Un algorithme pour faire scintiller la flamme bleue de l’intelligence

Modulé par les mêmes défaillances humaines, précarisé par les mêmes forces insignifiantes et médiocres qui s’équilibrent et se neutralisent impuissamment, verrouillé sur la même strate déshumanisante de la réussite mettant dans la lumière les mêmes insignifiants anoblis qui se projettent dans les rêves blancs, l’écosystème haïtien suit séculairement et logiquement un cycle erratique continu.

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Depuis quelques années, je déploie une intranquille et frénétique agitation pour pousser une certaine communauté académique, éducative, socioprofessionnelle, managériale, militante et décisionnelle à tenir compte des idées minoritaires qui proposent de nouvelles approches pour aborder l’invariante errance de l’écosystème haïtien. Hélas, rares, et vraiment très rares, sont ceux qui ont saisi la pertinence de cette démarche que j’ai intitulée, contextuellement, l’axiomatique TIPÉDANTE. Pour cause, elle mise sur une pensée critique originale, qui manie l’insolence et l’impertinence comme agiles intuitions pour générer, par une communication authentique des rétroactions engageantes propices à faire vivre une utopie de la régénération.

Une provocation payante

Démarche turbulente que j’assume comme une certaine pédagogie de la provocation pour faire sortir l’indigent de sa tanière dorée et confortable d’éternel marron. Et pour cause ! Car l’écosystème haïtien, parce qu’il est asservi par la géostratégie de la déshumanisation, est flouté par des prismes qui verrouillent les acteurs sociaux dans une permanente imposture, pleine de malice, pour protéger leur zone de confort médiocre. Là, emmurés dans un marronnage viscéral, ils usent de silence, d’indifférence, en croyant mépriser ceux qui, entêtés et exaltés, les provoquent pour une possible communication autour de thématiques structurantes par dissensus raisonnés.

Évidemment, dans un écosystème qui célèbre, depuis deux siècles, la déroute de l’intelligence, la dimension pédagogique originale et singulière de cette démarche ne peut pas être comprise. Occultée par l’enfumage prépondérant que répande le succès des automates influents, sa dimension pédagogique turbulente, sous-jacente, résonne comme une aigreur agaçante, comme une frustration permanente aux oreilles de beaucoup des insignifiants anoblis par le blanc.

Mais, alors que certains me récusent le droit à la pédanterie d’assumer la pédagogie de la provocation, y voyant une perte de temps, comme de grands insignifiants, ils répètent machinalement l’idée archiconnue de tous : ‘‘du choc des idées jaillit la lumière’’. Comme si la provocation du nègre du shithole ne peut pas être une contextualisation du choc des idées du blanc ! Comme si les frustrations et les aigreurs devant les indigences ne sont pas les éternelles es sources de colères dignes et intelligentes pour pousser l’esprit à trouver de nouvelles postures pour transformer l’invariant ! Mais au fond, le débat n’est pas dans la pertinence du contenu, mais dans la blancheur des mains qui porte le flambeau lumineux. De sorte que ce n’est pas tant la lumière que regardent les insignifiants, mais la promesse de réussite qu’augure la couleur des mains qui tient le flambeau. Comme de parfaits esclaves déshumanisés, ils font vivre l’injonction barbare : Après dieu, c’est le Blanc !

Ma fantaisie vient de mon engagement authentique pour mon pays, le savoir et la culture, j’ai appris à vivre avec très peu

Mais, alors que d’autres, ou les mêmes, persistent à voir dans mon intranquille agitation, le délire d’un individu en mal de paraitre et qui veut briller, comme intellectuel (c’est ce que me reprochent nombre d’universitaires qui sont dérangés par ma disponibilité pour réfléchir sur des thématiques variées et produire des idées qui bousculent l’insignifiance), comme de grands imposteurs, ils voient en Noam Chomsky, qui continue de s’agiter et de produire incessamment, un vrai penseur prolifique qui ne chôme pas. Comme si le nègre qui veut présenter sa petite étincelle pour déjouer les pièges de l’obscurité séculaire, enfumant son écosystème, était un dangereux criminel ! Comme si renoncer à son MOI, mélange de médiocrité, d’opportunisme et d’indignité, toujours en quête d’accointances et de protection de sa zone de confort personnel, pour épouser un SOI authentique comme engagement boulimique visant à faire luire la reliance entre la société, les organisations et les individus comme ultime brèche d’une innovation inespérée, était une odieuse infamie !

