Cent ans de solitude passés à rêvassser, à vivre mentalement hors d’un monde tètanba m’ont laissé tout à fait indifférent à ce qui se passe dans cet univers dont je ne suis même pas un micrograin de poussière. Général dans mon labyrinthe d’isolement et de retraite, je suis resté longtemps hors du tumulte, des sauts et soubresauts d’une humanité déboussolée, ne sachant si jamais je reviendrais à vivre à nouveau parmi des millions t des millions de femmes et d’hommes cherchant à redéfinir les rapports humains. Ainsi allais-je, marchais-je, pensais-je, réfléchissais-je, rêvassais-je, méditais-je lorsque j’ai été ramené sur terre par le tumulte de feuilles folles dans la bourrasque politique et sociale en cours aux États-Unis.
En effet, le pays est secoué, bouleversé, renversé, tétanisé par une énième fusillade qui a coûté la vie à dix-sept étudiants sur fond d’une épique controverse causée par une présumée intervention des Russes dans le système électoral états-unien, intrusion qui aurait favorisé l’actuel président Trump, au détriment de sa rivale, la malheureuse, malchanceuse, éplorée, affligée, infortunée, inconsolable Hillary, la mètdam.
Je ne m’attarderai pas sur la tuerie, fruit des agissements d’un jeune déséquilibré de 19 ans armé d’un fusil d’assaut AR-15. Je ne m’y attarderai pas, non pas parce qu’elle n’interpelle pas la société américaine mentalement prisonnière d’un “second amendement” de leur Constitution, non pas parce qu’elle n’émeut pas, parce qu’elle n’écœure pas, parce qu’elle ne révolte pas, mais parce que c’est du déjà vu avec l’usage intempestif de fusils d’assaut meurtriers aux mains de gens mentalement dérangés et dont personne n’avait remarqué auparavant des signes de leur déséquilibre mental.
Du déjà vu sont les mêmes “pensées et prières” des autorités qui en fait n’ont cure de ces carnages. Elles n’ont à cœur que de s’assurer des fonds que leur procure la puissante et ténébreuse National Rifle Association pour leurs campagnes électorales; les mêmes rengaines autour d’un vœu pieux à savoir qu’il faut enfin “s’asseoir pour en discuter” (sic) alors que les marchands de mort, de deuil et de douleur ainsi que leurs pions au sein du Congrès veillent au grain, n’en veulent pas, déterminés qu’ils sont à continuer à faire leur beurre, à s’enrichir, à laisser massacrer leurs concitoyens.
Je m’intéresserai de préférence à ces cris d’orfraie, d’indignation, de scandale, émanant de la vertueuse Amérique jouant aux vierges outragées, offensées, parce que la justice américaine vient d’inculper 13 Russes pour avoir interféré dans le processus électoral américain en favorisant la candidature de Donald Trump. Outrage? Ma parole! Mon Bic m’en tombe, enfin, mon clavier d’ordinateur m’en tombe. Dans quel monde vivons-nous? Quelle grotesquerie! Quelle clownesquerie! Quelle bouffonnerie de la part d’un pays dont l’histoire est cousue au fil blanc d’interventions à répétition dans les affaires internes d’autres pays, pour chambarder leurs élections.
Élections et coups d’état
Les États-Unis sont un pays pour lequel les mots démocratie, liberté, droits humains sont seulement à usage de propagande et de mystification d’un peuple à qui les gouvernants, les politiciens, n’arrêtent pas de faire avaler des couleuvres. Indignation pour cause d’intervention des Russes lors des élections américaines de 2016 dans “notre démocratie” ? Franchement. D’interventions, parlons-en, Wolf Blitzer de CNN, Chris Cuomo de CNN et tous les autres des médias télévisés, pro Démocrates, pro-Hillary.
Allez donc demander à votre infortunée candidate, votre menteuse, votre bloffeuse, votre ruseuse, votre baveuse Hillary de vous dire ce qui s’est passé en Haïti aux élections présidentielles de 2010 en Haïti. Allez donc lui faire avouer comment et pourquoi, à la faveur de tractations champwellardes, nocturnes, sinistres, elle a imposé à notre pays un voyou inculte qu’elle a préféré à son adversaire, une dame respectable, capable, acceptable, convenable, valable. D’ailleurs, celle-ci était bien en avance sur le croupion de protégé d’Hillary, selon les chiffres avancés par le bureau de tabulation du Conseil électoral.
