Une certaine presse Haïtienne: comme elle est mauvaise !

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Edmond Jean Baptiste de Matin Caraîbes

Nèg toujou vle chèche
Mwayen pou yo manje
Sa se premyè panse l.
Manno Chalmay

«Ils ne sont que cinq parmi ces nombreux médias en Haïti qui ne figurent pas sur la liste, soit de l’oligarchie, du gouvernement, des ambassades, des organismes internationaux ou des ONG». Ces déclarations pourtant pertinentes proviennent de Jean Pierre Bailly au cours de l’émission An n pale, diffusée sur Radio Télé Zenith de 8 à 10 heures du soir. Ces informations suffisent amplement pour confirmer une fois de plus qu’Haïti continue de subir les affres outrageuses d’une presse de vendus irrécupérables.

Men, si w tande kote y ap fè gwo gòj epi y ap jape w ap sezi aprann ki jan yo nan konkou ak pouriti pou wè kiyès ki pou pote lamayòl. Nous n’avons de cesse de dénoncer le fait que les propriétaires de médias en Haïti ne sont que des poltrons et des vendus pour s’être gardés de dénoncer certains types de corruption qui sont monnaie courante. C’est notoire que les églises, les ONG, les organisations internationales et les ambassades ne sont que des caves à corruption. Pour preuve, c’est notoire qu’un puissant réseau de corruption opérait à l’ambassade du Canada en Haïti. Quel radòtè gwo gagann kou loray ou créateur de sensation à dessein a osé en parler pour une fois ?

La situation socioéconomique catastrophique à laquelle se trouve confrontée Haïti depuis plus d’un siècle n’est pas le fruit d’une vicissitude impitoyable. Le pays est comme le veulent ceux qui se font passer pour les maitres du monde et fervents défenseurs des droits inaliénables de la personne humaine. Et la réalité infernale qui sévit dans les banlieues à forte concentration populaire et dans les zones reculées n’est qu’un indice de la méchanceté incommensurable de l’occident prédateur qui nous a appauvris avec la bombe de la dette de l’indépendance.

Colonisation, coups d’Etat sanglants, l’occupation, envahissement de tout l’espace haïtien par les églises et les ONG, ce sont autant de stratégies machiavéliques des criminels de l’occident, visant à l’extermination de cette civilisation de ces fameux esclaves devenus libres qu’ils estiment être des effrontés indomptables. Pour parvenir à garder les masses populaires confinées dans les méandres du sous développement ignominieux, la mesquinerie monumentale et l’inconscience de toutes les structures de socialisation ont été mises à contribution.

Mise à part la famille, l’école, l’université, l’impact hautement négatif de l’église et de la presse de véritables créneaux de manipulation de l’opinion n’est pas à sous estimer. En maintes occasions, et à travers des articles fleuves, nous avons clairement démontré combien l’église avec sa stratégie de zonbifikasyon constitue un véritable parapet d’aliénation visant essentiellement à contenir toute velléité de changement dans le quotidien des masses populaires. Pou sa Loksidan fè Ayiti pase, chak fwa yo wè yon Ayisyen kanpe tèt drèt, sa vle di pèp sa a se an asye li fèt ?????

Jamais je n’ai vu une presse aussi lâche, affamée, et bourrée de corrompus à tous les niveaux. Après dix ans dans le domaine, je peux tirer la conclusion que voici : Les journalistes honnêtes se comptent sur les doigts.

Lè w pran boutik ki rele Chalòm nan ki ankouraje moun li pran pou makak vin jape tout jounen lakay li detan l ap ekzije yo pou yo achte mirak pou 1000 pyas. L’église ne lésine pas quant à sa sale mission de manipulation des masses populaires en les forçant à croire en l’existence d’un paradis dans leur vie d’outre-tombe. La presse stipendiée reconvertie en disciple de Thémis ne se gêne guère d’exécuter avec brio sa partition dans le concert des corrompus ignobles ayant dilapidé au vu et au su de tous et de toutes les 4 milliards des Fonds de la coupe remplie de miel de Petro et Caribe.

