En un mot, c’est le peuple qui choisit ses bourreaux. Il leur confie lui-même, sans en prendre conscience, la tâche de le dépersonnaliser. De le « désosser » comme un poisson de mer ou d’eau douce. De le ruiner. Et finalement, de l’anéantir.
Les élections du 20 novembre 2016 à Port-au-Prince portent un manteau sombre de discrimination sociale et d’indifférentisme politique. Les couches pauvres de l’arrière-pays ont été exclues involontairement du processus. Que l’on ne verse pas cette vérité au compte d’une problématique qui impliquerait le phénomène du manque de participation de l’électorat au déroulement du scrutin. On ne pourra pas parler de « taux d’abstention » parmi les populations retranchées dans les régions affectées profondément par l’ouragan Matthew. Les sinistrés ne peuvent pas se permettre le luxe de prendre le chemin des urnes. Affamés, sales, déchirés, pieds nus, ils sont « associabilisés ». L’État bourgeois ne se préoccupe pas du droit de vote des citoyennes et des citoyens. Tout ce qui compte pour l’équipe de Privert et d’Enex Jean-Charles, c’est d’obéir à la volonté de la communauté internationale qui a fait un revirement spectaculaire par rapport à la tenue de ces joutes électorales, et aussi de satisfaire les ambitions de la classe politique nationale qui a développé, depuis 7 février 1986, la fâcheuse habitude de se remplir la panse dans les mangeoires de la fonction publique.
Les scrutins électoraux, tels qu’ils sont organisés par les États impérialistes, servent plutôt les intérêts des mandataires qui sont inféodés à une mafia politique locale et étrangère. Quels avantages en tirent les mandants qui légitiment bêtement le pouvoir de ces gouvernants serviles? Combien de fois n’avons-nous pas entendu la même rengaine : « plus on vote, plus on s’appauvrit ? » Autre constat tout aussi manifeste: rares sont les individus qui quittent la vie politique active comme ils y sont arrivés, c’est-a-dire, les poches vides… Avant la fin de leur mandat, ces « politicards » prédateurs – pour la plupart, des pouilleux, des misérables, des brigands, des citadins ou paysans sans scrupule – ont réussi à amasser illicitement des richesses considérables pour eux-mêmes et leurs proches. Ils se sont donc servis de leur mandat, leur haute fonction et privilèges y afférents afin de mettre leurs descendants à l’abri des manquements et privations pour des dizaines voire des centaines d’années. Alors que les populations qui les élisent s’enfoncent de plus en plus dans une pauvreté, on dirait, insurmontable.
Les dépenses totales pour les élections de novembre 2016 aux États-Unis sont estimées à 3 milliards de dollars, selon les chiffres publiés par la Commission fédérale électorale (FEC). Donald Trump a dépensé de son côté environ 20 millions de dollars pour obtenir le vote de la majorité des grands électeurs qui lui a permis de franchir le seuil de la présidence étatsunienne. Le coût de l’élection de Barack Obama à la Maison Blanche en 2012 a été évalué à 2.5 milliards de dollars. En France, au cours de la même année, 66 millions d’euros ont ouvert les portes de l’Élysée à François Hollande. En 2014, 19 millions d’euros ont été investis dans la campagne électorale de la chancelière allemande, Angela Dorothea Merkel. En 2015 pour la Grande Bretagne, le montant total lié aux opérations des urnes avoisinait les 87 millions d’euros.
Les personnalités qui militent pour la cause des masses populaires et qui auraient pu réellement concevoir un projet de société viable en faveur des démunis n’ont pas les moyens financiers de briguer les postes électoraux. Si par hasard elles arrivent à le faire avec l’appui de quelques citoyens conséquents, progressistes de la bourgeoisie nationale, elles sont soit renversées et exilées à la suite d’un coup d’État planifié, financé et soutenu par les pays occidentaux, soit assassinées cyniquement par des extrémistes locaux de droite, avec l’aval, là encore, des « vermines » de l’environnement politique extrasociétal. Nous citons Jean-Jacques Dessalines, Dumarsais Estimé, Salvador Allende, Patrice Lumumba, Thomas Sankara…
Les femmes et les hommes – dans la conception bourgeoise de la démocratie – qui sont présentés à la Nation pour gouverner, occuper des fonctions électives ont été d’abord choisis par un « groupement politique » supporté lui-même et subventionné par la classe dominante, sur la base du retour de l’ascenseur. En échange, celle-ci parvient à décrocher des contrats juteux, sans appel d’offre, ou à l’aide d’informations privilégiées.
