Pleins Feux sur : Bobby Raymond

« La basse dans l’âme » | (P-au-P - ?)

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Bobby Raymond a su faire la démonstration d’autant de flair que de pertinence dans l’art de jouer de la basse.

Un autre musicien qui a su faire la démonstration d’autant de flair que de pertinence dans l’art de jouer de la basse. En mettant le grappin sur un jeu limpide et illustré ; concocté à partir d’une initiation florissante. Spécialement du milieu didactique des H.S new-yorkais où il a débuté. En plus d’avoir bénéficié du savoir- faire et de l’expérience d’illustres devanciers comme Raymond Sicot qui l’ont pris sous leurs ailes. De là, une ascension hâtive pour un bassiste précoce qui ne s’est pas attardé pour se faire repérer. Entre temps, les sollicitations sont de mise et les ‘’stints’’ se multiplient. En plus d’avoir trouvé abri auprès des frères Denis et Dernst Emile qui commencent à prouver leur prépondérance dans l’arène musicale new-yorkaise.

De cet encadrement, il a pris part à l’expérience du groupe « Mistik » ; explorant un fusionnement konpa-rasin avant la lettre et, qui n’a pas fait tâche d’huile. Infusant une approche qui a trouvé ses repères dans la genèse du pop, du funk de la soul music entre autres. A l’étape subséquente, Bobby s’est rallié au groupe « Astros » de NY, brûlant ses derniers feux. S’appliquant par la suite à peaufiner son art dans des associations hautement majeures. Spécialement, en s’acquittant en ‘’jazzman’’ ; l’autorisant à côtoyer les adhérents du ‘’Village’’ où il a aussi fait son nid. Il s’est aussi illustré comme bassiste du grand Ansy Dérose lors de ses tournées dans la diaspora.

En plus d’être amplement demandé par différents secteurs pour son jeu syncrétique qui lui permet d’explorer autant d’approches. Aussi bien que du konpa contemporain, dans une longue collaboration avec le groupe « Zin », au sein duquel il a constitué un atout considérable. Instillant sa touche nuancée et apportant l’allure et l’équilibre du tempo dans cette musique ondulante dont il a saupoudré quelques albums qui ont installé le groupe à l’avant-scène de la nouvelle génération. Avant qu’il prenne congé de cette formation, en apportant lui-même son propre remplaçant, le jeune bassiste Youyou Legagneur. Pour aller s’acquitter dans des randonnées plus complexes.

Après avoir donné de la suite à ses idées, il a rebondi au sein du « Blues in Red Band » du jazzman acclamé Bouyou Ambroise. Explorant les sortilèges du jazz, du blues et de leurs dérivés. Des paramètres incorporant les multiples polyrythmiques de la musique traditionnelle haïtienne. Une approche dont il s’est depuis dédié et, prenant peu part à la musique de climat. Même si un petit détour avec le « NY All Stars » l’a un peu remis dans le bain. Pour revenir à ses tics jazzistiques, et ne donnant plus signe dans les milieux ambiants. Probablement trop occupé à pêcher dans des mers plus abondantes.

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