Désinformation massive contre le peuple !

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Selon un « abolocho » de la diaspora canadienne au service de ses patrons Ariel et Abinader : le Canal de Ouanaminthe est un projet de la Centrale Intelligence Américaine (CIA) pour conditionner le peuple haïtien à accepter la restauration du macoutisme à travers la BSAP

La situation politique qui se déroule actuellement dans le pays est un exercice formidable pour discerner les bonnes et les mauvaises herbes dans le jardin politique haïtien, notamment, dans la diaspora. Le gouvernement d’Ariel Henry, en guerre contre le peuple haïtien, pour défendre sa mauvaise cause, essaie de se servir de certains opportunistes dans la diaspora principalement au Canada, aux Etats-Unis et en France. Ils lancent des affirmations alarmistes, mensongères, contraire à la réalité pour tenter de créer la confusion de façon à brouiller les cartes au sujet des derniers événements politiques en Haïti.

En effet, suite à la confrontation entre le peuple et le pouvoir, certains individus de la diaspora, de faux progressistes, pour ne pas dire des cinquièmes colonnes, sont en train de se démasquer. Ils commencent à se défiler l’un après l’autre en montrant leur vrai visage en jouant toutefois le même rôle d’« abolocho »*, de mercenaires au service du pouvoir à la manière de Paul Gérot Jean-Baptiste (alias Pa anmède l), André Michel, Loubens Benjamin (Ti Youri) pour ne citer que ceux-là.

Est-ce la raison pour laquelle depuis le lancement de ce mouvement populaire en quête de changement contre le pouvoir de transition, pas même une pancarte de dénonciations n’a été postée devant les Consulats haïtien, particulièrement, à New-York et à Montréal, au Canada ? Alors que des paysans, des travailleurs démunis ne voient leur salut que dans le changement, et dans la lutte pour une vie meilleure.

Abolocho authentique Paul Gérot Jean-Baptiste (alias Pa anmède l)

Est-ce que la diaspora dans son intégralité se positionne dans la même direction que ceux qui se réclamaient d’une certaine gauche, mais à leurs yeux, cette lutte pour le changement ne serait synonyme que de ruine, de bluff ?

Leur seul champ d’action est le réseau social, où ils utilisent des pseudonymes pour publier leurs articles ou les mensonges. Il y en a d’autres qui se font des propagandistes sur le Net en relayant sur WhatsApp ou par e-mail les idées rétrogrades du plus grand quotidien haïtien : Le Nouvelliste.

La semaine dernière, un certain Jean Elissaint Saint-Vil au Canada, utilisant le pseudonyme de Jafrikayiti pour exprimer sa haine à l’égard du peuple haïtien en lutte n’a fait que dénigrer la construction du canal d’irrigation de Ouanaminthe.

Jean Elissaint Saint-Vil

Un canal à l’initiative des paysans de la plaine Maribaroux pour doter le pays d’une indépendance agricole à l’égard du pays voisin, de sorte que des millions de travailleurs haïtiens englués dans le chômage et vivant dans des conditions de vie consternantes puissent vivre convenablement.

Suite à l’obsession de la classe dominante de la République dominicaine, le Président dominicain Luis Abinader avec son arrogance inouïe et en complicité avec le régime de facto du Premier ministre Ariel Henry pour bloquer cette construction, un slogan révolutionnaire y est né de cette lutte : Kanal la pap kanpe (KPK) (le canal ne s’arrêtera pas) !

Dans un message publié le 25 janvier 2024 à 7h 06 du matin, Jafrikayiti a écrit sur son compte Facebook : « la réalisation du Canal de Ouanaminthe est un projet de la Centrale Intelligence Américaine (CIA) pour conditionner le peuple à accepter la restauration du macoutisme en Haïti à travers la BSAP (Brigade de Surveillance des Aires Protégées). »

Le raisonnement de Saint-Vil est non seulement erroné, mais il vise objectivement à soutenir le pouvoir en place et combattre l’autodétermination du peuple haïtien.

Des affirmations de ce genre sont aussi dangereuses que criminelles parce qu’elles rendent un grand service aux ennemis du peuple. N’est-ce pas une agression préméditée, ce propos offensant indécent et vexant contre la solidarité nationale, l’unité déployée par les masses paysannes, ouvrières, et la partie saine véritablement patriote et progressiste de la diaspora haïtienne ?

Ce qu’il y a de regrettable dans cette contre-vérité, ce sont toujours des haïtiens convertis en cinquième colonne que l’ennemi du peuple utilise toujours, en les instrumentalisant pour la fabrication de fausses images, fausses informations, mensonges pour dénigrer leur propre pays et donner un coup de poignard dans le dos de leurs propres compatriotes. « Construisons-nous donc un canal, de sorte que demain nous bâtissions un pays » ( An n bati yon kanal, demen pou n bati yon peyi ). Cet autre slogan né de la sagesse populaire et de la lutte révolutionnaire pour le changement des conditions sociales du pays a en quelque sorte porté des ingrédients fertiles à la révolte populaire en cours.

Quel genre de progressiste est-ce donc quelqu’un qui porte une telle répugnance au combat populaire tout en utilisant le prétexte de la BSAP ? Dorénavant, la lutte du pouvoir n’est plus contre les gangs, mais contre la BSAP, par le seul fait que ce corps accompagne et protège les masses populaires. La façon dont le pouvoir et ses idéologues réactionnaires se concentrent sur la BSAP en dit tout. N’est-ce pas un autre moyen pour le gouvernement que dirige Ariel Henry et ses acolytes de barrer la voie de la libération nationale, de l’unité et de solidarité anti-impérialiste que le peuple essaie de dégager selon ses propres moyens?

Ces hypocrites ne sont-ils pas des agents, des laquais patentés du système pourri et corrompu au même titre que des avocats de mauvaise cause comme André Michel et Reynold Georges, sans oublier et surtout les mercenaires médiocrates que sont Pierre Espérance et Ariel Henry.

Par ailleurs, nous saluons le courage et la perspicacité du parti Fanmi lavalas qui entretient toujours des liens étroits avec les masses populaires en lutte. Nous applaudissons la responsable Maryse Narcisse qui a déclaré dans une interview au Nouvelliste « Fanmi Lavalas est à l’écoute et reste solidaire des revendications de la population qui réclame des changements profonds exprimés par le « chavire chodyè » traduisant leur volonté de rupture avec ce système basé sur la mauvaise gouvernance, les injustices sociales, la corruption et l’insécurité programmée. »


*Abolocho= mercenaires, fossoyers qui n’ont aucune conviction politique dont les positions dépendent justement du marchandage et de l’argent qu’ils reçoivent.

 

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