Le jeudi 11 mai 2017 dernier à l’annexe du Ministre de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales (MICT) au Champs de Mars, le président inculpé Jovenel Moise flanqué de son Ministre de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales, le Dr Max Rudolph SAINT-ALBIN ont installé un Bureau des Doléances sociales au Ministère de l’Intérieur, en présence du Directeur Général de ce Ministère, Fednel MONCHERY, un cadre du PHTK. Il sera dirigé par Sabrina DEMASTHIL, Berthony JEAN PAUL et Lindsay Rashana LOUIS.
Quel serait le vrai rôle de ce bureau comme l’indique Jovenel dans son discours de circonstance comme quoi ce bureau « vise à intégrer les forces vives de la nation ayant consenti des sacrifices, pour son élection et à remettre le pays sur les rails de la dignité et du travail, à l’instar des chantiers lancés dans l’Artibonite par le biais de la “Caravane du Changement “ » N’est-ce pas à une affaire de partisannerie que le président veut réduire l’administration de l’Etat ? En ce sens, ce bureau sera effectivement aux services des membres du PHTK.
Cependant, le président pour masquer le vrai rôle de ce bureau a également souligné que “La mission de ce Bureau, est de permettre d’adresser de manière célère, efficace et efficiente, les atténuer le niveau de précarité qui pèse sur une large frange de la population haïtienne »
Ils ont également profité pour installer un autre bureau appelé “Commission des activités sociales et d’assainissements ”, rattachée au SMCRS. Les trois membres titulaires sont Galate SAINT JACQUES, Lesly CHARLES et Marie Nerlande DESIR.
Pour couronner le tout, le ministre de l’Intérieur en présence du Directeur Général de ce Ministère, Fednel MONCHERY, un cadre du PHTK., Docteur Max Rudolph SAINT-ALBIN, a pour sa part indiqué « que le Bureau des Doléances sociales devra s’atteler principalement à recueillir les revendications sociales exprimées dans l’ordre, la discipline et dans le respect de la loi. Ce Bureau est un outil en plus pour le MICT, en vue de travailler au plus près de la population, en particulier des catégories les plus vulnérables qui ont besoin d’une attention soutenue de l’Etat haïtien. »