Vote du Conseil Présidentiel haïtien contre Maduro à l’OEA !

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Aujourd’hui, la domination impérialiste et la survie du système capitaliste se font au prix de la destruction de certains pays défendant leur souveraineté, leur dignité en refusant d’être l’arrière cour de l’impérialisme ou de se soumettre aux diktats, et à l’ingérence systématique des Etats-Unis d’Amérique. C’est le cas de la République du Venezuela qui, depuis l’avènement de la Révolution bolivarienne d’aspiration socialiste impulsé par son feu leader charismatique Hugo Chavez Frias, ne cesse d’être agressée par l’impérialisme occidental et ses laquais locaux de la bourgeoisie et pour enfin faciliter l’accès au pillage des puits de pétrole aux entreprises américaines.

Cette confrontation est l’expression d’une contradiction majeure existant entre les objectifs d’un pouvoir au service du peuple vénézuélien et l’opposition politique à la solde de la bourgeoisie locale et du capitalisme international dont le but principal est de renverser le gouvernement conduit par le Président Nicolas Maduro.

Il est malheureux de constater qu’à la suite de  la dernière élection  présidentielle, une nouvelle fois, les Etats-Unis lancent une nouvelle offensive à l’égard du Venezuela. Le Secrétaire d’État américain, Antony Blinken, dans un communiqué a déclaré que : « Compte tenu des preuves écrasantes, il est clair pour les États-Unis et, surtout, pour le peuple vénézuélien, qu’Edmundo González Urrutia a remporté le plus grand nombre de voix lors de l’élection présidentielle du 28 juillet au Venezuela». Quel prétexte pour un pays qui se prétend être le champion de la démocratie, mais ne l’admettant seulement que quand elle est conforme à ses intérêts néocoloniaux et capitalistes !

Cette déclaration de Blinken cache, en fait, des desseins inavoués et dangereux. Précédée par une campagne orchestrée et menée tambour battant avec les complicités tacites de certains pays de l’Organisation des États Américains (OEA) et de l’Union européenne (UE) elle n’a surpris, en vérité, personne. Fidèle aux pratiques des puissances impérialistes qu’ils incarnent, certains pays soumis de l’OEA tels que: l’Argentine, le Canada, le Chili, le Costa Rica, la République dominicaine, l’Équateur, le Salvador, le Guatemala, la Guyane, Haïti, la Jamaïque, le Panama, le Paraguay, le Pérou, le Suriname, et l’Uruguay, favorables aux volontés de l’Oncle et de leur Tuteur ont tous choisi de voter tête baissée sous la pression des États-Unis une Résolution cynique pour procéder à une vérification complète des résultats du scrutin.

Heureusement, avec un décompte final de 17 voix pour, aucune contre, la Résolution a échoué. Bravo aux pays frères d’Antigua-et-Barbuda, Bahamas, Barbade, Belize, Bolivie, Brésil, Colombie, Grenade, Honduras, Saint-Kitts-et-Nevis et Sainte-Lucie, qui par principe, ont fait abstention. Sans oublié ceux qui se sont absentés pour ne pas être complices de cette mascarade : La Dominique,  le Mexique, Saint-Vincent-et-les Grenadines et Trinité-et-Tobago.

En revanche, rien d’étonnant de la trahison d’Haïti à travers son Conseil Présidentiel, cet Exécutif croupion composé des partis et d’organisations montrant davantage leur vrai visage, notamment Fanmi Lavalas, Pitit Desalin et le groupe Montana. Ils se sont nettement démasqués. D’ailleurs leur servilité d’allégeance à l’égard de l’impérialisme les a discrédités jusqu’à perdre toute confiance de la population.

Ce n’est pas la première fois que des gouvernements fossoyeurs d’Haïti se sont rangés du côté des États-Unis pour discréditer le peuple vénézuélien et le gouvernement de Nicolas Maduro jusqu’à le qualifier en 2019 d’« illégitime ». En ce temps-là, ces nouveaux imposteurs critiquaient vertement Jovenel Moïse et tiraient à boulets rouges sur le PHTK. Aujourd’hui,  se sont ces mêmes charognards qui font partie d’une alliance contre-nature pour avoir un pouvoir ayant la bénédiction des Etats-Unis. Voilà pourquoi, ils se sont tous alignés sur la position de Washington sans le moindre signe de résistance. Cette action doit être considérée comme une attaque du Conseil Présidentiel de Transition contre un pays progressiste également contre les peuples haïtien et vénézuélien dans la mesure où Haïti est en quelque sorte la mère du Venezuela.

De ce fait, la souveraineté et l’indépendance vénézuélienne menacées ne plairaient certainement pas à Jean-Jacques Dessalines, Francisco de Miranda, Alexandre Pétion et Simon Bolivar.  Dans ces circonstances, le seul crime de la Révolution bolivarienne a été de défendre le droit des masses laborieuses et d’améliorer leur sort au quotidien face aux effets dévastateurs du monstre capitaliste, l’impérialisme américain.

Jusqu’où ira cette dérive du Conseil Présidentiel de corruption, ailes gauche et droite confondues qui n’agit point au nom du peuple haïtien mais de celui de l’oligarchie rétrograde, réactionnaire et de leurs alliés corrompus de la classe politique traditionnelle ?

Haïti, on le sait est en ruine, mais avec de dirigeants pareils, elle ne pourra aller nulle part puisqu’ils n’ont pas conscience que la lutte vénézuélienne est aussi la leur. Et que la résistance bolivarienne devrait constituer un exemple pour tous les peuples combattant pour un idéal de dignité, de respect pour imposer enfin leur identité nationale et faire triompher la cause des peuples opprimés et des exploités.

Le mépris des masses populaires, c’est bien là le maître mot expliquant le mieux la collusion criminelle des membres du Conseil Présidentiel et des partis politiques qu’ils représentent. Les masses ouvrières haïtiennes ne peuvent compter que sur leurs propres forces pour résoudre la situation qui s’empire. Elles doivent agir vite contre cette classe dirigeante avant qu’il ne soit trop tard, c’est-à-dire, écarter cette élite pourrie et les impérialistes de façon à prendre elles-mêmes le pouvoir et le contrôle du pays.

L’administration coloniale d’Haïti n’a pas osé saluer et reconnaitre la victoire électorale et la réélection du Président Nicolas Maduro car elle mise sur la déstabilisation du Venezuela en votant contre lui à l’OEA. Le peuple haïtien pour sa part a réaffirmé lui-même sa solidarité ferme, entière et inébranlable envers les dirigeants vénézuéliens et les avancées démocratiques, les réformes sociales et économiques réalisées par la Révolution bolivarienne et chaviste au profit des plus pauvres. Haïti et le Venezuela, n’ont qu’une lutte commune et un ennemi commun : l’impérialisme !

Vive la révolution bolivarienne ! Vive la révolution socialiste haïtienne à naître !

 

 

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