Ce sont justement ces impostures que l’axiomatique de l’indigence se propose de décrire pour permettre à chacun de mieux se connaitre et d’apprendre à se transformer soi-même d’abord avant de venir militer pour le changement. Et c’est toujours par provocation que j’arrive à percer l’indigent qui marronne chez certains qui ne cessent de me présenter leurs diplômes et leurs titres, alors qu’en retour je leur demande de prouver ce qu’ils ont produit d’intelligent qui peut agir sur l’errance de notre pays. Et tout le drame de l’errance haïtienne est là : on a donné des titres et des diplômes, du pouvoir et de la richesse à des insignifiants qui ne savent pas que ce qu’on gagne, qu’on reçoit, ce qu’on acquiert n’a de valeur que si on est suffisamment digne et authentique pour en découvrir la valeur et l’utiliser pour produire de la valeur et entretenir la valeur. L’errance haïtienne vient du fait que ceux qui sont anoblis en automates influents, pour leur indignité, pensent que le savoir et la culture sont des produits de rente et de luxe qui sont juste bons à entretenir de petits succès personnels et à mystifier les autres.

C’est cette défaillance cognitive et humaine qu’il faut combattre, car c’est elle qui érode la dignité et évide la conscience de ceux qui sont anoblis par le blanc, et qui devenant automates influents, ont peur des étincelles insolentes que provoque la recherche de la vérité, Car n’ayant que leur enfumage à protéger, ils ont peur que la moindre étincelle authentique perçue ne fasse ternir leur pesante armada de titres et de diplômes.

Pour que brille la flamme bleue de l’insolence

Ainsi modulé par les mêmes défaillances humaines, précarisé par les mêmes forces insignifiantes et médiocres qui s’équilibrent et se neutralisent impuissamment, verrouillé sur la même strate déshumanisante de la réussite mettant dans la lumière les mêmes insignifiants anoblis, qui se bousculent pour se projeter dans les rêves blancs, l’écosystème haïtien suit séculairement et logiquement un cycle erratique continu. Mais, après 5 siècles de déshumanisation et d’enfumage, n’est-il pas temps que ceux qui sont dépositaires du vrai savoir et qui sont intronisés dans la splendeur culturelle et académique apprennent à sursauter de dignité, à s’embraser de colères intelligentes pour enfin oser le saut vers l’innovation éthique ?

Il me semble que, vu l’abondance de l’enfumage qui provient du foisonnant fumier d’indigence en activation, seuls l’entêtement et le sens du sacrifice de ceux qui sont capables de renoncer à leur sauvetage personnel, pour faire briller la petite flamme bleue de l’intelligence qu’irradie toujours l’intelligence, peuvent montrer la brèche vers la ligne de fuite pour ce grand saut hors de l’errance.

Je persiste et signe que là où il y a de l’intelligence, la moindre provocation est contextualisée en pédagogie de l’insolence, dans la continuité de ce que Agnès Muir-Poulle appelle ‘‘l’impertinence constructive’’. Une stratégie de communication contextualisée par l’axiomatique TIPÉDANTE comme une esthétique de la provocation pour faire émerger la cognition par l’insolence qui est l’éternelle flamme bleue irradiante de l’intelligence. Sa principale vertu est son originalité : elle s’approprie les bases de la logique floue et de la théorie des systèmes pour mettre en place une anthropologie empirique de déconstruction de la renommée et de la réussite. Pour ce faire, elle magnifie, avec constance, cohérence et pertinence, la flamme poÉthique d’une irradiante dignité pour se rapprocher d’une vérité qui reste improbable dans un écosystème où la culture du marronnage et le prisme de la malice forment les deux branches du génome de la réussite indigente. Le postulat de base de cette axiomatique s’énonce comme une invitation à la turbulence neuronale : Rien n’est donné, tout est provoqué.

Si j’insiste autant sur la thématique de la déroute de l’intelligence, c’est parce que chacune de mes confrontations avec cette armée d’imposteurs, peuplée de docteurs en éducation, qui prolifère dans le pays dans les universités et dans les institutions publiques, m’apporte des preuves accablantes de l’incompétence humaine de ceux qui ont acquis leur renommée dans le cadre de cette popularisation des titres académiques ronflants promus par l’Occident pour mieux déshumaniser le SUD. Regardez bien le profil académique FLEURI de ces docteurs en éducation et vous verrez combien les postures de ces automates, Formatés comme des Lettrés de l’Errance, sont courbées par l’indignité et déformées par la flexibilité qui leur permettent de se niveler à hauteur des lignes de basses eaux de la culture où l’assistance internationale tient ses ressources déshumanisantes. Propulsés dans la lumière par les agents français qui ont colonisé l’imaginaire haïtien, ils assument le Français comme une Langue de l’Errance promue pour des étonnants voyageurs qui s’amusent à dire les contes de la folie ordinaire. Alors que comme toute autre langue humaine, cette langue offre une richesse pour contextualiser son environnement et penser la langue comme un outil de communication pour maintenir un lien, par-delà les communautés nationales, entre des peuples qui sont des vivants, des humains avant que d’être des citoyens d’un pays.