Les médias américains savent-ils que, vingt ans auparavant, leur ancien président Jimmy Carter, récipiendaire du Prix Nobel de la Paix en 2002 “pour ses décennies d’efforts inlassables pour trouver des solutions pacifiques aux conflits internationaux, faire progresser la démocratie et les droits de l’homme, et promouvoir le développement économique et social”, est venu en Haïti en 1990 demander spécifiquement au candidat le plus populaire aux élections présidentielles d’alors, le père Aristide, de se désister en faveur Marc Bazin, poulain de la Banque mondiale et de Washington? Et au cas où vous ne le sauriez pas, ça s’appelle faire progresser la démocratie..
Oui, messieurs et dames journalistes, analystes des chaînes de télévision américaines, il n’y a que les méchants Russes pour se mêler des élections des autres! N’est-ce pas? Quel culot de la part de votre Jimmy, bardé de démocratie, de paix, de freedom, de développement économique et social et de solutions pacifiques! Quelle culottance! Quel irrespect! Quelle dérespectance! Quelle impertinence! Quelle arrogance! Quel affront! Quelle affrontance! Quel dezòd! Quelle dézòdonnance!
Bien sûr, aucun présentateur des médias, aucun commentateur de nouvelles, aucun “analyste” ne dira ou ne rappellera au peuple américain que dès le 27 juin 1970, bien avant l’élection à la présidence de Salvador Allende, le 4 septembre 1970, le terroriste en chef américain à l’époque, le Secrétaire d’Etat Henry Kissinger, le sinistre ministre des Affaires étrangères, avait eu le culot, l’outrecuidance, l’impudence, l’insolence, la désobligeance, la malveillance de déclarer au sujet du Chili: «Je ne vois pas pourquoi nous resterions là sans bouger à contempler un pays sombrer dans le communisme (sic), du fait de l’irresponsabilité de son peuple.» (resic).
Afin d’empêcher la victoire d’Allende, la CIA, selon le rapport du Comité du Sénat américain publié dans “Covert Action in Chile: 1963-1973”, «dépense plus de 2.6 millions pour le candidat de la Démocratie chrétienne, (…) monte une campagne massive de propagande anti-communiste (…) et fait un usage abondant de la désinformation (…) À partir de 1968 les éditoriaux publiés par El Mercurio sont inspirés par la CIA, et ce pratiquement tous les jours» .
Comme le révèlent les documents secrets de l’International Telephone and Telegraph (ITT), publiés en 1972 par le reporter Jack Anderson, “un plan pour renverser Allende, fruit d’une collaboration étroite entre ITT – qui a d’importants investissements au Chili – la CIA, les généraux Viaux et Valenzuela, est élaboré dès son élection [Allende] en septembre 1970. Les généraux, très étroitement liés aux secteurs conservateurs chiliens et auxquels la CIA et ITT promettent des millions de dollars, préfèreraient passer à l’action immédiatement”.
Mais la CIA, assagie par ses échecs au Vietnam décide au contraire qu’il est préférable de remettre l’opération à plus tard. Au lieu de renverser Allende alors qu’il a le vent en poupe, mieux vaut, affirme la CIA, d’abord tout faire pour plonger l’économie chilienne dans le marasme (sic), noircir Allende dans la presse nationale et internationale, inciter les secteurs chiliens anti-Allende à fomenter le chaos par des actes de sabotage et, ensuite seulement, passer à l’action. Ainsi, le coup d’État sera perçu par une partie importante de la population comme un acte de restauration de l’ordre et de libération. (resic).
L’aide financière américaine ainsi que celle des grandes institutions financières comme la Banque mondiale et le FMI, qui étaient en abondance sous le gouvernement précédent de Frei, sont réduites sous Allende à des poussières, alors que l’aide aux militaires chiliens est carrément augmentée. Dans son éditorial du 15 juillet 1973, le quotidien conservateur, El Mercurio, de mèche avec la CIA et porte-voix de la bourgeoisie encourage ouvertement les militaires à renverser Allende.
