
Version anglaise
Terroristes – Les leurs et les nôtres
(Titre d’un livre d’Eqbal Ahmad (1933-1999), politologue pakistanais connu pour son activisme pacifiste, qui a influencé l’éminent universitaire palestino-américain Edward Said)
Les militants sont entrés dans le village de nuit et ont posé des explosifs contre certaines maisons. Leur commandant a témoigné: «Nous avons laissé derrière nous 35 maisons démolies et 60 à 80 cadavres» [1].
Le village était Sa’sa’, tout au nord de la Palestine. Le commandant était Moshe Kelman, chef du Palmah, une unité de la Haganah, principale organisation paramilitaire sioniste. L’attaque a eu lieu le 15 février 1948, trois quarts de siècle avant la dernière attaque du Hamas.
En combinant diverses sources, je dénombre au moins 36 massacres perpétrés en Palestine rien qu’en 1948 par les Haganah, Irgoun et Lehi – les trois organisations paramilitaires sionistes – et par l’armée israélienne naissante, faisant au moins 2.800 morts et 418 villages palestiniens détruits ou dépeuplés.
L’histoire immensément sanglante de la Palestine n’a pas commencé le 7 octobre 2023
À cela s’ajoutent des massacres majeurs, à Qibya (octobre 1953, 69 morts palestiniens), à Kafr Qasim (octobre 1956, 49), à Khan Younès (novembre 1956, 275 à 400), à Sabra et Chatila (septembre 1982, 3.000), à Al-Aqsa (17 octobre 1990), à la mosquée Ibrahimi (29 février 1994) et au camp de réfugiés de Jénine (avril 2002, 54).
L’histoire immensément sanglante de la Palestine n’a pas commencé le 7 octobre 2023, comme les gouvernements et les médias occidentaux s’efforcent de la présenter depuis la dernière attaque du Hamas.

En février 1947, Menahem Begin, chef de l’Irgoun, était recherché avec une prime atteignant jusque 100.000 livres sterling et la mention : TERRORISTE, RÉCOMPENSE. Entre autres faits, l’Irgoun avait mis une bombe dans l’hôtel King David à Jérusalem en juillet 1946, tuant des dizaines de membres de l’administration coloniale britannique, «l’un des attentats terroristes les plus meurtriers du XXe siècle» [2].
Yitzhak Shamir, chef du Lehi, figurait sur la même affiche de recherche. En avril 1948, le Lehi, en collaboration avec l’Irgoun, avait commis le tristement célèbre massacre de Deir Yassin.
Extrait d’une lettre ouverte au New York Times rédigée par plus de vingt intellectuels juifs de renom, parmi lesquels Albert Einstein et Hannah Arendt, protestant contre la visite de Begin à New York en décembre 1948.
«Le 9 avril, des bandes terroristes ont attaqué ce paisible village [Deir Yassin], qui ne constituait pas un objectif militaire lors des combats, tuant la plupart de ses habitants (240 hommes, femmes et enfants) et en gardant quelques-uns en vie pour les faire défiler comme des prisonniers dans les rues de Jérusalem» [3].
Shamir est également celui qui a planifié en 1944 l’assassinat de Lord Moyne, ministre résident britannique au Moyen-Orient, et qui a supervisé en 1948 l’assassinat de Folke Bernadotte, comte de Wisborg, ironiquement un diplomate suédois qui avait négocié la libération des Juifs danois du camp de concentration nazi de Theresienstadt, et qui fut par la suite médiateur du Conseil de sécurité des Nations Unies dans le conflit israélo-arabe de 1947-1948.

En 1977, Menahem Begin devient Premier ministre d’Israël.
En 1983, Yitzhak Shamir devient Premier ministre d’Israël.
Un terroriste est tout opposant à un ordre établi par la force… jusqu’à ce qu’il/elle devienne l’ordre établi.
Dans les années 1940, Begin et Shamir figuraient sur la liste des personnes recherchées par les Anglais.