C’est la provocation qui m’a permis d’accéder à ce modèle de données contextuelles grâce auquel s’explicitent objectivement et rigoureusement les axiomes de l’indigence prouvant combien l’intelligence est improbable dans l’écosystème haïtien. Un écosystème dans lequel ceux qui ont le savoir ne comprennent pas que la culture n’est pas un outil de luxe, de snobisme et de rente, mais un moyen de problématisation, de contextualisation et de provocation. Pour ceux qui croient encore que la provocation est une perte de temps en attaque personnelle, je rappelle ces mots de Bertholt Brecht : “La provocation est une façon de remettre la réalité sur ses pieds.” Surtout dans les contextes où l’imposture, le marronnage et la malice empêchent toute disponibilité pour une communication spontanée et authentique.

En assumant la provocation, je veux prouver le lien entre le marronnage culturel pratiqué par le lettré haïtien et ses incompétences humaines réelles. Car, si comme le dit Bachelard, le langage est aux postes de commande de l’imagination, et si l’intelligence ne se manifeste que par une imagination débordante, il est difficile de comprendre pourquoi ceux qui sont anoblis par le blanc et FLE-uris par les titres académiques ronflants sont si intraitables envers ceux qui font montre d’imagination et d’éloquence. Un brillant professeur de mathématiques m’a dit un jour que je me versais dans un intellectualisme pour me faire voir comme intellectuel. J’ai appris que depuis 2004, il s’était lancé dans une carrière d’écrivain avec 4 tentatives de publication en quête de notoriété dans les espaces d’entre soi de livres en folie. Alors que tous ceux qui sont intelligents perçoivent que la variété, la pertinence et la contextualisation des sujets que j’aborde auraient pu faire des thématiques enrichissantes de formation pour les universités et les partis politiques.

Si seulement le savoir et la culture n’étaient pas des futilités pour ce beau monde, ma rigueur analytique et ma fantaisie créatrice auraient pu être une source d’inspiration pour forger ces experts contextuels résolus à s’engager sur leur terroir et sans motivation de succès personnel et de richesse économique. Et j’en profite pour dire à qui ne le savent pas que j’ai refusé des offres de contrat avec de grandes institutions internationales pour garder ma provocation et ma fantaisie. Deux vertus qui font toujours émerger l’intelligence, du moins si l’on croit Albert Einstein et Gaston Bachelard.

En effet, ma provocation emprunte ses marques à l’épistémologie bachelardienne qui a postulé que la connaissance ne s’acquiert que si l’on ose se confronter aux obstacles contextuels de son milieu. Car on ne connaît que contre une connaissance mal faite qui doit être détruite. Il faut bien que la quête pousse, comme le rappelle avec une douce éloquence Marie-Pierre Lassus à aller « ‘‘au fond des choses’’ pour atteindre ‘‘le fond du sans-fond’’ où réside ‘‘le cogito souterrain’’, cet ‘‘infra-moi’’ que Bachelard a découvert dans la rêverie ». (https://books.openedition.org/septentrion/69343?lang=fr#text ).

Voilà pourquoi ceux qui ne peuvent et ne savent que rester à la surface des choses, pour des raisons évidentes d’enfumage, s’accommode très mal de toute démarche qui provoque la surface pour farfouiller dans les profondeurs et faire émerger ce ‘‘moi médiocre’’, malicieux, opportuniste et indigent, qui, tout rayonnant d’indignité, a immensément peur de la vérité et est profondément incapable d’authenticité. Et c’est justement la provocation qui m’a permis de découvrir que la seule compétence de ce ‘‘moi : médiocre, opportuniste et indigent’’ consiste à reprendre ce qui est décrété en haut lieu pourvu de ressources pour pouvoir s’en gaver et avoir le profil opulent du médiocre à succès qui incapable de supporter toute contestation, toute critique, se plaît à traiter d’aigris ceux qui éclairent les ombres de son enfumage.

