Les « sauveurs » blancs du Core Group et les vendeurs de pays d’Haïti : À qui cette mise?

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Les nègres de maison de la CARICOM, messagers des colons du « Core Group », ont transmis le message colonial à leurs collègues haïtiens qui devaient désigner les nouveaux nègres qui vont continuer de gérer l’entreprise coloniale pour le compte de ces malfaiteurs.

« Faire honte aux chiens! » voici une expression qui saisit avec élégance la bassesse des politiciens sans vergogne qui se sont engouffrés dans des réunions interminables pour répondre à l’ultimatum de la CARICOM, une organisation pro-négrière manipulée par les suprémacistes du « Core Group » colonial pour faire avancer leur agenda en Haïti. Comme le chante Keb, chanteur, compositeur et diseur haïtien : c’est bon pour Dessalines!

Ces nègres de la CARICOM qui ont mis leur énergie à humilier le peuple haïtien, avec la complicité de quelques chenapans antinationaux assoiffés de pouvoir, auraient encore aujourd’hui été enchainés dans les champs de coton et de cacao britanniques, si Dessalines n’avaient pas fait sa révolution. Dessalines avait offert à leurs ancêtres et ensuite à eux le droit de vivre en hommes et femmes libres. Aujourd’hui, en guise de reconnaissance aux descendants de Dessalines qui se battent contre les gangs armés par ces mêmes individus sans humanité qui avait enchainé et vendu leurs ancêtres comme des bêtes de somme, ils s’offrent en spectacle pour maintenir la mainmise coloniale sur le peuple d’Haïti. Les nègres de maison de la CARICOM, messagers des colons du « Core Group », ont transmis le message colonial à leurs collègues haïtiens qui devaient désigner les nouveaux nègres qui vont continuer de gérer l’entreprise coloniale pour le compte de ces malfaiteurs. Rien n’est laissé au hasard. Ces nègres ont transmis sans ambages le prix proposé par les « sauveurs blancs » du « Core Group » aux vendeurs haïtiens : vingt-quatre mois au pouvoir! En guise de garantie, les colons requièrent que les vendeurs haïtiens acceptent sans condition la souillure de la terre de Dessalines par des forces d’occupation étrangères, question de sécuriser leurs actifs.

Après avoir constaté la manière dont les suprémacistes blancs du « Core Group » ont remercié un nègre zélé comme Ariel Henry qui avait pourtant travaillé avec passion pour mettre le pays à genoux afin de faire progresser le plan colonial, on aurait cru que ces suprémacistes allaient avoir de la difficulté à recruter de nouveaux nègres en Haïti. Pourtant, malgré l’imposition de certains critères restrictifs, comme l’absence d’un casier judiciaire ou d’accusations criminelles en suspens, les traitres se sont bousculés pour répondre à l’appel des colons. Comme dans la période « coloniale prérévolutionnaire », ils ont fait la queue pour offrir leurs précieux services aux colons en vue de collaborer fidèlement avec les gangs pour chasser les enfants d’Haïti de la terre de leurs ancêtres et livrer les ressources du pays aux multinationales des pays occupants.

Mesdames et Messieurs les colons du « Core Group », Le peuple haïtien ne vous a jamais invités à venir mettre vos nez dans ses affaires.

D’ailleurs, dans quel pays au monde, à part les États-Unis, a-t-on besoin de préciser que des criminels ou même des gens accusés de crimes ne sont pas qualifiés pour occuper des fonctions « officielles »? Malgré tout, tous ceux faisant partie de cette catégorie avaient répondu à l’appel. Voilà une preuve flagrante que nous assimilons le comportement de ceux qui nous ont fouillé cette fosse commune pour nous enterrer avec une bible en main. En effet, comme c’est le cas chez notre armurier, tous les bandits haïtiens qui le désirent ont accès à des armes de guerre, et ils n’ont aucun problème à les utiliser pour massacrer les Noirs la nuit comme le jour. Alors qu’en Ukraine, ils arment les Ukrainiens pour se battre contre les soldats russes, en Haïti ils dressent des politiciens madrés pour collaborer avec les gangsters afin de massacrer les Haïtiens.

Combien a-t-on eu de massacres faux ou vrais sous le régime de Jovenel Moïse, alors que les forces d’occupation des Nations-Unies violaient nos enfants sur les plus belles plages du pays? Combien de gangs et d’associations de gangs qui ont été créés en Haïti par l’ancienne opposition que dirigeait le Secteur Démocratique Populaire (SDP), de  André Michel, Nènel Cassis, Marjorie Michel et Ricard Pierre sous le regard passif, voire complice, des forces d’occupation onusiennes. On se rappelle même que Helen La Lime, diplomate états-unienne et alors représentante des Nations-Unies en Haïti, s’était félicitée de la fédération de plusieurs gangs sous l’appellation « G9 en famille ».