Jan machann mikwo yo pale, yo pare pou y al defann mouche Petwo ak madan Karibe sizoka lajistis ta rele yo vin bay kèk esplikasyon sou 4 milya ki fè fon nan fon dyakout yo. Il convient aussi de ne pas sous-estimer l’apport de ces réactionnaires mesquins dans la perpétuation de ces réalités infernales qui sévissent chez nous. A l’instar de l’église à vocation strictement aliénante, la presse ne fait qu’appuyer la concrétisation de ces programmes macabres ourdis dans las caves à tractations de ces fossoyeurs impitoyables si bien représentés par le biais des ambassades, des fondations, des ONGs et des organismes internationaux.

Pire encore, les classes dominantes constituées de métèques bwat katon nan do, se sont adonnées à toutes les trafiques illicites. Leur mission essentielle consiste exclusivement à surveiller à la mise en application de ces projets d’extermination de nos compatriotes. L’oligarchie financière GNB sait très bien comment s’y prendre pour s’acheter les services de cette presse bouzen ka Gwo Manman, toujours disposée à se faire mettre pour quelques centimes. E, se yo ki ba yo piblisite pou pèpè ak lòt fatra y al achte Miyami ak Sendomeng.

Les confidences spéciales de Ti Wil, l’un des mercenaires à la solde d’André Apaid à l’occasion du séisme GNB suffisent amplement pour confirmer le haut niveau de pourrissement de ces boutiques de micros logées à l’enseigne de presse indépendante à l’époque, mais devenue si servile pour les besoins de la cause. Aujourd’hui, nous comprenons facilement le fait que les dilapidateurs impénitents des Fonds Pétro Caribe trouvent de virulents défenseurs, rien qu’en monnayant ces marchands de micros qui ne demandent pas mieux que des miettes.

Machann mikwo nan Pòtoprens yo pa nan bese triye, nenpòt ti monnen epis mesye Petwo ak madan Karibe lage atè ba yo si w wè pike tèt yo atè plat pou ranmase l !!! Epi si lajistis ta fè erè rele youn, nan yo yo pa bezwen ale. Y ap nèk voye mesyedam machann mikwo tchoul oligachi GNB yo al defann yo. Y ap byen plede kòz la. « Je me bats pour la justice sociale dans mon Pays, Haïti. Ma plume n’est pas à vendre, car aucun prix ne pourra m’empêcher de dire ce que je pense, ce que je sais. Je me bats pour allumer les projeteurs sur certains talents dans l’ombre ». Fanel Delva, est l’un des rares journalistes qui aujourd’hui peut s’arroger le droit de tenir un pareil discours. Lòt yo tèlman pouri plis pase pouriti!!!!

« Jamais je n’ai vu une presse aussi lâche, affamée, et bourrée de corrompus à tous les niveaux. Après dix ans dans le domaine, je peux tirer la conclusion que voici : Les journalistes honnêtes se comptent sur les doigts. Et ils sont très loin d’être tous des seniors. Ceux-là à qui parfois on achète le silence. Certains se taisent devant la bêtise, l’ignoble parce qu’ils ont peur de perdre certains privilèges, ou d’être dénoncés ». L’on sent la nausée qui fuse de cette déclaration de Fanel Delva.

Maten Karayib : Miki en campagne

« Aujourd’hui, il est clair que bien de journalistes ne peuvent oser tenir tête à certaines personnalités. Du nombre : Michel Joseph Martelly ou Sweet-Micky. Et vous avez vu ce qui s’est passé récemment au studio de Radio Caraïbes. Pourquoi ? Parce qu’ils lui sont redevables. Ça ne dérangera pas trop, si je vous rappelle l’exemple d’un patron de radio. Il a échangé sa personnalité et tout ce qu’il avait construit toute sa vie contre quelques mois au poste de ministre de la communication.

« Que c’est dur d’être ministre sous Martelly », avait affirmé Pierre Raymond Dumas en 2015. Le fameux Marcus Garcia a osé nommer un autre directeur à la TNH sans prendre le soin de mettre fin aux services de Dichler Marcelin. Epoutan tout moun konprann nonm Makis sa a se moun li te ye. Et vous aviez vu la nette différence entre Edmond Jean Baptiste et les co-animateurs de Maten Karayib qui ont été tellement lâches qu’ils l’ont abandonné seul dans la gueule toute brulante de rages, d’insultes et d’arrogances de Miki.

