L’histoire de la collaboration de Pétain avec les Nazis : Mise en garde aux colons du « Core Group » et à leurs sous-fifres haïtiens

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Philippe Bénoni Joseph Pétain, maréchal français

Philippe Bénoni Joseph Pétain, maréchal français, né le 24 avril 1856, était affecté comme ambassadeur de la France en Espagne lorsque la deuxième grande guerre européenne a éclaté. Au lendemain de l’invasion de la France par l’armée allemande, Pétain fut rappelé au gouvernement français pour être nommé plus tard président du conseil. Peu après, il entra dans une relation de collaboration (selon ses propres mots) avec l’Allemagne nazie en signant, selon la volonté d’Hitler, l’armistice du 22 juin 1940 avec le Troisième Reich. En reconnaissance à sa pleine et entière collaboration avec l’occupant, Pétain fut permis de s’octroyer le titre de chef de l’État français; fonctions qu’il assuma pendant les quatre années de l’occupation nazie, soit de 1940 à 1944. L’alliance du dirigeant français avec les nazis l’amena, dès son entrée en fonction en 1940, à suspendre les libertés fondamentales, avant de dissoudre les syndicats et les partis politiques. Avec la défaite de ses maîtres nazis, Pétain fut détrôné par un autre putschiste, le général Charles de Gaulle, avant d’être arrêté puis jugé pour intelligence avec l’ennemi et haute trahison en 1945. Reconnu coupable d’avoir commis les faits qui lui furent reprochés, le maréchal français fut frappé d’indignité nationale et condamné à la peine de mort. Pourquoi suis-je intéressé par le sort d’un général?

Dans mon livre intitulé « Haïti : Caverne de charlatans » paru en 2017, j’ai plaidé en faveur d’une nouvelle constitution pour Haïti. Parmi les propositions que j’ai faites pour cette constitution, on trouve l’élimination pure et simple des partis politiques dans le paysage haïtien, et le rétablissement de la peine de mort dans les seuls cas de haute trahison. Lors de la vente- signature de ce livre à Montréal (Québec) cette année-là, une lectrice m’a dit qu’elle trouvait mes propositions intéressantes, mais qu’elle voulait savoir pourquoi seule la haute trahison devrait être passible de la peine de mort. J’ai expliqué que lorsqu’on trahit une terre pétrie du sang et de la sueur de héros comme Jean-Jacques Dessalines et Henri Christophe, en s’embauchant auprès des propriétaires de cette industrie mortifère qui sèment le deuil dans le monde et assassine l’humanité, un tel affront à l’honneur et au prestige de nos ancêtres doit être puni avec le degré de sévérité le plus élevé qu’il est permis d’imaginer. Je lui ai expliqué qu’il sera urgent, au lendemain de l’adoption de la nouvelle constitution, qu’on adopte une loi pour rétroactivement jugé tous les vagabonds qui ont collaboré avec les puissances coloniales qui travaillent à la destruction du pays.

En effet, aujourd’hui, le « Core Group », à travers les esclaves de la CARICOM, fait appel aux Pétain d’Haïti pour collaborer à la mise en place en Haïti d’un conseil présidentiel illégal qui ne tire son origine ni dans la Constitution et les lois en vigueur dans le pays, ni même dans la tradition et les coutumes en Haïti. Au cours des trente derniers mois, cette association de malfaiteurs a su maintenir au pouvoir le cynique vieillard Ariel Henry, avec l’appui de terroristes munis d’armes de guerre provenant des États-Unis, et ce, contre la volonté et les intérêts du peuple haïtien. Ce cancre, en collaboration avec sa clique de bandits, a consommé les maigres ressources du pays, alors qu’il passait tout son temps à mettre exclusivement en œuvre l’agenda de ses maîtres au détriment du bien-être du peuple haïtien.