« À regarder évoluer l’humanité, écrit Victor Hugo, je veux bien croire que Dieu est l’auteur de la pièce, mais Satan est le directeur du théâtre. »
Le système électoral, tel qu’il se définit aujourd’hui dans les pays dominants et dominés, et par le but qu’il poursuit, demeure une « invention diabolique », en vue d’exploiter la naïveté des électeurs qui n’ont pas une « faculté cognitive adéquate » pour rationnaliser leur bulletin de vote.
Murray Dobbin, journaliste et essayiste canadien a écrit en 1998, La fumisterie. Cet ouvrage dévoile entièrement le cynisme de l’administration bushienne : celui qui a déclenché la guerre du pétrole contre l’Irak de Saddam Hussein. Il révèle ouvertement la face cachée du mode de scrutin électoral pratiqué dans les pays occidentaux et imposé comme modèle de « démocratie » aux États domestiqués. Voici comment Murray Dobbin aborde le problème de la « corruption électorale » aux États-Unis : « Lors des élections américaines, il est rare que plus d’une maigre majorité des citoyens daignent aller aux urnes. Tout le processus électoral est profondément corrompu. Les entreprises investissent des centaines de millions de dollars pour infléchir le résultat du scrutin en leur faveur. »
Gordon Tullock, dans son ouvrage Le marché politique paru en 1978, aborde le handicap de l’électeur irrationnel, quand il s’agit pour lui de « maximiser son profit » dans l’activité du vote. Celui-ci opère son choix dans un état d’ignorance hynoptisante et de complaisance partisane et fanatique. Sans esprit de discernement.
Anthony Downs, politologue et économiste américain, auteur de « An Economic Theory of Democracy » publié en 1957, jette également un éclairage puissant sur les différents facteurs qui placent les simples citoyens dans « une situation d’information imparfaite » au moment du scrutin, ce qui les empêche d’évaluer exhaustivement les promesses électorales et la crédibilité des candidats qu’ils soutiennent.
À propos du système d’élection inspiré de la « démocratie bourgeoise », Octave Mirbeau, journaliste français engagé du XIXe siècle, anticapitaliste… avec La grève des électeurs, est encore plus tranchant. Plus radical.
« Ô bon électeur, inexprimable imbécile, pauvre hère… rentre chez toi et fais la grève…!
Mirbeau cite le philosophe allemand Arthur Schopenhauer et rappelle qu’en votant, « on met dans l’urne homicide le nom de son mortel ennemi. »
C’est effectivement dans l’urne que l’on assassine la « Démocratie » telle qu’elle fut prônée par le « siècle de Périclès » où, selon les témoins de l’époque et surtout les récits historiques de Thucydide, connu pour son obsession d’impartialité et de recherche de la vérité, un peuple – celui d’Athènes, bien sûr – eût pu réellement exercer sa « souveraineté » à un niveau considérable.
Que constate-t-on?
Tous les quatre ou cinq ans, les masses populaires participent à des mascarades électorales organisées sur la planète par les États mafieux. Elles votent des illettrés, des incompétents, des voleurs, des corrupteurs, des assassins, des usurpateurs, des traîtres, des mafiosi, des trafiquants de drogue, des « malfrats »… Elles octroient la « légitimité gouvernementale » à des fauves qui veillent au grain afin de protéger les biens mal acquis des oligarques de la « prédation mondialisée »…
Heureusement pour le triomphe de la cause des moins nantis, les taux d’abstention et le nombre de vote blanc enregistrés aux multiples opérations électorales augmentent sans cesse. Beaucoup de citoyennes et citoyens ont donc compris que le chemin de la « Démocratie » passe ailleurs.
