Ce n’est pas l’image du pays que l’actuel gouvernement dirigé par le mercenaire, le blanchisseur d’argent imposé par les Etats-Unis, Jovenel Moise, salit mais sa propre image. Tout le grand monde progressiste, anti-impérialiste sait qu’Haïti et la majorité de son peuple en aucune circonstance ne saurait se désolidariser du peuple frère du Venezuela et de son gouvernement légitime pour satisfaire les intérêts mesquins et sinistres des voleurs de grand chemin que représente l’administration de Donald Trump.
Ainsi ce mardi 9 avril 2019 aux enceintes souillées de l’Organisation des États américains (OEA), une organisation régionale qui ne fonctionne que sous les diktats des Etats-Unis, trente-quatre membres se sont réunis, des sous-hommes en fait, à l’instar du Secrétaire général de l’OEA, Luis Almagro, et un certain Léon Charles d’Haïti. Ce dernier a récidivé, en votant une fois encore pour cautionner l’expulsion de Jhon Rafael Guerra Sansonetti, représentant du gouvernement légitime du Venezuela auprès de l’OEA. Cela dérangera-t-il le Venezuela ? Au contraire, nous pouvons prendre en exemple le cas de Cuba qui a été exclue de cette institution pourrie mais cela l’a rendue plus forte, plus représentative dans le monde et pendant qu’Haïti reste toujours délabrée et son état ne fait qu’empirer davantage.
9 pays sont restés attachés à leur idéal de résistance et n’ont pas vendu leur âme, il s’agit de l’Antigua-et-Barbuda, la Bolivie, la Dominique, la Grenade, le Mexique, le Saint-Vincent-et-les Grenadines, le Suriname et l’Uruguay. Nous leur disons Bravo !
Pourtant, par 18 voix pour, l’Argentine, le Bahamas, le Brésil, le Canada, le Chili, la Colombie, le Costa Rica, l’Équateur, le Guatemala, la république d’Haïti, le Honduras, la Jamaïque, le Panama, le Paraguay, le Pérou, la République dominicaine et la Sainte-Lucie ont rejoint les Etats-Unis pour accepter Gustavo Tarre comme représentant permanent d’un individu en la personne de Juan Guaidó, non pas de son pays le Venezuela.
Ont fait abstention : la Barbade, le Salvador, la Guyane, le Nicaragua, le Saint-Kitts-et-Nevis et la Trinité-et-Tobago et la Belize elle-même s’était déclarée absente.
Aux Nations-Unies, en réponse à une requête de Guaidó, le 31 janvier dernier, Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a confirmé net et clair que les Etats de l’Assemblée générale des Nations unies et du Conseil de sécurité ne reconnaissent que Nicolás Maduro comme président constitutionnel et légitime du Venezuela.