La banqueroute d’un système !

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Sans vouloir remonter trop loin dans l’histoire du pays, il faut dire que la domination impérialiste est la conséquence de notre descente en enfer et du sous-développement chronique qui nous ronge.  Le pays a été et continue d’être victime d’une guerre d’agression constante et permanente due à une série de facteurs bien orchestrés tels que boycottages, chantages, sabotages, juste pour nous imposer leur système capitaliste et de ruiner par n’importe quel moyen la révolution de   1804 dont la seule existence constituait une menace pour leurs prétentions hégémoniques.

Ce n’est donc pas le fruit du hasard, si présentement le pays agonise et est au bord du gouffre. Si nous sommes aujourd’hui dans cet état de délabrement, c’est que le capitalisme dévorant, symbole de l’obscurantisme et de facteur d’inertie est responsable de notre misère sociale et de notre retard économique.

Pour se rendre compte de l’envergure et de l’intensité de la vague répressive qui déferle sur le pays, il suffit de se référer à l’arbitraire qui règne depuis l’installation de Jovenel Moise au pouvoir dans le but manifeste de continuer l’œuvre de son mentor et prédécesseur du PHTK, Michel Joseph Martelly, à savoir ruiner, humilier et avilir le pays davantage de sorte que l’oligarchie corrompue se perpétue.

Le choix maintenant est entre la continuation catastrophique du système capitaliste et une perspective politique de lutte révolutionnaire.

Des conditions de formation d’un front uni entre les travailleurs conséquents sont

C’est le système capitaliste qui est en banqueroute dans le pays entrainant  la majorité de la population dans le chômage. Voyez, il ne peut même plus cacher sous des prétextes démocratiques, la réalité infernale, comme il le faisait autrefois. C’est la ligne de la légitimité imposée qui a fait échec. Cette ligne qui a truqué tant et tant d’élections, fomenté des coups d’état. C’est encore cette ligne que défend le Core group attaché aux différentes ambassades occidentales accréditées dans le pays. Cette ligne qui dorénavant ne peut même pas répondre aux salaires de ses travailleurs est arrivée à son paroxysme et doit être combattue avec vigueur et détermination.

Le véritable choix maintenant est entre la continuation catastrophique du système capitaliste qui veut nous faire oublier ses méfaits et l’échec de sa politique de faillite, machiavélique contre les masses populaires et une perspective politique de résistance, de fermeté et de lutte révolutionnaire pour éviter que le peuple ne perde espoir.

Des conditions de formation d’un front uni entre les travailleurs conséquents sont indispensables pour donner plus de cohérence à l’unité de la lutte  pour combattre non seulement le régime mais le laboratoire capitaliste de corruption qui le soutient et l’engendre.

Tolérer ce système et ses agents téléguidés de la bourgeoisie compradore qui ont conduit le pays en cet horrible état et se convertissent aujourd’hui en troisième voie pour sauvegarder l’intérêt des impérialistes américains et d’autres puissances de l’Europe Occidentale pour la défense des causes contraires aux aspirations véritables du peuple et pour faire durer l’exploitation et la misère, c’est faire la politique du pire.

L’absence sur le terrain d’un mouvement d’avant-garde sérieux laisse le champ libre et vide à tout et même aux escrocs qui se battent entre eux pour le partage des richesses volées au peuple et osent se présenter en sauveur de la Nation. Dorénavant, ils se battent pour la prise du pouvoir  de domination des masses. Il nous faut en tirer les conséquences en tant que leçons inoubliables.  Il nous faut combattre et battre à plates coutures cette bourgeoisie qui se métamorphose en  opposition et parle au nom du peuple et qui se dit démocrate  alors que ses mains sont liées à l’impérialisme américain.

Le peuple n’a t-il pas assez souffert du joug sanguinaire du capitalisme et de ses nantis grands criminels de l’histoire du pays et qui sont les maitres de la contrebande et du trafic illicite à grand échelle ?

Plus que jamais, c’est une nécessité historique et un impératif politique  que la lutte de classe aille en s’intensifiant dans tout le pays aussi bien dans les campagnes avec les paysans pauvres que dans les villes pour accentuer de plus en plus la lutte antiféodale et anti-impérialiste de sorte que cette bourgeoisie complice de l’impérialiste finisse comme ses doublures.

Face à la violence qui le menace, face à la coalition des forces impérialistes qui s’organisent dans le pays à travers la bourgeoisie et ses suppôts de la classe moyenne qui se dresse, le peuple dessalinien organisé n’a d’autre alternative que de créer ses propres structures dans une optique socialiste pour le changement afin que son combat se poursuive jusqu’à sa libération totale et la restauration de la dignité haïtienne.

Le présent tableau n’est point la banqueroute du peuple en lutte mais celle du projet américain, du système capitaliste en Haïti !

 

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