Les peuples souffreteux ne doivent pas s’en remettre aux « vautours de la haute finance internationale » dans l’espoir que ceux-ci leur sortiront du cercle vicieux de la « précarité » sociale et économique. Et que dire de la « misérabilité »!
Dans quelle mesure arrivera-t-on vraiment à bâtir cette « maison du bonheur » pour les pauvres avec le matériau utopique de la dictature néolibérale ?
Existe-t-il une cohabitation possible entre victimes et bourreaux ?
Pour échapper au capitalisme dévorant et omnivore, Noam Chomsky1 préconise, comme méthode efficace de lutte collective, « le retour à l’arme absolue », qui n’est rien d’autre que la force agissante de la majorité. La ferme manifestation de la volonté populaire. La conception de la « Démocratie » de ce penseur politique rejoint quelque peu l’approche développée par Marc Paillet dans son ouvrage Gauche année zéro. Les « signes avant-coureurs » de la démocratie, pour cet auteur, se caractérisent par les émeutes, les échauffourées, les grèves, les manifestations de rue, les revendications salariales etc.
Ô naïve insouciance
La planète chemine tranquillement mais sûrement dans le processus de la déchéance. Ce n’est pas le mode de scrutin émanant de la machination occidentale qui lui permettra de trouver ce « Moïse » fidèle, loyal, sensible à sa cause, qui viendra la sauver de l’Égypte pharaonique. Ne l’a-t-il pas plutôt exposée depuis un siècle près à la dangerosité des créatures démoniaques comme Adolph Hitler, Benito Mussolini, François Duvalier, Georges Herbert Walker Bush (père), Georges Walker Bush (fils), Nicolas Sarkozy…? Les « salauds légalistes » – pour utiliser l’appellation d’André Comte-Sponville2 – ont déstabilisé cyniquement la paix universelle pour étendre l’hégémonie de leur pays sur les autres nations. Ils ont dynamité froidement, astucieusement les édifices de la bipolarisation mondiale qui garantissait, tant soit peu, une tranche d’équilibre social, économique et politique. Renversé des gouvernements effectivement choisis, plébiscités pour en imposer des vulgaires « valets » à la place. Ils ont inventé des grossièretés mensongères pour s’offrir le prétexte de déclencher des « guerres d’intérêts » dans toutes les régions vulnérables du monde. Allumé des brasiers inextinguibles de « conflits fratricides » en Afrique, Asie et ailleurs dans l’intention d’alimenter, consolider et grossir leurs activités lucratives de fabrication et de vente d’armes sophistiquées. Le marché international du trafic d’armes est évalué à plus de 1 200 milliards de dollars américains par an. L’estimation est faite par l’Organisation des Nations Unies (ONU).
Des pays affaiblis se sentent persécutés et humiliés par les agissements des « nouveaux maîtres du monde ». Afghanistan, Irak, Haïti, Mali, Libye, Égypte, Ukraine, Syrie, Palestine, Soudan du Sud, Centre-Afrique, Côte d’Ivoire, République du Congo… sont totalement divisés. Complètement détruits… Au loin, on entend les râles de souffrances des populations psychologiquement dévastées. Socialement avilies. Économiquement ruinées. Politiquement annihilées.
L’être humain survivra-t-elle à son inconscience, sa négligence ou son insouciance? Des intellectuels comme Gilles Dostaler et Bernard Maris ne sont pas rassurants à ce sujet. Ils pensent qu’ « après avoir détruit la nature, nous deviendrions nos propres victimes, au terme de la haine inconsciente que nous nous portons3. »
Quel modèle de « démocratie »
Les enfants du globe ont assisté en direct à la pendaison de Saddam Hussein, après une parodie de justice, pour sa soi-disant capacité à enrichir l’uranium à des fins de fabrication d’armes de destruction massive… À l’heure du souper, ils ont encore vu à la télévision Muammar Kadhafi et son fils Muatassim Kadhafi assassinés froidement sur ordre présumé de Paris, pendant le règne controversé de Sarkozy, selon les révélations faites par le quotidien italien Il Corriere della Sera et reprises dans Courrier International, le 1er octobre 2012. Encore une « affaire d’élections », semble-t-il, à la base de ce « crime » répugnant!
