la réunion télévisée précitée. Nous ne serions pas étonnés que Trump ait été laissé dans le noir – sans que cela le gêne – quant aux détails de cette proposition de loi du mois dernier dont il n’a présenté qu’un aspect trompeur: accorder un répit légal de trois ans aux DACA et TPS.
Dans le cas de DACA, pour finalement convaincre Trump d’y mettre fin, son ministre de la justice de l’époque, Jeff Sessions, et ses conseillers ont comploté avec le ministre de la justice du Texas, Ken Paxton, pour que ce dernier lance un ultimatum: il poursuivrait le gouvernement fédéral en justice si ce dernier ne mettait pas fin pour le 5 septembre 2017 au programme qu’il trouvait illégal parce que outrepassant le pouvoir de l’exécutif – institué sous Obama en 2012. A la date-limite Trump s’est incliné.
Quand Nancy Pelosi, la présidente de la Chambre des représentants, a prévalu sur Trump pour ré-ouvrir le gouvernement, ce 25 janvier, sans lui donner un centime des 5,7 milliards qu’il demandait pour son mur, elle a dit “avoir soutenu depuis longtemps que Trump est faible, facilement confus et facilement appâté”.
LA CRAINTE DE L’ÉTRANGER. RÉDUIRE L’IMMIGRATION À ZÉRO
Trump se préoccupe de sa base électorale, mais son entourage voit beaucoup plus loin et, lui, sait fermement ce qu’il veut, à commencer par ce Jeff Sessions, un fanatique anti-immigration depuis ses jours au Sénat où il est entré en 1997 après avoir été ministre de la justice en Alabama. A l’époque il avait convoqué un officiel noir dans son bureau, “l’avait appelé ‘boy’ et lui avait dit de faire attention à ce qu’il disait aux Blancs”. Déjà en 1986, nommé par Ronald Reagan comme juge fédéral, il avait été refusé par le comité judiciaire du Sénat, la deuxième fois seulement en un demi-siècle que le comité opposait son véto à un candidat à la magistrature fédérale. Au cours de son examen, il était ressorti qu’il avait qualifié un avocat de défense des droits civils, de “traitre et honte pour sa race”, et l’Association nationale pour l’avancement des gens de couleur (NAACP), le Conseil national des églises et l’Union des Libertés Civiles Américaines (ACLU) d’inspiration communiste et anti-américaine.
Ajoutons qu’il a été le seul sénateur à avoir approuvé Donald Trump tout au début de la campagne électorale de celui qui l’a ensuite nommé ministre de la justice. Et cette fois Sessions a eu plus de succès dans un Sénat dominé par les Républicains, lesquels ont notamment interdit à la démocrate Elizabeth Warren de citer une lettre de Coretta Scott King. La veuve de Martin luther King avait écrit au Sénat en 1986 contre la candidature de Sessions comme juge fédéral: “M. Sessions a utilisé l’incroyable pouvoir de son poste [en tant que procureur de l’Etat d’Alabama] dans une tentative minable d’intimider et effrayer les électeurs noirs âgés”.
Ainsi, c’est Sessions qui a annoncé en septembre 2017 la fin de DACA au public. “Alors que d’autres membres de l’administration [Trump] étaient emportés par le drame de la Maison-Blanche ou par leurs propres scandales vénaux”, Sessions restait concentré sur son but: mettre fin aux violations des lois d’immigration, en fait, mettre fin à l’immigration tout court.
Sessions restait concentré sur son but: mettre fin à l’immigration
Plus généralement, Sessions, qui vient donc du sud des Etats-Unis, est obsédé par l’“étranger”. Quand on parle de suspects, il demande: “D’où vient la personne? Et quand on lui dit qu’un suspect est né et vit aux États-Unis, il demande alors: de quel pays sa famille trace-t-elle sa lignée?”
Il est intéressant ici de mentionner la controverse sur le prochain recensement de 2020. Depuis le début, l’administration Trump veut introduire une nouvelle série de questions: notamment de savoir si la personne est née aux Etats-Unis, ou à Porto-Rico (qui fait pourtant partie des Etats-Unis), ou si elle n’a pas la nationalité étatsunienne. Et, selon le témoignage de John Gore, le procureur général adjoint par intérim à la division des droits civils, Sessions a “personnellement pris la décision d’ordonner au ministère de la justice de ne même pas rencontrer le Bureau du recensement pour discuter d’approches alternatives”.