Aucun de ces pusillanimes professionnels, par crainte d’être giflé en plein studio par Miki, n’a osé lui exiger le respect pour leur confrère voire le défendre. Yo tèlman gen grenn zanno ka òfèv yo bay pou Miki a, menm si l te krache nan figi yo epi l te pran yo tout ak de bèl majè kout pye nan dèyè yo se mèsi papa yo t ap di l. Outre le vilain travail d’aliénation que font si bien ces médias stipendiés, ils ont aussi pour tache de perpétuer l’acculturation au détriment du patrimoine artistique et culturel local. Epi Miki pase lòd fèmen emisyon ki rele Maten Karayib la sèk.

Des journalistes affamés

« Sistèm nan toujou kenbe ti visye san ren san fyèl  nan pwen fèb mizè l » Manno Chalmay. E sa k pi mal la se yon bann ti grangou.  A travers ces dénonciations, l’on ressent le lot de dégoûts que provoque en Fanel Delva l’attitude rampante de ses confrères. « C’est dur de se laisser diriger par son ventre…et son bas ventre. Beaucoup de confrères ignorent l’importance de la colonne vertébrale. Ils oublient qu’ils sont des vertébrés, et non des reptiles qui ne pourront jamais marcher. Ils arpentent ministère après ministère, avec leur lot de projets sous les bras.

Dans d’autres cas, ils essaient de trouver un poste de consultant pour lequel ils ne font rien. Vous allez comprendre pourquoi certains journalistes ne peuvent critiquer la mauvaise gestion de certains ministères.  Ce n’est un secret pour personne, mais le confrère Delva ne fait que le confirmer. Les conférences de presse avec per diem sont les préférées de certains collègues. Pendant la campagne électorale, ils aimaient couvrir les activités du parti « Renmen Ayiti », et celui de PHTK, parce qu’on y distribuait souvent un p’tit « Kaka Aran ».

Mais ils se plaignent quand il s’agit, par exemple, d’une conférence des organisations populaires conséquentes. Il arrive que ces confrères refusent de remettre les déclarations à leur salle de rédaction, parce qu’ils n’ont rien reçu des conférenciers. Si l’on se base sur les révélations de Monsieur Delva, pour cent ou deux cents gourdes, une carte de recharge téléphonique, bons de carburant, jobs et autres faveurs ils harcèlent et font pression sur les conférenciers certaines fois. Il n’y a aucune différence entre eux et les mendiants près des ruines de la Cathédrale de Port-au-Prince.

Tout pour des privilèges

Il aurait fallu une simple petite mésentente entre deux compères, Youri Latortue et Garry Pierre Paul Charles pou toulede kouri mete anpil malpwòpte sou laplas piblik. Jan Senatè a pale gen anpil lòt bagay li ta mete deyò toujou men…..Ti grangou dans le ventre et dans l’âme par passion et par déformation professionnelle, journalistes seniors ou juniors sont prêts à tout. Sous Lamothe, certains d’entre eux avaient le privilège d’être dans le même véhicule que ce premier ministre d’alors, épinglé dans le rapport sur la dilapidation des fonds Pétrocaribe. La fille d’un autre confrère travaillait à un consulat.

Voilà pourquoi ce dernier n’avait jamais osé remettre en question la gestion de Laurent Lamothe. Les actions de ces propagandistes sont légions. En clair, ils se servent du micro pour défendre leurs intérêts personnels. Ils forcent la population à croire en un changement qu’ils ne souhaitent pas. Des journalistes et beaucoup de médias figurent parmi ceux qui dilapident les fonds du Trésor Public à travers des spots publicitaires inutiles tels celui de l’OAVCT. Ils sont payés comme consultants avec l’argent des contribuables, mais ne font rien en réalité.

Corrompus jusqu’à la moelle, ils trouvent suffisamment de toupets pour critiquer des politiciens, des officiels aussi tarés qu’eux. Vous de la presse, qui ne faites que du chantage avec vos micros, arrêtez de ramper. Arrêtez cette pratique qui dénigre la profession. Prenez votre liberté dès aujourd’hui, peu importe les circonstances, afin de pouvoir poser les questions pertinentes. L’impérialisme, outre les bombes atomiques et les mensonges grossiers de l’église pour l’aider dans l’accomplissement de cette sale mission génocidaire, fait depuis plusieurs décennies un usage abusif de pandémies telles le VIH/Sida, le choléra Minustha et la capacité de manipulation de la presse corrompue pour parvenir à l’extermination de la population. C’en est assez !

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