L’industrie de l’insécurité paniquée !

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Rien de nouveau sous le soleil d’Haïti. L’équipe au pouvoir ne manifeste aucune volonté ni capacité d’action pour mettre fin à l’insécurité.  C’est le même refrain sans argument convaincant qui se répète et qui est toujours à l’ordre du jour. Face à l’intensification de la tyrannie, nous ne sommes pas étonnés de la promotion du mal qui est en train de se faire à travers le Forum sur la sécurité, à ce moment précis, où le peuple essaie d’apporter une réponse à ce problème crucial.

Au lieu de concentrer sur le ras-le-bol populaire en cours avec l’appui de certains policiers conséquents pour donner au pays un minimum de paix afin que les gens reprennent à vivre, circuler sans aucune crainte, certains collabos de la classe politique moribonde reviennent de préférence aux mêmes démagogies. Alors qu’il aurait été mieux d’encourager vivement toute activité allant dans le sens de mettre en déroute les marchands de l’insécurité et de la dégénérescence sociale. Par le biais de leur vision commerciale de la criminalité, certaines personnalités, à l’instar de l’entrepreneur de l’insécurité Pierre Espérance, jouent indéniablement un rôle pervers et sinistre.

Il est évident que le Premier ministre de facto Ariel Henry et le Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH) sont paniqués. D’ailleurs, ils sont catégoriquement contre l’engouement sans précédent de la population pour combattre le gangstérisme. Ils deviennent des sources principales de désinformation et de propagandes mensongères à propos du désastre actuel d’insécurité que le peuple essaie de neutraliser. Ces individus ne font qu’envoyer des signaux confus pour désorienter le peuple, en diffusant des désinformations manipulatrices pour détourner l’attention de l’opinion nationale et internationale.

Haïti Liberté ne capitulera jamais, et ce, quel que soit les pressions, les injures ou les calomnies lancées à notre endroit.

Ce n’est pas par hasard, qu’avec toute la ruse et l’audace qu’on lui connait, le Directeur exécutif du Réseau National des Droits Humains, Pierre Espérance, a été utilisé pour créer la confusion et tenter de désorienter, sinon, discréditer le mouvement populaire Bwa Kale en le qualifiant d’une action du G9 tout en traitant « Jean Ernest Muscadin, Commissaire du gouvernement de Miragoâne de délinquant, membre du G9, travaillant pour le PHTK ».

Quelle accusation effrontée, ridicule, honteuse de la part de cette clique de mercenaires des droits humains au service de l’impérialisme ! En réalité, ce qui les inquiète profondément, c’est  le fait que de jour en jour le mouvement Bwa Kale semble partir pour s’enraciner davantage au sein de la population. Cela oblige ces individus à utiliser les instruments traditionnels de la culture impérialiste tout en utilisant leurs antennes ou satellites aux Etats-Unis pour lancer des flèches contre l’hebdomadaire Haïti Liberté de façon à renforcer le statu quo dysfonctionnel et entraver tout développement d’une véritable démarche progressiste.

Comme nous ne sommes pas un journal qui priorise la polémique, nous n’allons rendre aucun service à ces paresseux, ces sans-principes, et ces imbéciles dont toute leur vie est consacrée à faire de la polémique politique stérile sans rien construire de concret avec les masses pour l’avancement de la lutte. Nous ne pouvons agir comme ces individus, eux qui font preuve d’opportunisme et changent de cap au gré du vent, comme des girouettes. Toutes leurs manœuvres ont un but précis : cacher par commodité la vérité et ensuite agiter partout le drapeau du mensonge et de la trahison.

Nous, nous n’avons jamais supporté le Secteur Démocratique et Populaire (SDP) de André Michel et de Nènèl Cassy, ni l’autre aile des caméléons que dirige Magali Comeau Denis à la recherche du miel du pouvoir.

De toute notre existence, notre seul allié est et restera les masses populaires, voilà pourquoi notre discours reste le même, intact, toujours à la défense de la classe opprimée et exploitée.

Face à ce gouvernement de menteurs, face à ces organisations de droits inhumains, ces entrepreneures d’insécurité qui racontent tout et du n’importe quoi afin de garantir toujours plus de profits aux capitalistes destructeurs, de sorte qu’ils continuent à démanteler la cause légitime des masses haïtiennes, Haïti Liberté ne capitulera jamais, et ce, quel que soit les pressions, les injures ou les calomnies lancées à notre endroit.

Notre discours est celui de la justice sociale et de la souveraineté populaire, c’est le discours de la pleine dignité et de l’équité. Désolé, notre discours ne peut être en faveur des nantis, ceux qui se battent pour des privilèges. Il est résolument orienté vers ceux-là qui, au sein du peuple exploité et humilié, persistent à construire, convaincus qu’une alternative à ce statu quo injuste et criminel est nécessaire et impérieux.

Notre journal n’a point besoin de consignes des agents impériaux, nous n’avons non plus besoin de tuteurs pour nous dicter ce qu’il faut faire ou quelle position prendre. Nous ne nous attendons pas non plus à quelque acclamation que ce soit des imposteurs.

Sur le chemin de cette lutte, notre rôle c’est d’aiguiser davantage la conscience politique et la colère du peuple de sorte qu’elle menace et panique beaucoup plus l’industrie de l’insécurité jusqu’à son total effacement. Et cela ne sera pas accueilli avec des fleurs, ni des coupes de champagne de la part de l’ennemi des masses ouvrières.

Nous en sommes conscients et nous resterons cohérents avec notre engagement ! Voilà pourquoi, nous continuerons à faire tout ce qui est dans notre capacité, tous les sacrifices appropriés pour accompagner ce peuple en lutte, pour ne pas le laisser désorienté par les avocats de l’impérialisme. Car nous le savons, quand ce peuple finira par être en colère pour revendiquer ce qui lui est dû, plus rien ne pourra l’arrêter.

On le sait, pour ces défenseurs de la cause impérialiste, ces agents déstabilisateurs et réactionnaires, ennemis déclarés du système collectiviste du socialisme, pour eux qui cherchent à freiner la montée de l’effervescence révolutionnaire dans le pays, Haïti Liberté est leur plus grand ennemi à abattre ! Que ces industriels de l’insécurité soient paniqués, c’est leur affaire. Quant à nous, notre affaire c’est de les dénoncer sans désemparer jusqu’à la victoire finale des masses.

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