Les États-Unis sont un pays pour lequel les mots démocratie, liberté, droits humains sont seulement à usage de propagande et de mystification d’un peuple à qui les gouvernants, les politiciens, n’arrêtent pas de faire avaler des couleuvres.
Le journal El Mercurio rappelle qu’en 1965, alors que le communisme menaçait l’Indonésie, l’oligarchie, avec l’aide de la CIA, avait exécuté plus de 500,000 personnes de la gauche, ce qui avait permis au pays de retrouver rapidement la stabilité et de renouer avec une croissance économique remarquable! Pourquoi alors ne pas imiter l’Indonésie, ses militaires, notamment le général Suharto? Le 22 août 1973, la CIA verse un million de dollars aux partis d’opposition qui, au même moment, approuvent une motion au Congrès déclarant inconstitutionnel le gouvernement Allende. Et le coup d’État arriva le 11 septembre 1973. Il n’y a que les méchants Russes pour se mêler des élections des autres ! Non mais! Quelque chose m’échappe…
On ne saurait demander aux présentateurs de ABC, NBC, MSNBC de consacrer fût-ce même un tout petit peu de leur temps à dispenser des bribes d’histoire politique de leur pays. Mais si jamais ils s’avisaient au moins de s’instruire, ils feraient connaissance avec un certain Mohamed Mossadegh, premier ministre de l’Iran renversé par la CIA. Selon des documents déclassifiés, l’agence a reconnu avoir orchestré le coup d’Etat contre le premier ministre iranien survenu le 18 août 1953, après que ce dernier eut nationalisé le pétrole du pays. Dans des documents internes à l’agence datant des années 1970, déclassifiés et publiés le lundi 19 août 2013, le rôle de la CIA est ainsi clairement détaillé: ”le coup d’Etat militaire qui a renversé Mossadegh et son cabinet de Front National a été mené sous la direction de la CIA dans un acte de politique étrangère” .
ABC, CNN, MSNBC et compagnie devraient rappeler le rôle des États-Unis et plus spécifiquement celui de la sinistre pro-putschiste Hillary Clinton dans le coup d’État du 28 juin 2009 qui a renversé le président légitimement élu Manuel Zelaya. Eva Zolinger, avocate spécialisée en droits humains internationaux, a analysé en détail la politique suivie par le département d’État américain vis à vis du coup d’état au Honduras. Elle écrit: “Le département d’État avait connaissance du coup a priori. Ce dernier et le Congrès des États-Unis ont financé et conseillé les acteurs et les organisations au Honduras qui ont participé au coup. Le Pentagone a formé, éduqué, commandé, financé et armé les militaires honduriens qui ont exécuté le coup d’État et qui continuent de réprimer le peuple par la force.”
Le Département d’Etat refusa de qualifier l’opération de «coup d’état militaire». L’administration américaine se contenta de suspendre le versement d’une fraction réduite de l’aide qu’elle allouait au pays (pour un montant de 31 millions de dollars). Mme Hillary Clinton, proche du lobbyiste Lanny Davis spécialisé dans les intérêts commerciaux du Honduras – qui se mit rapidement au service des putschistes honduriens –, en annonça la reprise le 4 mars 2010. Le même jour, elle invitait l’Organisation des Etats américains (OEA) à reconnaître le gouvernement de M. Porfirio Lobo, “vainqueur”, le 29 novembre 2009, d’un scrutin illégitime (puisque organisé par un gouvernement illégitime), et en fonctions depuis le 27 janvier 2010. Elle le félicitait par ailleurs d’avoir «restauré la démocratie» au Honduras. Brave Hillary! Brave démocrate!
Le 24 août 1961, Jânio Quadros, président du Brésil, de droite, élu en 1960, démissionne de son poste. João Goulart, son vice-président, de gauche, le remplace, de façon controversée selon les forces de droite. Il légitime son pouvoir le 6 janvier 1963 grâce à un plébiscite. Les réformes qu’il avait annoncées à savoir expropriation de certaines terres, octroi du droit de vote aux analphabètes, augmentation substantielle des salaires, contrôle des bénéfices étrangers, expropriation de certaines compagnies pétrolières, avaient réveillé de grandes espérances à l’intérieur comme à l’extérieur du Brésil.
