Georges Abdallah, aujourd’hui âgé de 74 ans, a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en 1987 pour son implication dans la mort d’un diplomate américain et d’un diplomate israélien en 1982. Après 41 ans de captivité dans les prisons françaises, le militant libanais pro-palestinien a quitté la prison de Lannemezan, en France, ce matin, le 25 juillet 2025. Son avion a décollé de l’aéroport de Roissy peu après 9 h 30 et a atterri au Liban en début d’après-midi.
À son arrivée à Beyrouth, la capitale libanaise, une foule immense a accueilli le militant révolutionnaire à l’aéroport international Rafic Hariri. Dans le salon VIP de l’aéroport, Georges Abdallah a scandé haut et fort : « La persévérance des prisonniers dans leurs prisons dépend de la persévérance de leurs camarades à l’extérieur.» Il a poursuivi : « La résistance est profondément enracinée dans ce pays et ne peut être déracinée.» Il a également souligné que « notre résistance n’est pas faible, mais forte. » Pour ajouter ensuite : « Tant qu’il y aura de la résistance, il y aura un retour à la patrie. » Il a également indiqué que « la résistance en Palestine doit s’intensifier ».
L’ancien membre des Fractions armées révolutionnaires libanaises a appelé les masses égyptiennes à se mobiliser en soutien à Gaza. « Elles doivent œuvrer pour mettre fin au génocide et à la famine dans la bande de Gaza assiégée, car elles en sont capables. » Selon lui, « c’est une honte historique que les Arabes soient témoins des souffrances du peuple palestinien et de celui de Gaza. » C’est à la fois une joie pour lui, un choc émotionnel et une victoire politique après tout ce temps», a déclaré ce matin son avocat Jean-Louis Chalanset.