Que d’abominations exécrables n’a-t-on pas vu commettre au nom de la « démocratie » handicapée sortie des entrailles des puissances de l’Occident, et imposée de force, à la pointe des baïonnettes, aux régions périphériques du globe, sans tenir compte des spécificités anthropologiques, sociologiques et historiques des populations autochtones!
Il faut comprendre que les États au service de la classe dominante ont soumis les individus à une « nomocratie » abusive. Ce concept est formé des mots grecs nomos (loi) et kratos (force, pouvoir). Ce système, renforcé par les croyances religieuses pluridoctrinales, comme nous le constatons tous, soumet les créatures humaines à un « calvaire terrestre » insupportable avant – pour ceux qui pratiquent la foi – le «paradis » promis par les Écritures, en guise d’ultime récompense qui serait accordée sur la base de la singularité.
Or, les lois ne sont jamais impartiales. Elles sont faites pour répondre aux multiples intérêts des groupes sociaux dominants. Cette critique n’est plus au stade de conjecture. Elle bénéficie du soutien scientifique de nombreux théorèmes. Elle a même servi de tremplin à des philosophies politiques, tels que le « collectivisme », le « libertarianisme » etc. L’État bourgeois rédige et ratifie des lois qui profitent aux catégories sociales aisées qu’il représente et qu’il défend avec ses bras bien armés. Les riches ont le privilège et la capacité de payer des cautions pour ne pas aller en prison. Ils attendent leur procès – qui le plus souvent est bâclé – dans leur fastueuse villa, tout en conservant, dans bien des cas, la liberté de continuer à voyager à travers le monde, de se bronzer sur les plages du Sud, de diriger leurs entreprises commerciales et industrielles… Et lorsque le premier verdict leur est défavorable, ils gardent encore les moyens d’acheter les meilleurs avocats, de soudoyer les juges iniques et d’étirer les procédures jusqu’à l’infini. Partout sur la terre, le système judiciaire est tombé en putréfaction. Les « innocents misérables » pourrissent dans les cachots d’Alcatraz ou attendent le moment de l’exécution dans les couloirs de la mort. Alors que les tribunaux inventent des circonstances atténuantes pour réduire les peines des nantis qui vont être purgées dans la communauté. Quand les juridictions de l’instruction ne prononcent pas des « non-lieux » pour soustraire les puissants « pourvoyeurs » de l’État à leur procès. Les « brebis » sont égorgées sur la place publique. Les « lions » sont couronnés avec leur gueule ensanglantée.
La « constitution », œuvre humaine imparfaite, dénuée de fondement objectif, ne saurait être l’instrument de bonheur de la « majorité » dans un système sociétal dominé par la « minorité ».
Les masses ouvrières doivent s’organiser pour renverser la vapeur. Faire en sorte que le soleil du changement puisse enfin percer les nuages sombres de l’ « amoralité » économique et politique.
Le 15 juillet 1789, le duc de La Rochefoucauld-Liancourt alla trouver le Roi Louis XVI pour lui apprendre la terrible nouvelle :
– « Sire, le peuple s’est emparé de la Bastille. »
– « C’est une révolte ? » lui demanda le Roi.
– « Non Sire, ce n’est pas une révolte, c’est une révolution.»
L’histoire nous apprend éloquemment la suite.
