Suite aux attaques racistes du président des Etats-Unis, Donald Trump, les haïtiens ont marqué la première commémoration du « Martin Luther King Day » sous l’ère Trump, le lundi 15 janvier, jour férié en mémoire du leader noir américain défenseur des droits civiques, auteur du célèbre discours « J’ai un rêve » par une grande manifestation non seulement à New York, mais dans d’autres villes pour dénoncer les propos discriminatoires du locataire de la Maison blanche.
Près de douze milles haïtiens hommes, femmes et enfants, avec leurs drapeaux, fanions et des pancartes avec des slogans hostiles à Trump ; ainsi que d’autres peuples victimes de la Caraïbes, de l’Amérique Centrale et particulièrement des progressistes de différentes nationalités s’étaient rassemblés lundi à Times Square pour dire leurs quatre vérités à Donald Trump pour avoir osé prononcer des propos humiliants à l’égard du peuple haïtien.
Des politiciens en ont profité pour montrer aux haïtiens qu’ils sont solidaires à leur cause tels que le maire de la ville Bill de Blasio et tant d’autres. Après avoir manifesté à Times Square, des gens ont marché jusqu’au Trump Tower situé au 721-725 Fifth Avenue, entre les 56e et 57e rues à Manhattan.
A Miami, West Palm Beach les haïtiens ont également manifesté d’autant que le salaud de président était à son club de golf. Environ 500 personnes avaient fait le déplacement pour le dénoncer.
C’était le prélude d’une campagne entamée pour exiger de Trump qu’il dégage. Ainsi le 19 janvier, partant de Brooklyn, l’organisation créé en la circonstance « Mouvement 1804 pour la défense de tous les immigrants » a lancé une grande marche de Brooklyn à destination de Manhattan pour donner à Trump la monnaie de sa pièce.
Ainsi, à partir de 8h du matin, les manifestants se rassembleront au Grand Army Plaza avant de loger Flatbush Ave à 9h, la tête altière et hauts les fronts, grenadiers à l’assaut pour traverser le pont de Brooklyn et s’arrêter devant le Building de l’Immigration au 26 Federal Plaza. Là, les manifestants dénonceront l’administration Trump qui se sert de cette institution contre les travailleurs venant des pays appauvris par l’impérialisme, avant d’atteindre la destination finale le bâtiment de Donald Trump au numéro 40 Wall Street où plusieurs personnalités politiques, syndicales prendront la parole.
Le Mouvement 1804 pour la défense de tous les immigrants exige:
1) Les excuses publiques du président Donald Trump à tous les Haïtiens, Salvadoriens, Africains et Afro-Américains pour ses propos racistes.
2) La résidence permanente aux États-Unis pour tous les titulaires de statut de protection temporaire (TPS) actuellement aux États-Unis.
3) Des réparations pour plus d’un siècle de crimes américains contre le peuple haïtien , son exploitation et pour l’introduction par l’ONU du choléra en Haïti.
4) Des dispositions pour mettre fin à toutes les formes de profilage racial et de terreur policière aux États-Unis, surtout à l’encontre des personnes noires et brunes.
5) La fin de l’occupation militaire d’Haïti par l’ONU (aujourd’hui connue sous le nom de MINUJUSTH) et de l’ingérence des États-Unis dans les élections haïtiennes.