La famille G9 et alliée formant le Conseil Présidentiel de Corruption a été accusée d’avoir pris l’argent des oligarques pour placer un Premier Ministre à leur goût. Suite à des pressions de l’ambassade américaine, et par peur d’être découverts, ils ont été obligés de prendre Garry Conille et six mois plus tard, ils ont placé au poste la marchandise de la bourgeoisie en la personne de Alix Didier Fils-Aimé.
Ces messieurs et dames du Conseil Présidentiel ont de nombreuses actions louches à leur actif. De plus, ils ont kidnappé les fonds du service de renseignement du Palais National et les partagent chaque mois entre eux.
Le jeu est si beau, qu’en plus de l’accusation de trois d’entre eux dans le braquage de la Banque Nationale de Crédit, ils viennent d’embaucher illégalement le 12 novembre dernier à leur entreprise de corruption, par une ordonnance signée entre autres par les conseillers présidentiels Louis Gérald Gilles, Smith Augustin et Emmanuel Vertilaire, le juge d’instruction Jean Wilner Morin, désigné comme corrupteur ou protecteur du citoyen par intérim.
C’est le jeudi 21 novembre, à Delmas 33, qu’a eu lieu l’investiture du nouveau corrupteur ou protecteur du citoyen par un transfuge de la gauche à la droite réactionnaire pro-impérialiste, le ministre de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle, l’opportuniste Antoine Augustin.
En effet, Morin a pris le contrôle de l’Office de protection du citoyen (OPC) en remplaçant Renan Hédouville dont le mandat de sept ans est arrivé à échéance, mais les dispositions de la Constitution n’ont pas été appliquées correctement dans cette passation de pouvoir, c’est-à-dire dans le respect et l’application des règles de procédure fixées par la loi.
La cérémonie s’est déroulée en présence des membres du Conseil supérieur de la magistrature (CSPJ), du directeur général de l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC), Hans Ludwig Joseph ; ainsi que des dirigeants d’organisations de défense des droits humains, comme Camille Occius de l’Organisation des Citoyens pour une Nouvelle Haïti (OCNH) et des représentants du Réseau National de Défense des Droits Humains de l’authentique corrompu Pierre Espérance dont Morin est un allié sûr, pour ne pas dire un complice.
Pierre Espérance a applaudi des deux mains l’arrivée de Jean Wilner Morin comme protecteur du citoyen. La satisfaction de Pierre en dit long, elle indique probablement que les affaires de sa forte association criminelle opérant dans le pays sous couvert de défense des droits humains seront bientôt plus avantageuses qu’auparavant. Il a même confirmé que c’est lui qui a limogé Renan Hédouville à la tête de l’OPC pour mauvaises affaires. Ne soyons pas surpris, car cette association criminelle a en réalité ses propres juges, ses propres avocats, ses propres policiers, ses propres médias et journalistes pour relayer sa propagande criminelle.
Nous prenons acte du témoignage d’une des victimes de cette association criminelle, en la personne de Sherlson Sanon. Ce dernier avait indiqué dans une conférence de presse, le mardi 4 juillet 2023, dans les locaux de l’Hôtel Surprise situé à Delmas 75, que dans le cadre du coup monté et mené par Pierre Espérance contre Edo Zenny et Joseph Lambert, Me Mario Beauvoir et le juge Morin lui avaient demandé d’endosser tous les mensonges de Pierre Espérance.
En vérité, « Morin m’avait invité à mentir contre d’autres pour assouvir les obsessions criminelles de son ami Espérance », avait-il déclaré.
Faut-il donc en conclure que l’ancien juge d’instruction Jean Wilner Morin, qui est présenté comme un juge intègre, est un employé, sinon un pion de l’association de malfaiteurs dirigée par le directeur exécutif du Réseau national des droits de l’homme (RNDDH), Pierre Espérance. Et c’est lui que le Conseil présidentiel vient de placer comme corrupteur ou protecteur du citoyen.