En deux ans et demi, il n’a pas, une seule fois, pris une décision ou une mesure, aussi médiocre qu’elle soit, dans le sens d’alléger la misère du peuple haïtien. Les écoles et les universités sont fermées, les femmes et les enfants se font violer à un niveau record, la population se fait massacrer quotidiennement, les terroristes qu’on veut faire passer pour des gangsters étendent leur territoire d’un point à l’autre du pays, les gens ne peuvent pas sortir de leurs trous à rats, les professionnels de toute catégorie quittent le pays en masse. Même les États-Unis ont décidé de fermer leur ambassade, alors qu’ils se félicitent du travail accompli par Ariel Henry. Nous avons compris qu’Ariel Henry a atteint ses objectifs seulement en voyant ses maîtres du « Core Group » avec les États-Unis en tête, défendre son bilan à cor et à cri, et plaider en faveur de la poursuite de son règne au mépris de la constitution du pays. Pas de démocratie pour les nègres, alors que le blanc nage dans l’illégalité à la criminalité. En ce sens, on peut dire qu’en Haïti, le suprémacisme blanc atteint son paroxysme et les suprémacistes internationaux s’y sentent décontractés.

Maintenant, avant même qu’on ait le temps d’évaluer les dégâts du dernier gouvernement colonial coregroupal dans le pays et sur le peuple haïtien, l’association de malfaiteurs frappe un grand coup en mobilisant les truands de la classe politique bidon du pays pour rejoindre leur conseil présidentiel de facto.

Le peuple haïtien vit désormais sous un régime dictatorial d’occupation multinationale qui applique les règlements des services secrets états-uniens en Haïti, plutôt que la constitution et les lois du pays. Les Haïtiens doivent se révolter contre ce régime et d’ailleurs contre tous ceux qui collaborent avec l’occupant. En effet, en définissant les critères et en imposant l’acceptation de l’invasion du pays par des forces étrangères, comme condition pour faire partie de cet organe inconstitutionnel, le « Core Group » opérationnalise une mise sous tutelle totale du pays. Ayant obtenu leur mandat de la part du « Core Group », les membres de ce conseil présidentiel de facto vont inévitablement, comme les voyous « tèt kale » avant eux, appliquer la volonté du « Core Group » au pays au détriment des intérêts du peuple haïtien. D’ailleurs, en fait de décision, on peut dire que depuis 2004, Haïti est dirigée par des « fonctionnaires étrangers ». Qu’ils reçoivent leur mission stratégique coloniale de la part du « Core Group » est une chose. Mais, comment ces pays s’y prennent pour imposer le fardeau du traitement et des salaires de leurs « fonctionnaires » au peuple « le plus pauvre de l’hémisphère », comme ils aiment le dire?

Lorsqu’on y pense bien, le peuple haïtien ne saurait accepter même une tutelle qui lui serait « bénéfique », voire une qui ne vise qu’à le rabaisser au rang d’abrutis infantilisés et permettre aux grandes compagnies états-uniennes de venir rétablir l’esclavage dans le pays. En conséquence, j’invite l’élite consciente haïtienne, en Haïti comme à l’étranger, à s’unir pour faire échec au projet du « Core Group » dans le pays. Nous devons évaluer les coûts de leurs actions malfaisantes sur le peuple haïtien, et entamer toutes les actions nécessaires pour une éventuelle compensation. J’invite aussi le peuple tout entier à dresser un registre de tous les Haïtiens « patripoches » qui collaborent avec cette entité maléfique et avec toutes les personnes ou organisations mandatées par elle, pour être poursuivis pour crime de haute trahison.

Lorsque nous avons parlé d’une nouvelle constitution pour jeter les bases d’une nouvelle Haïti, nous avons envisagé un document où nous pourrions mettre des verrous pour protéger le peuple haïtien contre les Pétain d’Haïti. Mais hélas, les États-Unis et ses alliés du « Core Group » cherchent à pirater le projet en mettant en place des gouvernements fantoches dirigés par des colonisés endurcis dans le but d’atteindre des résultats opposés. Là encore, le peuple haïtien ne doit reconnaitre aucun projet constitutionnel porté par des gouvernements issus des manœuvres du « Core Groupe ».

Si les pays faisant partie de cette entité, particulièrement les États-Unis, veulent faire quelque chose utile pour l’humanité, ils doivent tout simplement mettre une muselière dans la gueule de leurs chiens qui terrorisent les enfants haïtiens ou leur demander de s’asseoir.

 

Wilner Predelus, PhD

 

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