Dans les années 1960, l’Angleterre a commencé à envoyer des armes au gouvernement israélien.
Extrait du rapport du 8 janvier 2025 “UK arms exports to Israel” de Louisa Brooke-Holland pour la bibliothèque de la Chambre des communes anglaise afin de soutenir le travail des députés. «Du milieu à la fin des années 1960, la vente de chars à Israël a fait l’objet de nombreuses discussions au sein du gouvernement anglais. À l’époque, le Royaume-Uni avait adopté une politique visant à équilibrer les ventes d’armes à Israël et aux États arabes, à limiter les ventes d’armes offensives et à ne pas fournir à un camp des armes plus sophistiquées que l’autre» [4].
Terroriste un jour, partenaire l’autre.
Fascisme et expansionnisme
Pire encore, dans sa lutte contre l’occupation anglaise pendant la Seconde Guerre mondiale et au moment de l’Holocauste juif, l’organisation paramilitaire sioniste Lehi a tenté à deux reprises de s’allier aux Nazis, proposant un État juif fondé sur des «principes nationalistes et totalitaires, et lié au Reich allemand par une alliance» [5].
Le fascisme s’accompagne de racisme et d’expansionnisme.
Dans «The Settlers», un documentaire de 2016 du réalisateur israélien Shimon Dotan, un colon illégal de Cisjordanie décrit son rêve d’un Grand Israël qui s’étendrait jusqu’à l’Euphrate en Irak, incluant la Jordanie et certaines parties de l’Égypte, du Liban, de la Syrie et de l’Arabie saoudite [6].
Lehi a tenté de s’allier aux Nazis, proposant un État juif fondé sur des “principes nationalistes et totalitaires, et lié au Reich allemand par une alliance”
L’année dernière, l’ancien militaire et homme politique israélien Avi Lipkin déclarait: «À terme, nos frontières s’étendront du Liban au Grand Désert, c’est-à-dire à l’Arabie saoudite, puis de la Méditerranée à l’Euphrate. Et qui est de l’autre côté de l’Euphrate ? Les Kurdes ! Et les Kurdes sont nos amis. Nous avons donc la Méditerranée derrière nous, les Kurdes devant nous, le Liban, qui a vraiment besoin de la protection d’Israël. Ensuite, nous allons prendre, je crois, La Mecque, Médine et le mont Sinaï, et purifier ces lieux» [7].
Dans «The Settlers», un documentaire de 2025 réalisé par Louis Theroux, documentariste anglo-nord-américain primé et diplômé d’Oxford, le rabbin Dov Lior racontait comment ils devaient expulser les «chameliers» de Gaza et du Liban [8]. En 2013, dix ans avant la dernière attaque du Hamas, il avait déclaré à propos des Palestiniens de Cisjordanie : «Je ne dis pas que nous ne devrions pas les aider d’un point de vue humanitaire. Si nécessaire, nous construirons des étables pour leurs chameaux. En Arabie saoudite. Pas ici» [9].
Soit dit en passant, Irfan Raja, un universitaire anglo-pakistanais enseignant au Pakistan, attire notre attention sur le fait que son pays pourrait être la prochaine cible, car des avions israéliens et étatsuniens ont récemment violé en toute impunité l’espace aérien de leur voisin occidental, l’Iran, tandis que son voisin oriental, l’Inde, est dirigé par des fascistes anti-musulmans extrémistes. À une question posée en 2011: «Quel est le plus grand problème auquel est confrontée la prochaine génération, et que devrions-nous faire pour le résoudre aujourd’hui ?», Netanyahou lui-même avait répondu: «Donc, la plus grande mission que nous ayons est d’empêcher un régime islamique militant de se doter d’armes nucléaires ou que des armes nucléaires se retrouvent chez un régime islamique militant, le premier s’appelle l’Iran, le second s’appelle le Pakistan, ou plus précisément, une prise de contrôle du Pakistan par les Talibans»… Cette définition pourrait être appliquée de manière très flexible comme les Etats-Unis l’ont fait avec l’absence d’armes de destruction massive en Irak ou de menace nucléaire de l’Iran – et un jour, un colon pourrait dire: Notre terre s’étend jusqu’au fleuve Indus. Après tout, Alexandre le Grand ne l’a-t-il pas atteint, venant de plus loin encore que le Moyen-Orient ? [10]

(Si l’on part du principe que la terre a été donnée aux Juifs depuis des temps immémoriaux, cela impliquerait l’expulsion – ou l’extermination – de tous les Européens des États-Unis d’Amérique du Nord et la restitution du territoire aux Amérindiens.)
