L’ONA, une richesse endormie non exploitée…

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Les bureaux de l’ONA ne sont pas accessibles aux malheureux surtout ceux issus à l’intérieur des différentes sections communales du pays.

L’ONA c’est l’une des institutions autonomes la plus ancienne du pays, elle est surtout renommée par sa politique salariale et ses subventions dans les activités sociales du pays,  cependant, le désintéressement de la bonne gouvernance des dirigeants, le déficit des compétences ou  du moins l’influence de la politique active sur nos institutions publiques ont depuis toujours et actuel, des impacts néfastes sur le développement endogène et la bonne gouvernance de l’ONA.

Il faut mentionner qu’il y a des problèmes d’ordre plus structurel que conjoncturel au sein de l’ONA,  soit sur le plan des règlements intérieurs et d’organigramme, soit sur le plan administratif et financier, soit sur le plan d’accessibilité aux produits de l’ONA, ou du moins sur le plan technologique et gestion des données sensibles ou encore sur la gestion directe des personnels de l’institution  notamment de doter tous les employés de l’ONA un espace adéquat afin de bien faire leurs travaux surtout ceux qui sont dans les villes de province. 

Sincèrement, il faut éviter de mettre des militants politiques sans aucune qualification et compétence dans les institutions étatiques du pays (surtout dans les postes décisifs du pays)  notamment dans les bureaux de l’ONA dans tout le pays. A Jacmel par exemple, sous l’influence d’un sénateur populiste,  on a constaté des problèmes de gestion des ressources humaines et de l’espace de travail. La majorité des employés ne trouve pas un espace approprié pour exécuter leurs tâches quotidiennes bien que nous savons pertinemment qu’il n’existe aucune répartition et  description des taches vraiment (c’est le désordre total, c’est un véritable « galimatias payas »). Les personnels Jacméliens sont restés debout sur la galerie de ladite institution parfois même au milieu de la rue afin d’écouler le temps de travail ou pour faire écouler une grande partie de la durée du travail, sans compter que les bureaux de l’ONA ne sont pas accessibles aux malheureux surtout ceux issus à l’intérieur des différentes sections communales du pays. 

Ce Sénateur-là,  n’est pas un spécialiste en gestion et en administration, il pose toujours des actions réactionnaires restreints, égoïstes, populiste et sans fondements, en vue d’exploiter l’ignorance de ce peuple afin de bénéficier d’un vote populaire misérable, sans conscience et  état d’âme sur une grande partie de cette couche défavorisée du Sud’Est qu’il a créé depuis plus de 25 ans. Chaque citoyen qui a bénéficié d’un emploi temporaire ou d’un chômage déguisé sous l’autorisation du Sénateur boiteux doit s’ériger en véritable sauvage ou bourreau contre tous ceux qui ne sont pas d’accord à cette pratique ou du moins qui exigent la qualité des services, la transparence et l’éthique professionnelle.  En ce sens, il faut que l’ONA :    

    1) Fasse des lois portant sur la réforme de l’ONA afin qu’elle modifie le règlement intérieur, l’organigramme ainsi que les taches des employés et de plus qu’elle octroie des prêts ruraux, des prêts de logements sociaux et fournisse des assurances à tous, spécialement aux Agriculteurs-planteurs du pays. 

     2) Redéfinisse en Amont, la mission et les objectifs de l’ONA, réorganiser la structure administrative et de l’espace de travail de l’ONA notamment l’informatisation et la numérisation des données de l’ONA, la gestion du portefeuille de l’ONA, en intégrant une direction de supervision- une direction d’audit et de contrôle interne- une direction des opérations- une direction des services sociaux, le tout au-dessous de la direction générale ; avec 10 Directeurs Départementaux, 10 Assistants-Directeurs départementaux,  10 Administrateurs Départementaux, 10 comptables départementaux,   146 Responsables Communaux, 190 Gestionnaires de filiales et d’antennes de l’ONA (à raison d’un Gestionnaires de filiale pour chaque 10 sections communales), 10 Directeurs de crédit départemental,  superviseur de crédit sociaux, officiers de crédit sociaux, ménagères, messagers, sécurités, gardiens …. Placer un bureau de l’ONA dans chaque commune, une filiale technique et commerciale de l’ONA au centre de l’intervalle  d’environ  4 à 5 sections communales. (Voir l’organigramme en annexe).   

  3) Révise entièrement le chapitre XXXIV sur les sanctions des entreprises notamment l’art 219. 

En conclusion, on ne peut pas sortir dans cette spirale dictatoriale de monopolisation et de privatisation de l’ONA dans tous les départements du pays  sans une gestion saine et efficace de cette dernière. 

Agir en tant qu’hommes et des femmes d’Etat pour une assurance vieillesse garantie !!!

Emmanuel JULES
Administrateurs-Economiste

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