En effet, les fonctionnaires de carrière du Bureau du recensement sont consternés. “La décision a ignoré les conseils de six anciens directeurs du recensement, de multiples comités consultatifs du recensement et même du scientifique en chef du Bureau, qui a reconnu que la question compromettrait la précision du recensement de 2020 (principalement en décourageant les communautés d’immigrants de participer)”. Terri Ann Lowenthal, consultante et experte en matière de recensement ayant travaillé pour Obama note que “Le mépris du processus scientifique est vraiment alarmant”. Même tactique qu’avec le TPS où l’administration a ignoré l’avis des professionnels, en ce cas les fonctionnaires de carrière du département d’Etat qui ont fait rapport sur les conditions en Haïti, pour prendre une décision purement politique. Et, toujours comme avec le TPS, il y a six actions en justice entreprises par 17 Etats contestant cette nouvelle question de citoyenneté dans le recensement.
Dans le cas du recensement, au-delà d’une obsession raciale, le but est de réduire le poids des régions – souvent urbaines et à majorité démocrate. Le moins de population, le moins de représentants au Congrès et le moins de fonds fédéraux. Ainsi on estime que “132 programmes fédéraux reposent sur des données de recensement pour distribuer plus de 675 milliards de dollars”.
Le prétexte que c’est pour renforcer le droit de vote est faux, dit Vanita Gupta, qui dirigeait la Division des droits civils du ministère de la Justice sous Obama et est maintenant présidente de la Leadership Conference on Civil Rights: “C’est manifestement une ruse pour collecter ces données et saboter le recensement”.
Il n’y a pas que les experts qui sont contre la position de l’administration Trump et de Jeff Sessions. Quand Ron Jarmin, le directeur par intérim du Bureau du recensement, a demandé à l’American Enterprise Institute de l’aide pour promouvoir cette proposition, moins de deux heures plus tard il a reçu la réponse: «Aucun de mes collègues à l’A.E.I. ne parlerait favorablement de la proposition ».
Et pourtant l’American Enterprise Institute est une institution fort conservatrice. Mais les vues extrémistes de Sessions n’étaient pas partagées par le gros des Républicains où il se trouvait en petite minorité… jusqu’à ce que l’administration Trump arrive et le recrute comme ministre de la Justice. Et avec lui il a amené sa troupe, à commencer par son alter ego, Stephen Miller, qui a commencé avec lui en 2009 quand il était sénateur d’Alabama, pour devenir son conseiller en chef de la communications quand Sessions est entré au Congrès, avec des vues identiques sur le commerce, l’Islam et surtout l’immigration. C’est Miller qui a écrit le «Manuel d’immigration pour une nouvelle majorité républicaine», qui a aidé Sessions à torpiller en 2015 une grande réforme sur l’immigration préparée conjointement par les Démocrates et les Républicains au Congrès.
Quand Trump est arrivé sur la scène politique, Sessions a propulsé Miller vers le magnat en disant: «En ce qui concerne les problèmes, les messages et les politiques, je ne connais personne d’autre qui serait aussi utile pour une campagne présidentielle que lui». Un idéologue fanatique d’extrême-droite depuis l’école secondaire. Miller, âgé de 33 ans, est derrière toutes les lois anti-immigration de Trump: l’interdiction d’entrer aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays musulmans, la séparation des familles à la frontière mexico-étatsunienne, le mur sur cette même frontière, le démantèlement du système d’asile, le durcissement des tribunaux d’immigration. Et tout dernièrement, c’est lui qui a introduit dans la proposition de loi au Sénat de ce 19 janvier un fardeau de plus pour les TPS: prouver que leur emploi ne serait pas “contraire à l’intérêt national”!
Stephen Miller: «Je serais heureux si pas un seul réfugié ne touchait jamais plus le sol des Etats-Unis»
Un livre qui vient de sortir sur l’administration Trump par un ancien fonctionnaire rapporte ces paroles éclairantes de Miller: «Je serais heureux si pas un seul réfugié ne touchait jamais plus le sol étatsunien», et son souhait qu’un communiqué de presse de la Maison-Blanche soit publié chaque fois qu’un réfugié ou un immigrant commettrait un crime «horrible». Eric Schwartz, président de Refugees International et ancien secrétaire d’Etat adjoint au bureau des réfugiés, confie que “Ce qui me préoccupe principalement, c’est que nous en sommes au point où le gouvernement étatsunien est tellement anti-réfugié que même un bureau avec le mot‘réfugié’ dans son nom doit disparaître”.