Dans son récent documentaire, Louis Theroux a également longuement interviewé Daniella Weiss, la marraine du mouvement des colons, qui a déclaré que les colons illégaux aident le gouvernement israélien, qui ne peut légalement ni ouvertement occuper la Cisjordanie, en faisant le sale boulot: les colons occupent, Israël condamne d’abord, puis finit par légaliser la nouvelle colonie. «Nous faisons pour les gouvernements ce qu’ils ne peuvent pas faire pour eux-mêmes. Même si l’on prend Netanyahou aujourd’hui, il est très satisfait de ce que nous faisons ici et aussi de notre projet de construction de communautés juives à Gaza. Il s’en réjouit, mais il ne peut pas le dire. Il dit le contraire» [11].
Vers la fin du documentaire, Daniella Weiss emmène Theroux à la frontière avec Gaza et dévoile leur projet de colonisation de Gaza au lendemain du génocide. Ceci semble plus plausible que le fantasme de la Riviera de Trump, sous les gouvernements israéliens les plus d’extrême droite, avec deux importants colons illégaux en son sein : le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir et le ministre des Finances (également au ministère de la Défense) Bezalel Smotrich.
Ils achèvent désormais le nettoyage ethnique commencé au milieu des années 1940, avec le bombardement d’habitations, la famine de la population, le blocus de l’aide humanitaire et une attaque totale contre le système médical – voir le récent documentaire “Gaza: Doctors Under Attack”, commandé par la BBC qui a ensuite craint de le diffuser et l’a transmis à Channel 4 [11], ainsi que le récent témoignage devant le Conseil de sécurité de l’ONU de Feroze Sidhwa, un chirurgien traumatologue nord-américain ayant effectué deux séjours dans les hôpitaux de Gaza – ou ce qu’il en restait – en 2024 et 2025 [12].
Tous deux attestent que «l’armée israélienne a systématiquement ciblé le personnel médical palestinien dans les 36 hôpitaux de Gaza. Selon les Nations Unies, les attaques suivent un schéma précis. D’abord, un hôpital est bombardé, puis assiégé. Ensuite, il est attaqué par des chars et des bulldozers, et son personnel médical est arrêté. Puis, une fois l’hôpital pratiquement hors d’usage, les forces se déplacent et recommencent ailleurs» [13].
L’Occident en chute libre
Il y a les fascistes, et on ne peut rien contre eux, car le problème fondamental réside dans leurs bailleurs de fonds et fournisseurs d’armes, principalement les États-Unis d’Amérique (70 % de l’aide), l’Allemagne (24 %, deuxième fournisseur, par culpabilité, avec une multiplication par dix en 2023, atteignant 326,5 millions d’euros), l’Italie (5,6 %), l’Angleterre (secret), le Canada (0,3 %) et la France (non divulgué), tous davantage que complices et facilitateurs du génocide palestinien, les véritables auteurs de crimes contre l’humanité.

Alors que les États-Unis envoient environ 4 milliards de dollars étatsuniens par an à leur protectorat, pour un total de plus de 300 milliards sur la période 1946-2024 (23 milliards de dollars depuis octobre 2023), les Anglais sont beaucoup plus discrets, leurs bases de la Royal Air Force d’Akrotiri et de Dhekelia – en réalité un territoire britannique d’outre-mer – étant utilisées pour soutenir les actions militaires d’Israël – comme nous l’avons dénoncé l’année dernière.
