Venezuela : S’ils détruisent la Révolution, nous libérerons notre pays comme l’a fait Bolivar !

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Que personne ne s'y trompe, nous voulons la paix, nous sommes des hommes et des femmes de paix ; mais nous sommes des guerriers. »

Le président de la République, Nicolás Maduro, a déclaré ce mardi 27 juin que [si]la Révolution était détruite, nous, nous irions au combat. Jamais nous ne nous rendrions et ce qui n’a pas été possible avec les élections, nous le ferions avec les armes. »

Le Président a mis l’accent sur la date fixée pour les élections de la nouvelle Assemblée Nationale Constituante et a dit : « Je le dis au monde, écoutez bien, et je souhaite que le monde entende. Après 9 jours de violence, de destructions et de mort, si le Venezuela était soumis au chaos et à la violence et si la Révolution Bolivarienne était détruite, nous, nous irions au combat. Nous, jamais, nous ne nous rendrions et ce qui n’a pas été possible avec les élections, nous le ferions avec les armes. Nous libérerions notre Patrie par les armes. Nous libérerions notre Grande Patrie comme l’ont fait Bolívar, Sucre, le Premier Noir. Que personne ne s’y trompe, nous voulons la paix, nous sommes des hommes et des femmes de paix ; mais nous sommes des guerriers. »

Ensuite, Maduro a évoqué l’ex-ministre Miguel Rodríguez Torres et a dit que « le destin du traître de la CIA est de se dessécher parce que celui qui trahit Chávez se dessèche. »

Rodríguez Torres a exprimé des critiques concernant le processus de Constituante ; tandis que le Gouvernement le signale comme collaborateur des Etats-Unis.

Lors de cette cérémonie qui se déroulait au Polyèdre de Caracas pour la prestation de serment des commandements de campagne par secteurs, le Président a dit : « Nous sommes en train de faire le premier pas dans ce puissant processus de Constituante. Le premier pas était d’appeler le peuple face à n’importe quelle situation. Nous devons toujours appeler le peuple et avoir confiance en lui, en toutes circonstances, croire au peuple en tant qu’organisation de force. »

Il a évoqué les événements survenus à Maracay dans la soirée de lundi 26 juin « qui ont semé la violence avec la drogue et l’argent, brûlant des provisions et des boulangeries comme ils l’ont fait à Maracay. De cette façon, le pays ne va pas devenir prospère, personne ne peut croire ça. Ceux qui ont appelé ensuite à la violence dans le pays, c’est la droite fasciste et j’appelle à l’union du peuple et à la naissance d’une nouvelle direction de paix autour de la Constituante pour la paix. »

Le Président a condamné les protestations organisées par l’opposition et a dit : « La droite n’a pas voulu discuter, la droite veut la violence et la destruction. La droite a un chef aujourd’hui. Ils l’ont même déclaré et il va par le monde, Monsieur Julio Borges, une fois de plus, je vous lance un appel à démobiliser vos groupes armés ; à faire cesser la violence et à ce que, malgré vos maîtres, vous vous asseyiez pour parler et pour discuter pour la paix du Venezuela. Je suis prêt à discuter avec tous les secteurs politiques qui veulent la paix. Si la droite voulait discuter, je m’assiérais pour lui dire toutes ces vérités, l’écouter et lui dire : « Assez ! Rangez votre haine, rangez votre violence et commençons à travailler entre nous, dans l’union, pour un seul pays, pour un seul Venezuela, pour la prospérité de tous, nous voulons un seul pays, pas vrai ? Un Venezuela où nous pouvons tous tenir, un Venezuela de liberté. Vous avez vu la haine qu’ils ont déployée.

Maduro a fait allusion à un événement survenu au Centre Commercial Tamanaco il y a quelques jours et il a assuré : « Ces jours-ci, encore une fois, parmi tant de cas, je ne sais pas si nous pourrions voir sur les réseaux sociaux comment ils persécutaient une jeune femme dans ce qui est devenu un lieu de haine et de fascisme, un centre commercial des années 70 qui, à son époque, a été le plus grand de l’ Amérique Latine et des Caraïbes (…) Une gamine marchait et soudain, les guarimberos qui nichaient-là l’ont confondue avec une personne, l’ont poursuivie et ont voulu la tuer. Grâce à Dieu, des gens sont venus, des gens sensés et ils l’ont sauvée. La gamine témoigne ensuite, une gamine blonde, maigre, semblant avoir 30 ans. Après, elle témoigne avec une amie et dit « Non, non, ça me fait beaucoup de peine, je suis très déçue parce que la gamine, on voit que c’est une gamine de l’opposition (…) Je vous le dis, mesdames et messieurs de l’opposition, vous êtes en train de créer un monstre. Il est temps d’arrêter le monstre de la violence, le monstre de la haine. Mais alors, vous arrêtez votre propre monstre. Le peule du Venezuela est là, autour de l’Assemblée Nationale Constituante. La force du peuple est là (…) Qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige, la Constituante se poursuit. »

 

Resumen latinoamericano 28 juin 2017

Traduction Françoise Lopez 

Bolivar Infos 30 Juin 2017

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