L’impérialisme américain et ses laquais à visage découvert

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A l’organisation des Nations-Unies  (ONU) tout comme à l’Organisation des Etats-Américains (OEA), on peut voter toutes  sortes de résolutions condamnant l’impérialisme américain; mais le monstre n’a jamais de quoi s’inquiéter puisque ces mesures ne seront jamais appliquées. N’est-ce pas vrai que « La raison du plus fort est toujours la meilleure » ?

Ce vieil adage réactionnaire qui exprime bien la pensée et l’action de la tyrannie fasciste du gouvernement actuel des Etats-Unis à dicter aux autres pays la conduite à tenir est une manœuvre de subversion et de sabotage pour pouvoir mieux orienter la diplomatie occidentale vers l’objectif qu’elle s’est toujours proposée d’atteindre.

A savoir étendre sa stratégie jusqu’à assurer le contrôle de Washington à la fois sur des ressources  pétrolières de la région et à l’accès à ces ressources comme ses propres réserves. Pour parvenir à ses fins, il encourage de façon systématique non seulement des crises internes, mais n’hésite pas non plus à éliminer complètement un régime pour le remplacer par un autre, collaborateur zélé, de façon à débloquer une situation  apparemment sans issue. Voilà pourquoi  aux yeux de l’empire, les élections au Venezuela ne sont pas démocratiques ; pourtant celles d’Haïti empreintes de fraude flagrante, auxquelles le peuple n’a pas même participé ont été déclarées exemplaires. Triste ironie !

Peuple frère du Venezuela ! Votre victoire électorale a marqué l’histoire, puisqu’elle a  acculé l’ennemi des peuples en lutte pour un autre monde à montrer ses griffes et son vrai visage. «Traqué, la bête a hurlé et vomi». C’est une grande victoire pour tous les peuples exploités, méprisés, trainés dans la boue par les gangsters et les cow-boys de l’impérialisme.

C’est une grande victoire pour tous les peuples exploités, méprisés, trainés dans la boue par les gangsters et les cow-boys de l’impérialisme.

Par votre victoire électorale, le grand monstre qui se nourrit du sang et de la sueur des peuples a subi une défaite retentissante ; moralement, un coup mortel qui l’a poussé au bord d’un fou désespoir.

Par ce vote de la honte à l’OEA, les agresseurs impérialistes ont voulu piétiner non seulement les dernières élections, mais la conviction et les droits légitimes du peuple vénézuélien de façon à le priver de sa liberté de penser et d’agir.

Peuple frère du Venezuela ! Vous marchez maintenant sur les pas de Cuba, soyez en fier! C’est un acte important pour la marche irréversible de votre histoire et pour l’ascension de la révolution bolivarienne et de son leader symbolique et emblématique Hugo Chavez.

Peuple frère du Venezuela, l’OEA, cette assemblée censée représenter des nations surexploitées, surhumiliées ne semble pas convenir aux peuples révolutionnaires comme le vôtre,  mais bien à des régimes et à des gouvernements sans scrupules, des laquais toujours prêts à la génuflexion et à dire yes sir. Ils n’ont aucune position souveraine et indépendante à défendre, sauf celle des intérêts  du grand monstre impérial. Dans cette catégorie, on peut citer tous les pays qui ont voté pour votre exclusion et même ceux qui se sont abstenus. Et Bravo à la Bolivie, la Dominique et à Saint-Vincent-et-les Grenadines qui sont restés solidaires!

L’OEA n’est qu’un appendice de l’impérialiste américain. Ce super-monstre contrôle toujours ses alliés qui sont la source dont il tire profit par leur exploitation à outrance. Ce troupeau de laquais du monstre ne fait que persister dans leur aveuglement et ils sont ceux-là mêmes qui par leur comportement plat et leur nature allègrement reptile tolèrent et bénissent la bête impériale dans ses actions les plus viles. Voilà pourquoi la confiance des peuples opprimés, luttant pour leur liberté a toujours été trahie par la complicité de ceux-là même qu’ils considèrent être leurs amis.

Le peuple et le gouvernement légitime du Venezuela viennent d’en faire l’expérience ; mais nous avions la ferme et l’inébranlable conviction que les masses révolutionnaires du Venezuela triompheraient à coup sûr lors de leur dernière expérience électorale, puisque leur combat contre l’impérialisme, pour la souveraineté, l’indépendance et la libération est juste. N’ayez pas peur, peuple vénézuélien, car le socialisme est le prolongement naturel de la lute pour la libération nationale. C’est la loi du développement de l’histoire que les agresseurs impérialistes soient défaits et que les masses populaires triomphent.

Le peuple haïtien en lutte afin qu’il soit maitre de son destin se doit de tirer des leçons. Face à ce monstre et ses satellites de pays dans la région, on ne peut jamais compter sur des hommes et des femmes au pouvoir idéologiquement acquis au service de l’ennemi.

 

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