Boukmann ooo nan Bwa Kayiman
Nou lonmen non w nou pa detounen w
Nan Bwa Kayiman
Papa boukmann oooo nou gen ase
Pawòl Chante Azò
Définitivement, avec ces derniers événements, les pires des maux de la boîte de Pandore se sont entendus pour s’abattre simultanément sur notre Pays déjà an devenn ! Qui pis est, à la pandémie multisécuaire de la misère infahumaine programmés sur fonds de pauvreté permanente est venu s’ajouter le redoutable consortium Kovid 19 et son complice Korona. Ou mèt rele sa mete apse sou klou nan maklouklou.
Et c`est dans le contexte de cette réalité dramatique que nous est parvenue la nouvelle du départ de ce Patrimoine Culturel vivant de renommée mondiale, l’immortel Jacques Maurice Fortéré, connu sous le nom de Wawa, le 13 avril 2020 à Brooklyn aux Etats-Unis à l’âge de 82 ans.
Le tronc de la Musique authentique vient d`entamer cette interminable traversée mais fort heureusement nous a laissé ses Rasin Kanga toutes rutilantes d`harmonie qui sortent du Vodou National.
Bon Travèse Wawa !
L`ensemble des adeptes du vodou pleurent le départ d’une icône de la Musique Rasin: Wawa, qui a fondé entres autres «Rasin Kanga» qui depuis un certain temps vit aux États-Unis, vient de succomber à cette paralysie subséquente à un accident vasculaire cérébral.
D’aucuns rapportent que Wawa a fait ses premières armes dans la musique haïtienne, dans les années 50, auprès de plusieurs ténors du compas direct comme: Nemours Jean Baptiste, Webert Sicot, l’orchestre «La Gaieté», entre autres. Mais son penchant pour le vodou le poussa à faire un détour vers la tendance racine. Il créa ainsi «Rasin Kanga de Wawa» en 1957. Avec son groupe Rasin, Wawa aura marqué son passage dans le vodou haïtien avec plusieurs morceaux à succès comme: 3 ti chen, Ti jean petro, sou lanmè etc.