Alors que la seconde séance de mise en accusation du Président de la République, Jovenel Moïse, n’avait même pas eu lieu puisque le président de la chambre des députés, Gary Bodeau, l’avait remise en continuation pour cause d’insécurité. « Il n’y pas assez de sérénité dans la salle ainsi qu’à l’extérieur du parlement pouvant favoriser le déroulement de la séance, le bureau va se réunir pour fixer une nouvelle date »
Le porte-parole du secteur démocratique et populaire de l’opposition, Me André Michel, vient de suggérer aux députés accusateurs de Jovenel Moise pour crime de haute trahison de l’inviter à venir se défendre à la prochaine séance au Parlement. Une telle déclaration montre l’aspect théâtral de cette mise en accusation. « On ne peut pas accuser une personne sans donner à celle-ci l’opportunité de se défendre » a-t-il fait savoir.
Pendant que la séance de mise en accusation du président Jovenel Moïse est mise en continuation, la commission spéciale chargée de vérifier les pièces du Premier ministre nommé et de son cabinet ministériel, poursuit de son côté son travail à la chambre des députés pour le grand rendez-vous de présentation de la politique générale de Fritz William Michel.