“Dans une mesure sans précédent, le ministère anglais de la Défense bloque toutes les enquêtes parlementaires sur les activités de la RAF Akrotiri, sa base aérienne à Chypre. […] De plus, la suppression de l’information par l’Angleterre va jusqu’à déconseiller aux médias anglais de faire état des activités des forces spéciales anglaises liées à Gaza […] La décision du gouvernement anglais de bloquer les questions parlementaires est tout à fait inhabituelle. En règle générale, les ministères peuvent refuser de répondre à des questions spécifiques pour des raisons de sécurité, mais une interdiction générale de toutes les demandes semble sans précédent” [14].
Par ailleurs, cette aide militaire occidentale colossale, ainsi que l’accès aux technologies étatsuniennes les plus récentes, ont permis aux Israéliens de maîtriser immédiatement et totalement l’espace aérien iranien le mois dernier. Il s’agissait en réalité d’une attaque gratuite sous prétexte que l’Iran fabrique une arme nucléaire. Alors qu’ils avaient gravement paralysé le Hezbollah au Liban et le Hamas à Gaza, et qu’ils étaient en pourparlers avec les nouveaux dirigeants syriens au sujet d’un accord de normalisation (le premier depuis le cessez-le-feu de 1974), ils ont éliminé la seule véritable menace militaire: une attaque terrestre des mandataires de l’Iran. L’armée iranienne – en particulier les Pasdarans ou gardes révolutionnaires – est la seule capable d’infliger des souffrances à Israël – comme elle l’avait fait avec l’Irak voisin lors de la guerre de 1980-1988 – mais elle est dans l’impossibilité de le faire, vu que l’Iran n’a pas de frontière commune avec Israël. Son armée de l’air est quant à elle pour l’essentiel vétuste.
Quant à l’Europe, ah, en 2013, dix ans avant la dernière attaque du Hamas, Stéphane Hessel, éminent diplomate et militant français, ancien prisonnier de Buchenwald, et Véronique De Keyser, femme politique belge et députée européenne qui a observé les élections présidentielles palestiniennes de 2005 (*), déploraient «la frilosité des institutions européennes, qui ont laissé se dégrader l’état de ce pays [Palestine], devenu une véritable tragédie humanitaire» [15].
Des circonstances qui, au fil du temps, ont conduit ce peuple à des crimes aussi désespérés pour se débarrasser de leurs occupants, à l’image des attentats contre le World Trade Center de New York: traitez les gens comme des sous-hommes et ils se comporteront comme des sous-hommes.
l’indifference CONTINUE de l’occident a conduit ce peuple à des crimes désespérés pour se débarrasser de leurs occupants
Tout cela est logique, comme l’expliquait Moshe Dayan (1915-1981), célèbre chef militaire et homme politique israélien, en 1956, à l’occasion du meurtre d’un kibboutznik par des Palestiniens: «Ne rejetons pas la faute sur les meurtriers. Pourquoi devrions-nous nous plaindre de leur haine à notre égard ? Pendant huit ans, ils ont vécu dans les camps de réfugiés de Gaza et ont vu de leurs propres yeux comment nous avons fait nôtres la terre et les villages où eux et leurs ancêtres ont vécu. N’évitons pas la haine qui accompagne et imprègne la vie de centaines de milliers d’Arabes qui vivent autour de nous et attendent le moment où leurs mains pourront verser notre sang. Nous ne devons pas détourner le regard, de peur que nos mains ne s’affaiblissent. Tel est le décret de notre génération» [16].
(*) La politicienne belge Véronique De Keyser a rencontré le consul général des États-Unis (à l’époque, il n’y avait que des consuls généraux à Jérusalem, ayant rang d’ambassadeurs) David Duane Pearce, qui ne lui a adressé qu’une seule phrase, avant de la congédier net: «Les élections palestiniennes sont une affaire entre les États-Unis et Israël»… soulignant ainsi la nullité de l’Europe et, ironiquement, l’absence de voix des Palestiniens eux-mêmes [15].