Pas étonnant alors que le sénateur républicain bien en vue de Caroline du Sud, Lindsey Graham, membre entre autres du comité judiciaire, ait dit en janvier 2018: “Chaque fois que nous avons une proposition, elle est rejetée par le staff [de la Maison Blanche]. Tant que Stephen Miller sera chargé de la négociation sur l’immigration, nous n’aboutirons nulle part”, ajoutant que Miller “a été un cas aberrant depuis des années”.
DES NATIVISTES AUX COMMANDES DU DEPARTMENT OF HOMELAND SECURITY
Un fidèle à la fois de Sessions et de Miller est Gene Hamilton, âgé de 35 ans, celui qui a écrit les mémoranda mettant fin au DACA quand il était conseiller principal de la secrétaire par intérim du DHS, Elaine Duke.
Hamilton a commencé sa carrière comme juriste à la U.S. Immigration and Customs Enforcement (ICE) à Atlanta – l’agence chargée de faire respecter les lois d’immigration – dans sa section juridique, la plus sévère du pays à l’encontre des immigrés. En février 2015, Hamilton est passé au comité judiciaire du Sénat en devenant le conseil général de Jeff Sessions qui était président du sous-comité sur l’immigration, les réfugiés et la sécurité des frontières, tout fraichement renommé sous-comité du Sénat sur l’immigration et l’intérêt national.
Là il a travaillé sur les politiques anti-migratoires de Sessions tout en collaborant avec le sénateur républicain Charles Grassley qui était le président de ce comité judiciaire, et était du même bord. Deux assistants de Grassley étaient Francis Cissna et Kathy Nuebel Kovarik, et quand Trump est arrivé au pouvoir, tous trois se sont retrouvés au Department of Homeland Security dès le printemps 2017, Cissna comme directeur des services d’immigration (USCIS), remplaçant Leon Rodriguez, notre témoin-expert au procès, et Kovarik comme chef de l’Office of Policy and Strategy de l’USCIS.
Nous avons déjà montré comment Kovarik a fait pression sur son staff au DHS pour obtenir des données négatives – notamment de criminalité et d’aide publique – sur les TPS Haïtiens. Cissna, quant à lui, un juriste – et très brièvement fonctionnaire au consulat étatsunien à Port-au-Prince – était déjà sous le sénateur anti-immigration Grassley un partisan d’une ligne dure sur l’immigration, ayant envoyé au moins 93 demandes au DHS sur des sujets d’immigration, au point que le secrétaire de l’époque, Jeh Johnson, sous Obama, a écrit fin 2015 à Grassley “pour lui dire que les enquêtes empêchaient ses fonctionnaires de faire leur travail. Une lettre de novembre 2015 demandait des informations ‘détaillées’ sur 250.000 immigrants – et donnait à l’agence [USCIS] deux semaines pour répondre. Certaines personnes de l’agence trouvaient ces lettres particulièrement hostiles. ‘Elles sont devenues très détaillées, presque des lettres péjoratives, avec des informations sur des agences qu’un agent ordinaire du Sénat n’aurait pas connaissance”. Mais Cissna était motivé et avait déjà travaillé au DHS.
Lee Cissna: l’Amérique n’est plus une “nation d’immigrés”
“Les lettres de Grassley écrites pendant le mandat de Cissna ‘montrent une vision globale anti-immigrée’”, conclut Stephen Yale-Loehr, professeur de droit de l’immigration à Cornell qui les a étudiées.
De retour au sein du DHS, maintenant comme directeur de l’USCIS, nommé par Trump – à la campagne de qui il était volontaire – Cissna n’a pas perdu de temps pour “transformer son agence en un organe de contrôle plus efficace et moins en prestataire de services”. On a vu qu’il a changé la mission des services d’immigration qui n’est plus de faire de l’Amérique une “nation d’immigrés”, mais de “protéger son intégrité… sécuriser la patrie et respecter nos valeurs». Depuis l’arrivée de ce zélé serviteur de Trump, “Il est devenu plus difficile pour les immigrants d’entrer légalement aux États-Unis et d’y rester une fois arrivés”.
Il est ironique de remarquer que la mère de Cissna, est une immigrante péruvienne, sa belle-mère a émigré aux Etats-Unis d’Amérique comme réfugiée palestinienne en 1957 et il parle espagnol à ses deux jeunes enfants… Pareil pour Stephen Miller de qui l’arrière grand-père, Sam Glosser, a émigré aux Etats-Unis d’Amérique en 1906 en fuyant de violents pogroms anti-juifs et la conscription forcée dans l’armée du tsar de Russie…
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(A suivre)