Déclaration du ministère des Affaires coloniales USA pour l’Amérique : OEA

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Luis Almagro, le très réactionnaire Secrétaire Général de l’Organisation des États américains (OEA) et Jovenel Moise

Luis Almagro, le très réactionnaire Secrétaire Général de l’Organisation des États américains (OEA) vient dans une correspondance adressée au Président Jovenel Moïse de lui signifier qu’ : « […] Il est impératif d’organiser les élections législatives au plus tard, à la fin du mois de janvier de l’année prochaine pour restaurer, en toute sérénité un Parlement fonctionnel. Puis, le moment venu, de respecter les échéances électorales afin de procéder au transfert démocratique du pouvoir exécutif […] »

Dans sa lettre, Almagro poursuit pour tourner en dérision tout le peuple haïtien en écrivant « […] C’est dans cette optique que je vous sollicite, en votre qualité de Chef d’État démocratiquement élu, que soient posées les premières pierres indispensables à l’établissement d’un processus électoral techniquement viable et conforme aux réalités préoccupantes de l’heure. Ce processus devra permettre une participation inclusive de tous les secteurs de la société et rétablir, dans les meilleurs délais, le bon fonctionnement des institutions fondamentales à la vie démocratique du pays dont le Parlement. ».

L’opposition traditionnelle qui n’a pas les capacités de tirer aucun profit politique des faux pas du gouvernement de Jouthe Joseph/Jovenel Moise rejette l’appel de l’OEA tout en continuant son slogan « […] Pas d’élections avec Jovenel Moïse. Pas de cohabitation avec PHTK et alliés. La solution passe par la mobilisation et la mise en place d’une transition de rupture. »

Mais est-ce que cela est suffisant quand le pouvoir a donné rendez-vous pour la semaine prochaine pour la publication de son Conseil Electoral Phtkiste ? Nous autres, nous réitérons, que c’est aux masses populaires d’offrir l’alternative : Non au CEP, Non aux élections frauduleuses, Non à la transition répétitrice sous le contrôle des laquais des Impérialistes pour nous retourner à la même case départ.

N’est-il pas le moment de marcher sur les traces de nos va-nu-pieds en criant Liberté ou la mort ! Grenadiers à l’assaut ! de rompre avec la politique de courbette, de soumission aux puissances tutrices.

Certes nous pouvons le faire, de sorte que nous précipitions dans les poubelles de notre histoire tous ces déchets de la colonisation que représente cette classe politique reptile, docile, servile, « genoux ployés devant le dieu-papier à l’effigie de Washington ».

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