En tout état de cause, les Européens se sont toujours applatis devant les États-Unis, tout comme aujourd’hui les membres républicains du Congrès devant Trump.

Prenons l’exemple du ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, qui a dénoncé à la Chambre des communes, ce 20 mai, le blocus israélien de Gaza comme étant «moralement répréhensible» et «un affront aux valeurs du peuple britannique» (c’est-à-dire aux valeurs post-impériales). Cette déclaration est intervenue «seulement après plus d’un an et demi de pertes civiles incessantes», mais aussi «après que Trump a notablement omis Israël de sa récente tournée dans le Golfe, malgré l’intense lobbying du gouvernement Netanyahou, signalant un fossé grandissant entre Washington et Tel-Aviv». Selon Humza Yousaf, ancien Premier ministre écossais: «Ce schisme a donné au Royaume-Uni, au Canada et à la France la couverture diplomatique dont ils avaient besoin pour exprimer leur profonde inquiétude face à la conduite d’Israël, sans craindre une opposition ouverte des États-Unis, ou pire, une réprimande de la Maison-Blanche» [17].
Aux côtés des gouvernements occidentaux mentionnés ci-dessus, on trouve leurs entreprises, co-auteures et bénéficiaires du génocide. «Les fabricants d’armes, notamment étatsuniens et britanniques, affichent des bénéfices records. Le premier trimestre 2024 a été marqué par une forte hausse des ventes d’actions personnelles par plusieurs dirigeants des plus grands fabricants d’armes qui vendent actuellement des armes à Israël» [18].
Francesca Albanese, Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la situation des droits humains dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, a mené une étude approfondie : «Les entreprises coloniales et les génocides qui leur sont associés ont toujours été motivées et facilitées par le secteur privé» [19]. Elle vient de publier le rapport «De l’économie d’occupation à l’économie de génocide», qui mentionne : le MIT (avec des projets financés par l’armée israélienne), Booking.com, Airbnb, Microsoft, Volvo, Hyundai, Maersk, les grands assureurs Allianz et AXA, Amazon.com, Alphabet, IBM, Lockheed Martin, Caterpillar, l’investisseur institutionnel Vanguard, Caterpillar, BP, Chevron, le Fonds de pension du gouvernement norvégien Global, la Caisse de dépôt et placement du Québec, BNP Paribas et Barclays, pour ne citer que quelques-unes des 45 entreprises identifiées.

Cette enquête se concentre sur la manière dont les intérêts des entreprises soutiennent le colonialisme israélien, avec une double logique de déplacement et de remplacement visant à déposséder et à effacer les Palestiniens de leurs terres.
Évoquant l’héritage des procès des industriels de Nuremberg en 1947-1948 (qui ont suivi le célèbre procès militaire et ont inculpé de grandes entreprises liées aux nazis telles que Krupp, IG Farben, Daimler-Benz et Volkswagen, dont certains dirigeants se sont suicidés), le rapport évoque la possible responsabilité pénale de l’entreprise et/ou de ses dirigeants, y compris devant la Cour pénale internationale.
En d’autres termes, tout l’Occident – gouvernements, entreprises, peuples – porte l’entière responsabilité du génocide palestinien, tant matériellement que moralement – par cupidité, incompétence, haine, indifférence ou inaction.
Fin
Notes
[1] Pappé, Ilan. (2007). The ethnic cleansing of Palestine. Historien israélien de renom, l’ouvrage de Pappé revient sur la formation de l’État d’Israël. Entre 1947 et 1949, plus de 400 villages palestiniens ont été délibérément détruits, des civils massacrés et environ un million d’hommes, de femmes et d’enfants expulsés de leurs foyers sous la menace des armes. Pappé est titulaire de la chaire d’histoire de l’université d’Exeter, directeur académique de l’Institut de recherche pour la paix de Givat Haviva et président de l’Institut Emil Touma d’études palestiniennes de Haïfa. Il est également l’auteur des best-sellers A History of Modern Palestine (Cambridge), The Modern Middle East (Routledge) et The Israel/Palestine Question (Routledge).