Ces espérances quoique seulement réformistes n’étaient pourtant pas celles de la bourgeoisie, des latifundistes, du haut clergé catholique, de la hiérarchie militaire et, surtout, des grandes compagnies américaines et de l’ambassade yankee, tous obsédés par “le spectre de la faucille et du marteau”. Ceci, d’autant que, bien avant, le beau-frère de Goulart, Leonel Brizola, gouverneur du Rio Grande do Sul, en mai 1959, avait annoncé une couleur nationaliste-progressiste en prenant le contrôle de la compagnie d’électricité, appartenant à l’Américano-canadien Bond and Share; de la compagnie de téléphone – une filiale d’International Telephone and Telegraph Corporation (ITT) – pour soulager la population du Rio Grande de l’asphyxie provoquée par des tarifs élevés et des services de faible qualité aux 670 000 habitants de Porto Alegre.
C’est seulement en 1962, une année après la prise du pouvoir en 1961 par Joao Goulart que les Américains dénoncèrent le “coup d’État” par le président brésilien. L’ambassadeur américain au Brésil, Lincoln Gordon, envoya un communiqué limpide au président John Kennedy: «Goulart est en train d’alimenter un dangereux mouvement gauchiste, encourageant le nationalisme. Deux sociétés américaines, ITT et Amforp, ont été récemment expropriées par le gouverneur Leonel Brizola. De telles actions représentent une menace pour les intérêts économiques des États-Unis.» Dans l’un des télégrammes de Gordon à Kennedy, on pouvait lire: «Il est fondamental d’organiser les forces politiques et militaires afin de réduire son pouvoir et, dans un cas extrême, de l’en éloigner.» (sic)
Bien sûr, au berceau de la démocratie, de cette lumière dans la grande noirceur mondiale hors des frontières états-uniennes, dans ce paradis de la liberté, de toutes les constitutionnalités et légalités, il était question de veiller aux intérêts légitimes du peuple brésilien menacé par les hordes communistes. Aussi, en 1962, le nouvel ambassadeur William Draper mettait en garde: […] Les États-Unis doivent aussi intensifier leur intelligence et rester en contact, discrètement, avec n’importe quels éléments militaires et politiques d’un possible régime alternatif (sic) capable d’agir rapidement et efficacement en faveur d’un tel régime, dans l’hypothèse que la crise financière imminente, ou n’importe quelle autre, résulte dans l’éloignement de Goulart.(resic) Et que pensez-vous qui arriva?
Goulart fut renversé le 31 mars 1964 par un coup d’état militaire appuyé par la CIA. L’ambassadeur américain Lincoln Gordon (en) admettra par la suite le soutien financier de Washington aux opposants de Goulart lors des élections municipales de 1962; la présence de nombreux officiers du renseignement au Brésil; l’encouragement aux putschistes et le fait que «la seule main étrangère impliquée fut celle de Washington». Dans le cadre de l’opération Brother Sam, le Pentagone tenait à disposition des côtes des navires prêts à intervenir pour soutenir les putschistes, au cas où des militaires loyalistes se rebelleraient pour soutenir Goulart. Gordon déclarait en outre que l’assistance militaire accordée par les Etats-Unis avait été «un élément important pour influencer dans un sens pro-US les militaires brésiliens». Qui dit mieux?
Interventions terroristes
Elles sont nombreuses, multiples, que dis-je, innombrables: massacre des Indiens d’Amérique entre 1800 et 1830; accaparement, en 1846, à l’issue d’une guerre programmée et provoquée, de la moitié du territoire mexicain formant aujourd’hui le Texas, la Californie, le Nevada, l’Utah, l’Arizona, le Nouveau-Mexique et une partie du Colorado; 1854: destruction de la ville de San Juan del Norte pour venger (sic) une offense faite au «ministre-résident» américain en poste au Nicaragua; interventions à répétition, entre 1891 et 2004 dans les pays suivants: Nicaragua, Honduras, Haïti, Panama, Cuba, Colombie, République dominicaine, Guatemala, Philippines.
