Assassinés, mais ils ne sont jamais morts !

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La subversion et la violence destructrice n’ont jamais chômé. Elles utilisent les mêmes techniques, les mêmes méthodes d’antan pour perpétrer leur sale besogne. Elles visent toujours à détruire la paix, l’indépendance ; empêcher la reconstruction de tout pays, pourvu que ce soit au profit des masses populaires. Les forces obscures, l’ennemi numéro un des peuples ne peuvent jamais se résigner à admettre que les masses choisissent elles-mêmes leur propre destinée et leur droit à s’autodéterminer.

Voilà pourquoi, elles utilisent tantôt l’agression, tantôt l’occupation, le changement de régime pour imposer leur domination cruelle coloniale de sorte qu’elles exploitent à travers des siècles les peuples et pillent leurs richesses. C’est à travers ce mépris qu’elles ont formé des mercenaires pour massacrer plusieurs milliers d’innocents, des peuples qui ne demandent rien qu’à être libres et indépendants. C’est dans cette perspective, qu’elles répriment toujours de façon sanguinaire toute lutte qui soit pour la liberté et la libération en cherchant toujours à empêcher à tout prix la marche irréversible des révolutions par l’entreprise de desseins criminels jusqu’à l’assassinat des dirigeants révolutionnaires.

Nous ne devrions jamais manquer de commémorer la mémoire de nos victimes, de façon à ne jamais laisser en paix, leurs bourreaux, leurs hommes de main, leurs satellites, leurs commanditaires et auteurs intellectuels, ses vautours internationaux pour leur dire que leurs crimes inspirent tant d’horreur et de révolte que nous n’oublierons point leur forfaiture  lorsqu’il s’agit de déstabiliser et de renverser des régimes populaires ou des révolutionnaires authentiques.

Voilà pourquoi, nous ne devons jamais cesser de parler, d’honorer nos héros assassinés. Ils ne seront jamais oubliés parce qu’ils ne sont pas morts. Justement, ils seront toujours vivants dans la lutte de tous les peuples du monde pour se libérer de l’emprise néocoloniale.

Nous ne devons jamais oublier notre Empereur, Jean-Jacques Dessalines, le Fondateur de la Nation haïtienne, assassiné le 17 Octobre 1806 et l’autre héros de Vertières, François Cappoix dit « Cappoix la mort » liquidé physiquement le 8 octobre 1806 sur fond de complot juste avant le fratricide du Pont Rouge pour parer, si nécessaire à toute velléité possible de résistance de sa part. Depuis lors, notre pays ne fait que s’enfoncer chaque jour un peu plus dans l’arbitraire et dans le sous-développement.

Ceux qui avaient intérêt dans l’assassinat de Dessalines continuent encore à financer, entrainer et armer des bandits à travers le monde.  Ils sont plus puissants que jamais parce qu’ils s’adonnent constamment à former, équiper des groupes de rebelles pour imposer dans le monde la paix des cimetières.  Ils sont la plaque tournante de tous les réseaux d’assassins et d’espions et sont les fers de lance de tous les complots, de tous les coups d’état contre tous les régimes progressistes

Ce sont eux justement qui ont abattu le révolutionnaire Argentin et ancien ministre du gouvernement cubain Ernesto Che Guevara dans la région du Valle Grande en Bolivie le 9 octobre 1967.  Comme les méchants font toujours une œuvre qui les trompe, ils pensaient qu’en tuant le Che, ils abattraient les idées révolutionnaires !

Ils ont récidivé 19 Octobre 1983, quand ils ont exécuté le Premier Ministre de la Grenade, le  leader révolutionnaire Rupert Maurice Bishop. Sans oublier l’assassinat du premier président du Mozambique Samora Machel le 19 octobre 1986, quand l’avion qui le ramenait de la Zambie a été détourné pour aller ensuite s’écraser.

C’est dans ce même objectif que le 15 octobre 1987, Thomas Sankara, président du Burkina Faso, a été tué lors d’un coup d’Etat fomenté par ces mercenaires internationaux. Que dire du Guide libyen Mouammar Kadhafi  qui a été lui aussi assassiné le 20 octobre 2011 pour satisfaire l’insatiabilité perpétuelle des  puissances impériales.

Gloire à ces hommes immortels qui ont tous consenti le même sacrifice suprême pour la liberté de leurs peuples. Les maladresses criminelles accumulées qui sont le lot des puissances impériales seront aussi inévitablement leurs fossoyeurs.

Tous ces hommes assassinés durant le mois d’Octobre  nous rappellent que nous devons coûte que coûte avoir une ligne de démarcation entre exploiteurs et exploités ; oppresseurs et opprimés dans le monde entier. Si la situation continue à être grave, la lutte doit continuer pour autant de sorte que la victoire soit certaine ! Rien en effet, pas même la violence barbare ne peut arrêter un peuple qui dit Non !

Que le sang généreux de Dessalines, de Cappoix la mort, de Sankara, de Khadaffi, de Bishop, de Samora Machel, de Che Guevara et de tous les combattants coule à grands flots dans toutes les luttes pour barrer la route à l’impérialisme, pour que vive la Révolution ; parce que c’est à travers elle que se créera un monde nouveau.

Berthony Dupont    Volume: 10 # 14 Du 12 au 18 Octobre 2016

 

 

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