[2] Rapoport, D.C., The Four Waves of Modern Terrorism, dans Cronin, A. K. et Ludes, J. M. (Eds.), Attacking Terrorism: Elements of a Grand Strategy, Georgetown University Press, 2004, Washington, D.C., p. 50-51
[3] https://archive.org/details/AlbertEinsteinLetterToTheNewYorkTimes.December41948
[4] Mark Phythian, La politique des ventes d’armes britanniques depuis 1964, 2000, chapitre cinq
[5] Sasson Sofer. Zionism and the Foundations of Israeli Diplomacy. Cambridge University Press, 2007, pp. 253–254
Leslie Stein, The Hope Fulfilled: The Rise of Modern Israel, Greenwood Publishing Group, 2003, pp. 237–238
[6] Shimon Dotan: The Settlers (à l’intérieur des colonies juives) (2016) https://www.youtube.com/watch?v=prqtXMSdeUw
[7] Middle East Monitor, 11 janvier 2024, https://www.youtube.com/watch?v=WERJ_xXhaeQ
[8] Louis Theroux: The Settlers (2025) https://www.filmsforaction.org/watch/louis-theroux-the-settlers/
[9] Les Arabes pour l’Arabie saoudite, déclare un éminent rabbin sioniste religieux. Dov Lior appelle à la reconquête du Mont du Temple et à la construction d’«écuries à chameaux» pour les Arabes du monde entier afin que la Terre sainte soit «nettoyée des terroristes». Par l’équipe de ToI, 14 octobre 2013 https://www.timesofisrael.com/prominent-religious-zionist-rabbi-calls-for-sending-arabs-to-saudi-arabia/
[10] Entretien avec Benjamin Netanyahu, Channel 2, 31 mars 2011
[11] Gaza: Doctors Under Attack, https://zeteo.com/p/watch-now-gaza-doctors-under-attack
[12] https://www.youtube.com/watch?v=W5B1MO1PW3M
[13] Critique de Gaza: Doctors Under Attack – ce film crucial est un cauchemar. Mais le monde doit le voir. Le film que la BBC a refusé de diffuser montre le ciblage, la détention et la torture des médecins à Gaza. Sa chronologie incessante d’horreurs ne vous quittera jamais, Stuart Heritage, 3 juillet 2025
https://www.theguardian.com/tv-and-radio/2025/jul/03/gaza-doctors-under-attack-review-channel-4-crucial-film-stuff-of-nightmares
[14] Action on Armed Violence, une organisation britannique à but non lucratif qui enquête sur les violences armées contre les civils dans le monde
UK government suppresses MP inquiries about Cyprus base’s role in Gaza conflict
[15] Palestine, la Trahison européenne, Stéphane Hessel, Véronique de Keyser, Fayard, 2013
[16] Reproduit dans la London Review of Books, 24 octobre 2024, pp. 15-16, Après Nasrallah, Adam Shatz
[17] Les mots ne sauveront pas Gaza – L’Occident doit cesser de permettre la guerre d’Israël, Tribune de Humza Yousaf, Al Jazeera, 23 mai 2025
https://www.aljazeera.com/opinions/2025/5/22/words-wont-save-gaza-the-west-must-stop-enabling-israels-war
[18] Qui arme Israël ? Rapport et principales conclusions, par AOAV Action on Armed Violence, le 12 avril 2024, https://aoav.org.uk/2024/who-is-arming-israel-report-and-key-findings/
[19] «De l’économie d’occupation à l’économie de génocide», Rapport du Rapporteur spécial sur la situation des droits humains dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, Conseil des droits humains, cinquante-neuvième session, 16 juin-11 juillet 2025, Situation des droits humains en Palestine et dans les autres territoires arabes occupés, https://www.un.org/unispal/document/a-hrc-59-23-from-economy-of-occupation-to-economy-of-genocide-report-special-rapporteur-francesca-albanese-palestine-2025/