Pour l’histoire, on doit se rappeler que cette spirale de violence a commencé avec la prise du contrôle du pays par les forces d’occupation du « Core Group » en 2004. Avant d’atteindre le point culminant qu’ils utilisent aujourd’hui pour prouver la thèse suprémaciste voulant que les nègres sont incapables de se gouverner eux-mêmes, les membres de ce « syndicat » avaient déjà nommé trois gouvernements fantoches dont la mission avérée était sans doute de créer des incubateurs de gangs dans le pays. On se rappelle l’acharnement de Bill Clinton et de sa femme Hilary, aidé d’Edmond Mulet, alors représentant des Nations-Unies en Haïti, pour nommer Michel Martelly, un gangster invétéré, à la tête du pays. Ainsi, de l’arrivée de Michel Martelly au débarquement en haute mer du capitaine Ariel Henry par ses maîtres colons, les femmes et les enfants d’Haïti ont fait des expérience de violences si inhumaines et si dégradantes qu’ils ont honte de les raconter. Mais, voyant combien ceux qui veulent nous diriger sont bêtes, ils supposent que le peuple haïtien est tout aussi bête. Alors, ils continuent avec le même discours qu’ils racontaient à nos ancêtres pour leur faire dormir sur les bateaux négriers et oublier la misère infrahumaine à laquelle ils étaient soumis pour dire qu’ils sont en train de nous aider.

En fait d’aide, les colons n’en ont pas deux formes. L’aide qu’ils donnent aux Congolais de la RDC et qui fait déjà plus de vingt millions de morts, c’est la même qu’ils donnent aux Soudanais (du Sud et du Nord), aux Iraquiens, aux Syriens, aux Libyens, aux Ukrainien etc. Après avoir vécu leurs propres expériences de violence, les Maliens, les Nigériens, et les Burkinabè l’ont vomie, et ceux-là qui aident sans compter sont en maudit (comme dit le Québécois). Sans aller trop loin, cette aide, grâce à la complicité de nos « dirigeants-poubelles », nous la recevons depuis très longtemps, mais le débit s’est intensifié en 2004 pour nous donner le pays que nous avons aujourd’hui. Un pays où les universités sont investies par les gangs et où les écoles sont regorgées de familles en proie au régime de violence imposé par ces gangs et leurs sponsors.

Peuple haïtien! Vous ne pouvez pas compter sur ces politiciens qui se précipitent comme des rats écervelés pour demander à intégrer un gouvernement colonial dont la seule mission est de veiller à vous maintenir dans la crasse et le sous-développement. Il revient donc à vous et à vous seul de prendre les choses en main pour changer votre destin et offrir un pays viable où vos enfants peuvent vivre sans peur de se faire égorger par des gangsters téléguidés et armés par les soi-disant gérants de la démocratie du monde. Ce qui se fait actuellement dans le pays se fait sans vous, et par conséquent, contre vous. Nos ancêtres n’avaient pas fait la révolution anticoloniale et anti-esclavagiste pour que vos dirigeants soient désignés par des étrangers, avec la collaboration de quelques chenapans locaux qui sont prêts à coucher avec le Diable pour obtenir le pouvoir. Il est inacceptable, d’ailleurs, que des personnes appelées à diriger votre destin soit désignées à votre insu à l’étranger et par des étrangers qui ont toujours nié votre droit à l’autodétermination. Je suggère d’ailleurs qu’on établisse un registre pour inscrire les noms de tous ceux-là qui ont participé à cette mascarade afin de les juger pour trahison à la nation, lorsque vous en avez l’opportunité.

Maintenant, Mesdames et Messieurs les colons du « Core Group », permettez-moi de vous dire que votre association en Haïti est illégale sur le plan du Droit. En effet, aux yeux du Droit international public, vous ne formez qu’une association de malfaiteurs, et je crois que le peuple haïtien, lorsqu’il aura un leader, pourra réunir assez de preuve pour vous attaquer en justice. Le peuple haïtien ne vous a jamais invités à venir mettre vos nez dans ses affaires.

D’ailleurs, comme vous devez le savoir, le peuple haïtien n’a rien à foutre de votre aide. Vous aurez beau le plier, mais les Haïtiens ne briseront pas. Réparez les crimes que vous avez commis dans le pays et sacrez votre camp!

Wilner Predelus, PhD

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