Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk qui a visité Haïti au mois de février 2023 dans le but de promouvoir une intervention militaire dans le pays vient de désigner mercredi dernier un Expert des droits de l’homme en Haïti, à la suite d’une demande du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies.
En effet, le 4 avril, le Conseil a justement adopté une résolution appelant à la nomination d’un expert indépendant des droits sur Haïti. Et le ressortissant américain William O’Neill a été l’heureux désigné le mercredi 12 avril 2023 pour une période d’un an renouvelable par le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme. Cette mesure vient au moment où certaines organisations de droits humains en Haïti font la pluie et le beau temps au sein de l’administration judiciaire et pénitentiaire. Même la police nationale d’Haïti n’est pas épargnée, elle fonctionne sous coupe réglée de ces entreprises et de ces agents criminels portant le masque d’agents de droits humains. Au lieu de défendre les droits élémentaires de certains citoyens, ils sont en train de violer leurs droits. Des citoyens surtout ceux des classes défavorisées sont de préférence victimes de ceux-là qui devraient les aider.
Certaines organisations de droits humains possèdent même leurs propres entreprises de gangs pour perpétrer le phénomène du kidnapping contre rançon et ils seront les premiers à produire des rapports pour dénoncer et émettre des plaintes contre des cas de kidnapping. Qui pis est, ils accusent à tort ou à raison n’importe qui. Leur seule vocation est de faire de l’argent dans n’importe quelles conditions.
Certaines organisations sérieuses ont applaudi et accueilli cette nouvelle opportunité, on peut citer à titre d’exemple l’Office de la protection de la citoyenne et du citoyen (OPC) et le Centre d’analyse et de recherche en droits humains (CARDH), tous deux ont salué cette nomination.
L’OPC dit « espérer que cette nomination pourrait faire agiter davantage la question des droits humains, avec les cas les plus emblématiques, notamment celui de l’assassinat, le mercredi 7 juillet 2021, de l’ancien président de facto Jovenel Moïse et d’autres violations graves des droits humains. »
Le Centre d’analyse et de recherche en droits humains (Cardh) pour sa part indique : « La désignation de William O’Neill, comme nouvel expert indépendant sur la situation en Haïti, contribuera aux efforts des organisations de droits humains et d’autres mécanismes visant à sensibiliser sur l’accélération des violations des droits humains en Haïti, notamment à travers les rapports périodiques, qui seront présentés au Conseil des droits humains, au-delà des autres mécanismes qui existent ».
Par contre, il y en a d’autres surtout, celles les plus influentes ou de grande renommée qui sont restées muettes, sans siffler un mot. Est-ce que cela signifie qu’elles n’auront plus la latitude de faire tout ce qu’elles veulent, quand il s’agit de contrôler ou de corrompre le domaine des droits humains.