Ma fantaisie vient de mon engagement authentique pour mon pays, le savoir et la culture, j’ai appris à vivre avec très peu pour rester suffisamment digne et ne pas laisser mes préoccupations matérielles empiéter sur ma liberté de réflexion et mon autonomie à penser dans la critique tut e cherchant une possibles communication avec ceux qui ne partagent pas mes vues. Sans pédanterie. Je peux rattacher ma fantaisie à produire intranquillement à une débauche de créativité qui est selon Albert Einstein la démarche de l’intelligence qui s’amuse. Quand on a des heures lumières de lecture qui nous propulsent dans l’univers de la complexité, on ne peut pas ne pas paraitre fou dans une société qui assume et revendique l’indigence.  Mais ce que mes détracteurs doivent savoir c’est qu’il n’est pas donné à tous d’avoir de la fantaisie et de l’imagination à revendre. Car comme l’a écrit Philippe Sollers, ‘‘La fantaisie et la liberté d’imagination ne s’acquièrent pas comme ça, qu’il y faut du temps, de l’obstination, de la sévérité, de la rigueur, des mathématiques, de la raison.”

Un algorithme pour l’intelligence

Ce qui donne des ailes à mes sursauts de provocation et m’invite à oser croire que la géométrie des données TIPÉDANTES, dans sa reliance entre technologies de l’intelligence, cartographie des processus et prospective éthique pour la décision, offre tous les gradients de la cognition pour mettre en place une veille intranquille et faire émerger dans les contextes de défaillance l’intelligence collective. Il y en a qui seront surpris de savoir qu’à Harvard University, les cours dédiés à la gouvernance pour ceux qui vont diriger le monde ne se font que dans cette reliance entre concepts, représentations et applications au réel. Car les problèmes politiques ne sont que des objets idéels qui demandent une puissance de l’imagination pour des postures entre anticipation et décision.

En Haiti tout se fait dans l’urgence et on s’étonne que tout échoue. Pourtant, si on prend le temps d’observer avec attention le contexte haïtien, séculairement enchevêtré dans une invariante errance, et si on place sur une carte conceptuelle tous les gradients des Technologies de l’Intelligence et de la Prospective Éthique pour la Décision par l’Apprentissage Neuronal Turbulent et Engageant, le chaînon manquant de l’intelligence collective apparaît spontanément : le déficit de la communication. C’est cette pensée singulière qui me pousse à miser sur la provocation comme postulat de base de l’axiomatique TIPÉDANTE pour proposer de découvrir, par un jeu authentique, sans ‘‘double je’’, les brèches scintillantes qui guident vers les brins entrelacés de la guirlande éternelle de l’intelligence éthique.

L’axiomatique TIPÉDANTE qui promeut l’intelligence éthique pour remédier à la déroute de l’intelligence repose sur un postulat qui rappelle la dimension pédagogique de la turbulence dans un écosystème flouté dont le modèle d’affaires est l’opacité. Lequel postulat s’énonce ainsi : Rien n’est donné, tout est provoqué. C’est un postulat contextuel qui veut mobiliser les sciences cognitives comme technologies de l’intelligence pour provoquer un apprentissage qui mobilise l’authenticité pour ‘‘mather’’ l’indigence séculaire. Un apprentissage qui se doit d’être turbulent pour faire sauter les verrous de l’insignifiance et oser défier les médiocres à succès. Car s’il est une certitude qui demeure, devant toutes celles que la complexité a déconstruit, c’est celle qui promeut l’intranquille agilité de l’intelligence comme une posture cognitive qui ne fuit et n’abdique jamais, puisqu’elle doit sans cesse s’enflammer pour offrir la brèche qui libère de l’indigence.

En ce sens, le destin de l’intelligence est irréversiblement dans la permanence de la veille cognitive comme celui du veilleur de nuit ou du gardien de l’aube sur le rempart. Sa mission est d’anticiper les enfumages qui voileront la lumière de l’horizon, de s’irradier de colères dignes pour enflammer l’imaginaire des foules égarées dans l’obscurité de l’invariance et qui cherchent désespérément la brèche pour aller vers l’aube du changement.

