Elle n’est pas la première victime et sans doute elle ne sera pas la dernière. Le dimanche 14 juillet dernier Mme Marianie Morantus, 32 ans, enceinte de 7 mois, ressentait un malaise et s’est rendue à l’hôpital de l’OFATMA pour les soins nécessaires.
Malheureusement après consultation, les médecins ont découvert que le bébé qu’elle portait était déjà mort et alors elle a subi une césarienne pour enlever le bébé mort. En pleine opération, tout à coup, sans aucun signal, l’électricité est interrompue et dans l’immédiat on a le temps de recourir à la génératrice de l’hôpital.
Peu de temps après, l’EDH a rétabli l’électricité et l’hôpital a refermé son moteur électrique. Une deuxième coupure de l’EDH survint et celle-là n’a donné aucune chance à Marianne et aux responsables de rallumer leur énergie interne et la fatalité s’est imposéee. Madame Morantus s’est rendu l’âme !
N’est-ce pas un cas flagrant de négligence grave de la part de l’administration de l’électricité du pays qui prend du plaisir à couper le courant électrique sans tenir compte des précautions à prendre aux zones d’urgence comme les hôpitaux.
De ce crime qui en est réellement responsables, l’OFATMA a sa part de responsabilité tout comme la compagnie de l’électricité d’Haïti, mais le grand responsable reste l’Etat haïtien représenté par le président Jovenel Moïse qui avait promis d’électrifier le pays 24 heures sur 24, en 24 mois, qui n’a pas tenu ses paroles ni procurer une électricité adéquate non pas à temps partiel mais permanente au sein des services de santé.
L’autre complice de cette assassination reste les bailleurs de fonds particulièrement le FMI refusant catégoriquement à l’Etat haïtien de subventionner le mode de fonctionnement de l’Electricité d’Haïti (EDH).
Alors n’est-ce pas le moment de réclamer aux dilapidateurs des fonds de PetroCaribe, les milliards de dollars volés au peuple haïtien.