Identifions les ennemis de classe des masses populaires haïtiennes !

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Des membres de la bourgeoisie haïtienne

(English)

Le devoir de tout révolutionnaire est de faire la révolution, disait Ernesto Che Guevara. Le devoir de tout progressiste haïtien est de sensibiliser les masses populaires et de les aider à identifier leurs ennemis de classe. Il est de notre devoir, progressistes haïtiens, d’aider les masses populaires et prolétariennes à détruire l’appareil répressif des puissances occidentales et du secteur privé haïtien, renforcé depuis l’arrivée au pouvoir du Premier ministre Ariel Henry en 2021.

En effet, depuis l’arrivée en juin dernier du premier contingent de la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMS) en Haïti, l’appareil répressif s’est renforcé. En effet, les unités de la Police nationale d’Haïti (PNH) et des Forces armées haïtiennes (FAdH) ne peuvent plus, à elles seules, réprimer les masses populaires des quartiers populaires d’Haïti. Leurs conditions de vie se sont tellement détériorées que l’impérialisme refuse de voir se reproduire en Haïti un soulèvement populaire qui rappellerait la Révolution cubaine, la Révolution sandiniste ou le mouvement bolivarien au Venezuela. Notre devoir est de sensibiliser les masses populaires en les aidant à identifier leurs ennemis de classe, internes et externes.

  1. La bourgeoisie, le secteur privé, les industriels, les commerçants, les banquiers, les multinationales, les courtiers d’assurance, la finance, les grands propriétaires fonciers et les patrons de sous-traitance haïtiens et étrangers.
  2. Les fonctionnaires bourgeois de l’État, les dirigeants d’entreprises privées et les segments de la petite bourgeoisie réactionnaires, antirévolutionnaires et favorables au statu quo.
  3. Les réactionnaires des secteurs religieux et de la fonction publique.
  4. Les puissances néocolonialistes occidentales, principalement les États-Unis, la France et le Canada.
  5. Institutions internationales sous le contrôle des puissances impérialistes occidentales (ONU, OEA, CARICOM, OMS, OMC, PAM, UNESCO, UNICEF, etc.)
  6. Politiciens opportunistes issus des classes politique, civile, religieuse et professionnelle, représentés au Conseil présidentiel de transition (CPT)
  7. Médias parlés, écrits, télévisés et en ligne, liés à, appartenant à, et/ou faisant écho à l’analyse politique de la bourgeoisie haïtienne et des puissances occidentales
  8. Universitaires, intellectuels, « activistes » et autres influenceurs idéologiques qui renforcent, articulent, s’alignent sur et défendent les discours impérialistes propagés par les principaux médias et experts haïtiens, français, canadiens et américains et les gouvernements occidentaux.
  9. Forces répressives locales (PNH et FAdH), MSS, mercenaires étrangers, escadrons de la mort haïtiens, paramilitaires et « brigades » liés, équipés, payés par, et travaillant avec les forces répressives étatiques susmentionnées.

Cette liste n’est pas exhaustive, mais inclut les ennemis de classe les plus évidents des masses prolétariennes haïtiennes.

Troupes kenyanes, qui constituent la majeure partie du MSS, à l’aéroport de Port-au-Prince.

Il est nécessaire que l’avant-garde de la lutte de libération nationale s’unisse, éduque et construise une mobilisation de masse susceptible de mener à une véritable révolution. Nous avons besoin de l’unité de toutes les organisations populaires luttant pour un changement socialiste en Haïti. Nous devons échapper à la domination idéologique, politique, économique, sociale et culturelle des puissances impérialistes occidentales et de leurs laquais locaux. Cela commence par rejeter leur discours toxique et construire notre propre analyse, fondée sur des faits objectifs, et non sur des rumeurs et de la désinformation.

Construisons un parti de combat autonome, indépendant et internationaliste de tout le prolétariat haïtien pour de meilleures conditions de vie et de travail, un système éducatif universel de qualité, des soins de santé gratuits et de qualité, une armée anti-impérialiste et une nouvelle constitution avec un nouveau programme politique socialiste et la participation des masses populaires, seule garantie d’un développement durable en Haïti, en mettant fin au pillage néocolonial et à la corruption généralisée.

Soyons maîtres de notre destin ! Non à l’occupation militaire d’Haïti !

Non au renouvellement du mandat du MSS en Haïti.

Progressistes haïtiens, unissons-nous pour la lutte de libération nationale d’Haïti.

Liberté ou la mort ! La Patrie ou la mort !

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