L’errance haïtienne vient du fait que ceux qui sont anoblis en automates influents pensent que le savoir et la culture sont des produits de rente et de luxe…

Voilà qui nous permet de magnifier l’apprentissage turbulent pour harmoniser des engagements régénérateurs en mettant à contribution contextuellement l’heureuse formule ‘‘j‘apprends, donc je suis’’ d’Hélène Trocme Fabre. Nous disons bien contextualiser, car comme au temps d’Héraclite, où l’on ne pouvait guère se baigner deux fois dans le même fleuve, on ne peut guère reprendre à l’identique un énoncé problématique d’un contexte pour résoudre les problèmes d’un autre contexte. Car, si apprendre, c’est assumer son existence, on n’existe que pour problématiser les défaillances de son écosystème et trouver les brèches informationnelles pour modéliser une possible innovation. Cela nécessite de provoquer le cogito souterrain des acteurs insignifiants et inconscients qui, s’ils osent accepter cette irruption incommodante comme lien déclencheur pour une communication authentique, assumeront que les divergences structurantes finissent toujours par s’harmoniser pour irradier le collectif. Donc nous postulons, en assumant notre insolente, mais authentique et constructive, pédanterie, que la médiocrité ne triomphe que là où la nature humaine a subi durablement de profondes métamorphoses cognitives et mutations où l’indigence empêche à l’intelligence de se sublimer en confortant les insignifiants à célébrer les petits succès que leur apportent leur dépendance, leur allégeance et leurs accointances avec les intérêts étrangers.

L’intelligence n’émerge que là où un contexte de défaillance rencontre l’insatisfaction collective, et pousse les acteurs instruits et cultivés à des postures cognitives capables de les mobiliser intranquillement dans la quête d’une ligne de fuite pour s’extraire de l’errance. Ils doivent farfouiller sous les strates qui produisent la réussite pour découvrir les causes enfouies et occultées qui renforcent les verrous de l’errance. Ils doivent renoncer aux impostures qui s’attardent à traiter les effets des problèmes pour éviter de s’attaquer aux causes sui sont toujours enfouies sous les strates des succès médiocres.

Voici les bases algorithmiques de cet apprentissage contextuel neuro turbulent que nous proposons, depuis 2015, aux acteurs académiques, décisionnels, organisationnels, socioprofessionnels et militants haïtiens. Voilà les trames scintillantes de cette écologie de la responsabilité que nous voulons ensemencer dans ls consciences pour chercher la brèche d’une innovation capable d’extraire le collectif haïtien de l’invariante errance qui le verrouille depuis 219 ans dans une séculaire déshumanisation. Une déshumanisation qui rejoue affreusement les notes de la barbarie esclavagiste, par des liaisons malicieuses entre crapules politiques accréditées et couillons académiques assumés, lesquels se dédient à la servitude des intérêts étrangers et préfèrent construire leur réussite en se verrouillant sur les verrous de l’errance par des sangles de la dépendance de leur réussite, ils préfèrent occulter la démarche TIPÉDANTE, en prétextant que sa provocation la rend trop tumultueuse. Comme si toute la structure de l’univers n’était pas chaos violence et tumulte, et que cela n‘empêchait pas ceux qui savent regarder en profondeur, avec de bons outils et une méthode innovante, de trouver des lois mathématiques d’une incontestable rigueur ordonnée et des formes géométriques d’une fascinante beauté.

Envers et contre les réseaux d’insignifiants académiques et culturels, nous postulons que les obstacles qui s’opposent à l’intelligence en Haïti sont enfouies dans la conscience collective d’un écosystème flouté en permanence, en conséquence la voie vers l’intelligence ne peut être que contextuelle, originale, intranquille et turbulente. Le vrai savoir est toujours débordant d’imagination, et c’est pourquoi il trouve la disponibilité pour appendre te transmettre. Qui peut croire qu’une telle disponibilité pour la cognition puisse déranger des docteurs en éducation qui FLE-urissent dans les universités, récitant ce qui est dicté en haut lieu et s’opposant à tout ce qui est authenticité.

Voilà qui rend urgent le besoin d’ensemencer les ferments d’une écologie authentique de l’engagement et de la responsabilité pour faire germer l’intelligence trop longtemps en déroute au cœur du collectif haïtien. Une métamorphose indigente a tué l’intelligence au cœur de ce collectif, il faut un attracteur TIPÉDANT pour faire jaillir la brèche et monter aux générations futures la voie turbulente à assumer. C’est ce qu’illustre cette fractale qui se veut un algorithme pour construire l’intelligence au cœur du collectif haïtien : il faut qu’Haïti apprenne à assumer les questions et les provocations qui font naitre les dissensus structurants, mais dérangeants, c’est leur assumation comme relais pour une communication authentique qui met en confrontation ces idées divergentes mais structurantes dont le choc fait jaillir la lumière. Voici tipédamment la provocation expliquée aux insignifiants. Comme aurait dit Bachelard, Rien n’est donné, tout est provoqué.

22 Janvier 2023

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