Avec un palmarès d’interventions aussi violentes et innombrables, avec autant de manœuvres déloyales pour empêcher tel homme ou femme politique d’accéder au pouvoir sous le prétexte présumé de “communisme”; avec autant de coups d’états pour renverser des gouvernements nés de la volonté populaire, avec tant d’intrusions démasquées à la suite de révélations faites par leurs propres institutions d’État, il faut avouer qu’il y a quelque chose de grotesque, de burlesque, de rocambolesque, de clownesque, de funambulesque, de bizarresque, d’abracadabrantesque à voir les Américains s’insurger contre l’implication des Russes dans leur processus électoral. Ah oui! Piman bon nan je zwezo, men nan je lapèsòn li boule…
Nous ne terminerons pas ces pulsions terroristes de l’Oncle sans oublier de signaler la piteuse “Operation Mongoose” (Opération Mangouste) autorisée par le président Kennedy. Le projet, dirigé par le général Edward Lansdale de l’US Air Force, spécialiste de la contre-insurrection, avait été mis sur pied suite à l’échec du débarquement de la baie des Cochons. Il comportait plus de 30 phases différentes dans leurs intentions et leur efficacité. Le 16 mars 1962, le président Kennedy fut informé des grandes lignes des opérations politiques, psychologiques, militaires, de sabotage, de renseignements et sur les tentatives d’assassinat des principaux dirigeants politiques cubains. Plusieurs plans furent conçus par la CIA afin d’assassiner Fidel Castro. Ces plans incluaient l’utilisation d’une poudre conçue pour faire tomber la barbe de Castro, une tenue de plongée sous-marine empoisonnée, l’utilisation de cigares piégés ou encore le placement de coquillages explosifs sur les sites de plongée favoris de Castro. Le projet tourna au fiasco.
Selon Noam Chomsky en 1989, l’Opération Mongoose «gagne le prix de la plus grande entreprise isolée de terrorisme international au monde.» (Comprendre le pouvoir–Tome1). L’auteur rapporte que cette affaire “Mongoose” (mangouste) avait un budget de 50 millions de dollars par an, employait 2 500 personnes dont environ 500 américains, et resta malgré tout secrète pendant 14 années, de 1961 à 1975. Elle fut révélée en partie par la Commission Church au Sénat américain et en partie «par de bonnes enquêtes journalistiques». Selon Chomsky,«il se peut que l’opération soit toujours en cours [1989], mais elle a certainement duré tout au long des années 70.»
Voilà donc que les Américains, les Démocrates surtout, après tant de gargottes et grotesques interventions dans nombre de pays, montent sur leurs grands chevaux parce que des mecs à Poutine ont lancé quelque milliers de courriels recommandant qu’il ne fallait pas voter pour Hillary Clinton, car elle était «l’incarnation de Satan» ? Epi, epi? Piman bon nan je zwezo, men nan je zòt li boule… Gade non, lapèsòn, prenez votre main et posez votre sang…
19 février 2018
Références bibliographiques:
Juremir Machado da Silva: 1964: un coup d’État médiatico-civilo-militaire au Brésil. Cairn. Info. CNRS Editions, Paris (FRA), 2014.
Wilebaldo Solano: Le coup d’Etat au Brésil, L’Action, Avril 1964.
Cuestiona Zelaya el silencio de EU ante la represión que se vive en Honduras, La Jornada, 3 de septiembre de 2009.
Renaud Lambert: Honduras, un an après le coup d’Etat. Le Monde diplomatique, 28 juin 2010. Richard Martineau. L’arroseur arrosé. Le Journal de Montréal, 17 février 2018.
La CIA reconnaît son rôle dans le coup d’Etat en Iran en 1953. Le Monde.fr, 19.08.2013.
Mark Gasiorowski: 19 août 1953: Quand la CIA réussissait un coup d’état en Iran. Midi insoumis, populaire et citoyen, 21 août 2017.
Hernando Calvo Ospinosa: Le renversement d’Allende, raconté par Washington. Le Grand Soir, 17 septembre 2013.
Les USA voulaient empêcher Allende élu d’entrer en fonctions comme président du Chili, Midi insoumis, populaire et citoyen, 7 janvier 2018.