Luc Boltanski déclare : « Au départ d’une affaire, nul ne peut dire a priori jusqu’où elle ira. Qui eut crû que la dégradation d’un capitaine de l’armée, juif et présumé espion à la solde de l’Allemagne, mobiliserait en quelques années, la quasi-totalité de la nation française… 4 »
Vous avez probablement compris qu’il s’agissait de l’Affaire Dreyfus qui mobilisa à cette époque toute l’intelligentsia française. L’injustice avait encore donné une « cause » de noblesse aux illustres défenseurs du droit et de la morale. Et « cause » qu’ils ont courageusement gagnée.
« Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire, ce n’est pas de subir la loi du mensonge triomphant qui passe », disait le dreyfusard Jean Jaurès, assassiné le 31 juillet 1914.
Ceux qui ne luttent pas n’ont aucune chance de triompher5…!
L’injustice sociale criante – que l’on peut expliquer par fraude électorale, insécurité alimentaire, persécution politique, théocratie subjuguante, chômage chronique, court-circuitage de l’appareil de production locale au profit des agences d’importation argentivores, analphabétisme éhonté, clochardisation, dépersonnalisante, globalisation de l’économie… – constituera tôt ou tard la torche de matérialisation des rêves de « Changement » trop longtemps caressés dans les ghettos, les bidonvilles et les favelas.
Ce jour-là, la planète entière s’exclamera probablement comme Nietzsche : « Vive la Révolution ».
Gracchus Babeuf déclare (souligné dans l’ouvrage de Ziegler) : « Que le peuple renverse toutes les institutions barbares… Tous les maux sont à leur comble, ils ne peuvent plus empirer. Ils ne peuvent se réparer que par un bouleversement total. »
Il ne faut pas avoir peur de le révéler au grand jour et ce n’est même pas sorcier de le faire : le bouleversement total dont parle Babeuf évoque le concept tant redouté par les tenants du système politique et économique mondial : « la Révolution ». Sous quelle forme? Dans une pareille circonstance, le pouvoir discrétionnaire appartient totalement au déterminisme historique. La conjoncture politique d’où essaiment les besoins et les impératifs de la lutte y pourvoira. Comme pour l’agneau du sacrifice d’Abraham!
Il importe sérieusement aujourd’hui de comprendre et d’admettre que la révolte des esclaves de Saint-Domingue s’est arrêtée bien avant d’atteindre « la perfection du bonheur » de Jacques Roux. Elle s’est estompée, peut-être, avec l’assassinat de l’Empereur Jean-Jacques Dessalines qui comprenait la nécessité de poser correctement l’équation du mouvement insurrectionnel, au lendemain de sa matérialisation : Égalité+Fraternité=Liberté. Cela n’a pas été fait! Le drame de Pont-Rouge, malheureusement, a fissuré la fondation de la solidarité nationale. Jusqu’à présent, Haïti – au grand bénéfice de la communauté internationale – est une terre de division, de haine, de cruauté, d’injustice, d’inégalité, d’impunité, de discrimination, de mulâtrisme, de noirisme, d’assassinat, de traitrise, de déloyauté, d’illégalité, d’inconstitutionnalité, de pauvreté, de misère, de prostitution, de proxénétisme, de maladie, de souffrance, d’humiliation, d’immoralité, de vol, de corruption, de viol…
Nous sommes convaincus, comme Blaise Pascal, que « la justice sans la force est impuissante » et qu’il faut combiner les deux entités de sorte qu’elles puissent mener à l’élaboration d’un contrat social qui respecte effectivement les idéaux démocratiques des citoyennes et des citoyens à l’échelle de l’univers. C’est seulement ainsi – nous le croyons – que « la justice sera forte » et que « la force deviendra juste. »
Robert Lodimus
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Références
[1] Noam Chomsky, Le profit avant l’homme, Éditions Fayard, 2003.
[2] André Comte-Sponville, Le capitalisme est-il moral?, Éditions Albin Michel, 2004.
[3] Gilles Dostaler, Bernard Maris, Capitalisme et pulsion de mort, Albin Michel.
[4] Luc Boltanski, L’Amour et la Justice comme compétences, Métailié, Paris, 1990.
[5] Bertolt Brecht dit lui-même : « Ceux qui ne luttent pas ont déjà perdu.»