Par Peter Ronald Berlus
Vòlè Leta se pa vòlè
Pwovèb Ayisyen
Avec le pouvoir de l’écriture, l’on peut tout dire pendant qu’on peut contribuer à faire des propositions salutaires dans la cadre de la gestion des choses de la cité. Et l’ambivalence de ce même médium vous donne la possibilité de déranger et d’arranger les uns et les autres simultanément. Mais, ce qui est certain, on ne peut pas nécessairement se servir de cette plume pour changer les faits ni au bénéfice de ses alliés qu’on veut défendre ni au détriment de ses ennemis qu’on veut détruire.
Il arrive que depuis un certain temps, tous ceux et toutes celles qui se respectent éprouvent de profonds sentiments de nausée et d’écœurement à chaque fois que le nom de cet énergumène à la connotation répugnante résonne dans leur tympan. “Gary Bodeau” le nom de ce sous-homme est désormais célèbre. Il occupe tous les esprits, mais de façon dramatiquement négative. Tant que Gary Bodeau sera aussi puissant à la Chambre basse, il sera disposé à consentir toutes les basses manœuvres pour empêcher que son mécène Laurent Salvador Gagòt réponde par devant la justice de l’absence de transparence dans la construction de ses 25 stades.
Du haut de la politique purement politicienne qu’il est en train de mener en tant que président de la chambre basse, et en tant que fin expert dans l’art de la bassesse, Gary Bodeau depuis un certain temps est devenu maitre dans les basses manœuvres dans les couloirs ténébreux de la corruption à grande échelle. Si chambre basse il existe encore, ce n’est pas de la faute de Gary Bodeau. Car cette institution naguère prestigieuse, s’apparente depuis la 50èmelégislature beaucoup plus à une véritable caverne d’Ali Baba où les voleurs, au grand jour, affichent qu’ils existent seulement par et pour leur ventre et leur bas-ventre.
Fort de ces constats dont l’évidence crève les pupilles du monde entier à la faveur des réseaux sociaux, l’on peut appeler Gary n’importe comment, ou n’importe quoi sauf un député digne de ce nom. Nous pesons sur ces mots et nous les assumons pleinement. Est député digne de ce nom, celui qui non seulement représente valablement les membres de sa circonscription qui ont placé leur confiance en lui, mais qui est hors de tout soupçon de corruption ou d’autres trafiques illicites.
Et, pour mériter de l’estime de ses mandants, le parlementaire conséquent se doit de travailler pour le bien être de sa communauté en votant des lois et en ratifiant accords et conventions qui leur seront salutaires, et non pour ses poches et ses proches. Pire encore, ce représentant du peuple doit consentir tous les sacrifices, même inimaginables, pour se garder de se métamorphoser en un vulgaire sous-fifre d’une large frange de la soi-disant bourgeoisie de revendeurs de déchets importés des Etats-Unis et de trafiquants de toutes sortes.
En dépit du fait qu’ils sont désagréablement répugnants, nous devons admettre que ces nantis et ces méprisables contrebandiers sont très habiles dans l’art de faire fortune sur les tonnes de détritus et ce au détriment des intérêts supérieurs de la nation. Voilà que ces émanations de pirates sans foi ni loi font tout pour étendre la pandémie de la corruption jusqu’aux confins du pays. En ce sens les éléments répugnants de cette oligarchie de mercenaires internationaux ne sont utiles au pays que dans le cadre de la propagation de la corruption et de l’injustice jusque dans chaque commission au parlement.
Députés, depitye
Est député, celui qui détient la légitimité populaire l’habilitant à défendre avec véhémence l’indépendance et la souveraineté du pays. Dans cet ordre d’idées, nous pouvons facilement faire référence à nos compatriotes d’antan en l’occurrence Charlemagne Péralte, Benoit Batraville, Rosalvo Bobo pour ne citer que ceux là. Est député, celui qui s’est élevé au plus haut niveau de conscience citoyenne, qui cultive un profond respect pour sa dignité.
Dans ce cas précis, peut-on accorder le bénéfice du doute à quelqu’un qui a commis l’irrémissible escobarderie de flatter Gary Bodeau en le qualifiant de citoyen conséquent. Deux fois questeur à la Chambres Basse Garry Bodeau, plus bas que la bassesse dispose des moyens pécuniaires adéquats pour monnayer ses répugnants flagorneurs. N’observe-t-on pas avec quelle verve un certain James Jacques s’affublant du titre pompeux de « Militant Politique » se vautre dans la boue immonde d’une ignominieuse flatterie pour encenser celui qui n’a droit qu’au mépris de ses mandants de Delmas ?
Quand on que sait la question de Citoyen haïtien avait été déjà traitée par le père fondateur de la patrie, le Général Empereur Jean Jacques Dessalines le Grand. La nation entière doit avoir honte de faire l’amer constat du niveau de déchéance auquel nous sommes parvenus. Nos sœurs et frères qui hier caressaient le noble rêve patriotique de voir une Haïti prospère, sont parvenus à la déduction qu’ils doivent attendre pendant longtemps encore
Flatter les bas instincts de cet individu en l’appelant honorable c’est tout simplement jeter des pétales à ce pourceau bipède dénommé Gary Bodeau. Son bilan si prospère en corruption l’habilite automatiquement à être classé un parangon de la honte pour notre génération. Encore un peu, ce Gary Bodeau aurait décroché la palme de la honte du siècle. Le fait qu’un individu passe par la porte des intrigues pour faire son entrée dans la politique ne signifie-t-il pas qu’il s’est prostitué en plus d’être un voleur de grand chemin ?
Ce Gary Bodeau aura-t-il le courage une fois terminé son mandat de se tenir devant un miroir pour questionner ses réalisations en tant que parlementaire autre que le fait avéré d’avoir permis à 118 dépitiés d’ingurgiter pour 152 millions de gourdes d’eau rien qu’en l’espace de 3 mois ? Parallèlement les riverains de Delmas se sont vus contraints d’acheter un sceau d’eau pour 25 gourdes. Espérons aussi que Gary, désormais Beau d’eau, aura le courage de se regarder dans un miroir et se demander si chaque invité à ce diner virtuel organisé à Cornillon peut à lui seul bouffer pour 23.500 gourdes en un seul repas.
Nous faisons grâce aux lecteurs en leur épargnant l’absurde de milliers d’autres cas avérés de corruption révoltante ainsi que ces multitudes de maux incurables et malheurs qu’a fait subir ce Gary Beau d’Eau et complices à notre chère Haïti. Mais le jour où la justice renaitra des cendres de la corruption, l’histoire aura à juger et à condamner ne serait-ce que leur mémoire et ce sans appel. En 2019, des fléaux qui frappent notre parlement, Bodeau en est l’un des pires. Et, parmi les dilapidateurs notoires des deniers publics, ce Gary Bodeau est classé parmi les premiers.
Il convient toutefois de rappeler que ce même Gary Beau d’eau, cruel dans l’âme, avait, dans le passé, contribué à lapider le Père Gérard Jean Juste. C’était en août 2005. Non satisfait d’avoir lynché le prélat en plein jour, ce Gary Beau d’eau s’est aujourd’hui converti en dilapidateur attitré des deniers publics et d’une façon particulière de ceux de la Chambre des députés. Entre lapidateur et dilapidateur, ce Gary beau d’eau est passé maitre dans l’art de servir de sous-fifre de ces élites nauséeuses dont il sert les intérêts.
On le sait proche de Jovenel l’inculpé. Qui se ressemble s’assemble, n’est-ce pas ?