Depuis plusieurs semaines, le directeur de facto du SNGRS Jean Rony DUVELSAINT entame une série d’actes arbitraires contre les employés sous les ordres de son chef immédiat Rodriguez SÉJOUR. Ce SÉJOUR, présumé assassin du policier Walky CALIXTE, détient un salaire pharaonique de 200 mille gourdes mensuel au SNGRS alors qu’il ne met jamais les pieds dans la boîte. L’actuel DG de facto DUVELSAINT a transféré arbitrairement une cinquantaine d’employés vers le Cap-Haïtien sans aucune mesure d’accompagnement ni leur consentement. Ces persécutions administratives ont pour effets néfastes de disloquer les familles de ces employés qui résistent à le suivre dans ces combines et divers actes de corruptions.
Le directeur de facto a également annulé les contrats de plus d’une centaine d’anciens employés pour les remplacer par ses accointances. Il a déjà passé l’ordre d’afficher les noms de ces employés à la barrière en vue de leur interdire l’accès à l’institution en dépit du fait que ce directeur de facto leur doit plusieurs mois d’arriérés de salaires. Ces employés à l’instar de ceux de la compagnie de transport DIGNITÉ vivent donc une même tragédie imposée par ce gouvernement de facto et corrompu.
les employés qui ont plus de 20 ans de service voient leur droits bafoués et violés par Joseph JOUTHE
À noter que le PM de facto Joseph JOUTHE à récemment nommé 475 employés dans l’institution, ce qui représente la première vague de nomination depuis la création du SNGRS. Sur ces 475 nommés, seulement 75 sont des travailleurs actifs intégrés dans l’institution depuis plusieurs années. Les 400 autres parachutés sont des absentéistes qui n’ont jamais mis les pieds au SNGRS que pour réclamer leurs chèques offerts en toute corruption par le Premier Ministre de facto. Ainsi les employés qui ont plus de 20 ans de service voient leur droits bafoués et violés par Joseph JOUTHE. Et pire, ceux qui sont âgés de 70 ans et plus ne bénéficieront pas de la pension car n’ayant jamais été nommé. Ils seront rejetés dans un coin comme une vielle machine délabrée dont on n’aura plus besoin.
Pour résoudre cette situation inacceptable, un cri d’alarme est lancé au Ministère de l’environnement, ministère de tutelle du SNGRS et ainsi qu’à l’ULCC pour vérifier les modalités de décaissement et paiement en cours dans cette institution. Le cri d’alarme est également lancé à l’endroit de l’OPC sur les mauvaises conditions de travail des travailleurs et travailleuses du SNGRS; ces employés sont les plus exposés et les plus maltraités de l’administration publique à un moment où le MSPP et l’OMS maintiennent l’alerte contre la Covid-19 et d’autres épidémies.
” mwen gen gang e pasyans mwen gen limit ” !
Les employés du SNGRS lancent un appel urgent aux organisations de droits humains à exercer une vigilance sur les agissements de l’actuel directeur du SNGRS obstiné à violer de manière systématique les droits de ces employés et contribuer ainsi à mettre fin à cette impunité dont il jouit au vu et au su de tous. Le directeur DUVELSAINT se vante d’être un intouchable. Il a déclaré tout récemment : ” mwen gen gang e pasyans mwen gen limit “ ! En effet, le directeur de facto est un renard qui joue sur le temps et ses puissants alliés pêcheurs en eau trouble comme Rodriguez SÉJOUR.
Est-il un acte aussi malhonnête dans un pays effondré économiquement que de nommer 52 consultants dans son cabinet, avec des chèques allant jusqu’à 200 mille gourdes le mois? -Oui, le DG de facto DUVELSAINT l’a fait au SNGRS !
Encore une fois, les employés demandent aux organismes de droits humains et instances internationales comme l’OIT, la Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme d’inscrire sur l’agenda de leur préoccupation ces graves violations des droits du travail en Haïti, État-membre de l’Organisation des Etats Américains et également concerné par les engagements auprès de l’OIT.
Hermania PIERRE LOUIS
Journaliste et Informaticienne
Mirebalais, Haïti 17 mars 2021