Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk vient de passer 2 jours en Haïti sous l’invitation du régime de facto que dirige sous les ordres du Bureau Intégré des Nations-Unies (BINUH), le Premier ministre Ariel Henry.
Selon Türk, sa présence témoigne de sa volonté d’accompagner les autorités haïtiennes, de façon à les stimuler à changer la donne en ce qui a trait aux mauvais traitements que subit la population, en ce qui a trait aux violations systématiques des droits de l’homme. Un peuple dont la grande majorité, 90% vit dans le chômage. Et la minorité qui a eu le privilège d’être employé ne peut pas vivre avec son salaire tellement celui-ci est insignifiant et ne peut répondre aux couts de l’inflation qui ne cesse de grimper.
Une population sans le droit à la vie et à la santé puisque les médecins du plus grand centre hospitalier du pays sont actuellement en grève réclamant un salaire décent et des conditions de travail améliorées.
Les policiers n’ont aucun encadrement même pas pour leur sécurité et subissent les mêmes exploitations salariales comme tout ouvrier. Ces types de violations de droits humains n’ont pas été au menu de la visite du Haut- Commissaire. Car, il était évident que la raison principale de cette visite est d’aligner toutes les pendules sur la même heure : à l’heure de l’occupation militaire d’Haïti.
Justement, après les propositions des Etats-Unis, du Canada, de l’Union Européenne, du CELAC, et autres, il a fallu d’autres intervenants pour renforcer le son de cloche de l’intervention militaire. Ainsi, le Haut commissaire était venu apporter sa contribution.
Il a bien joué sa partition et quelques minutes avant son départ à l’aéroport international Toussaint Louverture, il a présenté les vrais motifs de sa visite avec le même refrain international : « l’augmentation de la violence extrême des gangs est un cauchemar vivant » Et pour remédier à cela il nous faut « le déploiement urgent et sans délai d’un appui technique et militaire aux côtés de la Police nationale ».
« Les problèmes sont vastes et accablants, mais pas insurmontables ». A quel problème fait-il référence ? Justement pas à un pays privé de toutes entreprises nationales. Pas à un peuple au bord de la faim, privée d’eau potable, d’électricité ; mais la situation désespérée qu’il a constatée l’oblige à appeler la communauté internationale à « envisager d’urgence le déploiement d’une force spécialisée ».
Volker Türk a laissé Haïti le vendredi 10 février. Au cours de son passage, il a eu le temps de se rendre à Ouanaminthe dans le Nord-Est, où il a eu plusieurs rencontres avec les autorités locales et certaines organisations de la société civile.
[…] Volker Türk a visité Haïti ! Haiti Liberte […]
[…] US proposal. Earlier this week, the United Nations High Commissioner for Human Rights Volker Türk called upon the international community to “urgently consider the deployment of a specialized force,” thus betraying his mandate which […]
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