Risque couru par le banditisme politique avec ses protecteurs !

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Les stratèges capitalistes ne se sont pas contentés de piller le pays, mais de mettre au pouvoir un laquais, un trafiquant de toutes sortes avec mission de détruire le peu qui nous restait de symbole de dignité et de valeur patriotique.

S’il fallait une preuve de plus de la nécessité de certaines grandes puissances de nous humilier davantage,  l’imposition de Michel Martelly qui a été justement fait avec précision et détermination en fournit une de taille de manière que nous ne soyons jamais en mesure de détourner leur complot.

On aurait tort de s’imaginer que les masses populaires haïtiennes resteraient passives, résignées, démoralisées face à cette agression corruptrice utilisée en tant que programme politique avec la complicité concrète, agissante, organisée des puissances impérialistes, notamment des Etats-Unis.

Le problème de la corruption des fonds de Petro caribe qui se pose avec plus d’acuité que jamais illustre l’un des aspects les plus édifiants, mais certainement pas les moins surprenants du problème auquel fait face de tout temps le pays. Mais il faut reconnaitre que les atouts que détiennent les puissances impérialistes sont multiples et formidables. En ce sens,  il est nécessaire de redoubler d’énergie et d’efforts à tous les niveaux pour que le conflit ne continue pas à s’enliser et que la lutte qui se poursuit ne fasse pleinement place à une négociation sinon un jugement de façade en guise d’un procès en bonne et due forme basée sur le respect des intérêts et des droits du pays.

Dans l’état actuel des choses, le combat contre le banditisme doit être une volonté collective commune, de façon à prendre le taureau par ses cornes pour essayer de l’abattre.

Le problème de la corruption des fonds de PetroCaribe qui se pose avec plus d’acuité que jamais illustre l’un des aspects les plus édifiants, mais certainement pas les moins surprenants du problème auquel fait face de tout temps le pays.

La mobilisation populaire est toujours  le meilleur remède pour l’arrogance capitaliste. Ainsi, la bête impériale, commanditaire par excellence de la corruption comme moyen politique, peut paraitre gênée, puisque ses tentacules ont été pris la main dans le sac du Petro Caribe ; elle ne saurait permettre ou tolérer aussi facilement une défaite politique. Pour éviter une telle honte, il se peut qu’elle lâche certains pions même si ce n’est pas pour aboutir à un procès normal ; elle procéderait alors à une élimination expéditive de certains individus qu’elle pourrait trouver gênants, inutilisables une façon à ne pas perdre la face. Elle est toujours soucieuse de faire oublier ses tares congénitales pour s’assurer un semblant de légitimité pour son énorme appareil répressif. Car l’impérialisme n’a jamais eu d’amis mais bien des intérêts à défendre ; et tout revirement populaire inattendu est susceptible de menacer sérieusement ses intérêts vitaux.

Dans cet ordre d’idées, un Martelly, un Lamothe, un Laleau pour ne citer que ceux-là, peuvent se voir à la rigueur trahis par les forces obscures de façon à barrer la route à un vrai procès porteur de changement qui pourrait même démasquer le rôle d’une main invisible qui tire les ficelles de la corruption et du banditisme politique.

Un mec arrogant de la trempe de Michel Martelly ne saurait être épargné. Se taire lui est impossible puisqu’il en est incapable, c’est au-delà de lui-même, il n’a pas la faculté d’avoir honte et n’a pas une conscience humaine. Ses insolences et ses impertinences sont dignes d’un animal domestiqué qui ne peut agir autrement.

Le risque est là ; mais il n’arrivera pas tout de go sans que la mobilisation ne définisse  elle-même un certain objectif. Si la mobilisation n’exige rien et ne joue pas carte sur table, la bataille contre le banditisme organisé ne durera pas longtemps. Il faut aller au fond de cette criminelle déviance, pour en extirper  toutes les scories, toutes les aberrations et la remplacer par du propre, des valeurs morales imparables qui correspondent à une authentique et saine  alternative à la politique immorale en cours.

C’est une telle inébranlable détermination, une telle conviction profonde qui doit animer les acteurs de la campagne déclenchée pour enfin mettre le grand maitre de la corruption et tous les autres corrupteurs le dos au mur. Pour en finir avec le banditisme politique, il est impératif d’exposer de façon diligente ses pratiques politiciennes immorales au grand public, de les casser, de placer les coupables devant le fait accompli de leurs méfaits et de les forcer, sous la pression populaire, à capituler.

 

 

 

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