Une semaine après les escalades de violence verbale de Jean Gabriel Fortuné à l’encontre du journaliste Jean Nazaire Jeanty, les réactions n’ont pas cessé de pleuvoir. Dans plusieurs villes du pays, les citoyens, les jeunes en particulier animent des débats de rue sur cette situation qui sème une véritable phobie sur toute la nation haïtienne qui sent le retour imminent d’une dictature féroce à la manière des Duvalier en Haïti à travers ce deuxième gouvernement d’extrême droite de PHTK.
Au regard des menaces de ce Gabriel Fortuné nostalgique de l’ère Duvalier, ce dangereux prédateur, maire de la ville des Cayes, Jean Gabriel Fortuné, certaines organisations et plates-forme de droits humains ainsi que des organisations de medias dans le pays ont fixé leur position la semaine dernière.
Le New England Human Right Organisation (NEHRO) condamne énergiquement les menaces de mort de Jean Gabriel Fortuné proférées à l’ endroit du journaliste Jean Nazaire Jeanty. L’organisation de droits humains NEHRO profite de cette occasion pour dénoncer le comportement répréhensible de cet individu qui laisse à désirer, cet allié direct de PHTK, qui défend aveuglément le pouvoir actuel d’Haïti. Elle rappelle au maire macoute Fortuné la liberté d’expression garantie au peuple haïtien par la constitution haïtienne de 1987, disant qu’elle n’arrive pas à comprendre qu’un responsable de l’Etat s’arroge le droit de menacer la vie d’un journaliste dans l’exercice de ses fonctions et surtout quand il (le journaliste) attire l’attention de la population sur l’état de décrépitude avancée d’un espace public qui s’appelle Gelée.
NEHRO invite le journaliste Jean Nazaire Jeanty à engager des actions en justice contre cet individu nostalgique du duvaliérisme qui se prend pour l’État lui-même comme ayant droit de vie ou de mort sur tous ceux qui désapprouvent ses actions malhonnêtes. Elle demande aux autorités haïtiennes établies de prendre des mesures urgentes et immédiates pour assurer la sécurité du journaliste Jean Nazaire Jeanty dont la vie est très menacée par cet individu nostalgique qui veut se faire passer pour l’Etat haïtien.
La plate-forme de droits humains POHDH de son côté condamne énergiquement les déclarations violentes et les menaces de mort de Jean Gabriel Fortuné contre le journaliste Jean Nazaire Jeanty. POHDH dénonce le comportement rétrograde, criminel et antidémocratique de Jean Gabriel Fortuné, ancien sénateur de la république, ancien député du peuple, ex-délégué départemental de Martelly, actuel maire de la ville des Cayes, qui a promis de faire disparaitre le journaliste Nazaire. Selon la plate-forme, ces déclarations ne sont que des attaques graves, directes contre la liberté d’expression, mais aussi contre la liberté individuelle et contre la démocratie en Haïti. Elle déclare avoir apporté toutes sa solidarité et son support moral à Jean Nazaire Jeanty. Le droit à la vie est garanti par la constitution haïtienne de 1987 en ses articles 19 et 20, a rappelé la plate-forme POHDH.
En ce qui concerne le Pacte international des droits civil et politiques, l’article 3 de la déclaration universelle des droits de la personne garantit la vie de tous les citoyens. Des faits probants et évidents corroborent l’idée que certains maires en Haïti ne sont autres que des tontons macoutes à l’instar des anciens tortionnaires des Duvalier père et fils tels que Luc Désir, Albert Pierre (Tiboule), Rosalie Bosquet ou madame Max Aldophe, Zachary Delva, Franck Romain, Tibobo, BòsPent et consorts.
Le 7 Octobre 2013, Jean Robert Vorbes qui fut l’un des sbires du maire de Thomonde, Jean Souverne Delmas, a tiré à bout portant sur le correspondant de la Radio Télé Zénith au Département du Centre, Wendy Felps. La victime qui a eu un projectile logé au niveau d’un de ses reins fut dans l’obligation de fuir le pays pour avoir la vie sauve.
Le 11 Décembre 2016, un jeune policier du nom de Claude Rigaud Clermont a été abattu dans sa résidence à Monoville dans le quartier de Juvénat à Pétion-Ville par le criminel notoire, Jean Hilaire Ladouceur. Retenu au commissariat de Pétion-Ville pour être jugé, le criminel a été relâché peu de jours après son arrestation par le maire de Pétion-Ville, Dominique Saint Roch.
Le 13 Juillet 2107, un bouquiniste au nom d’Auril Dérilus a été assassiné par un voyou qui est un employé de la mairie de Pétion-Ville. La femme du maire a été accusée d’être l’auteure intellectuelle de ce crime.
Le 3 Aout 2017, le maire de la ville de Port de Paix, Josué Alisma a tiré à hauteur d’homme sur un autobus de transport public appelé PAPA YO en provenance de la dite ville. Le néo macoute a tiré tout de go sur l’engin pour avoir obstrué sa route, alors qu’il avait besoin de franchir en vitesse. Le projectile a atteint dans le dos Gibson Altidor, un jeune étudiant qui se trouvait à bord du véhicule.
A rappeler que la convention américaine des droits de l’homme adoptée à San Jose, la capitale costaricaine le 29 Novembre 1969 dont Haïti est l’un des pays signataires; l’article 4, alinéa 1 de cette convention stipule que tous les hommes ont droit à la vie puisque la vie de chaque citoyen indistinctement est sacrée. L’article 5 alinéa 1 de cette même convention stipule que l’intégrité de chaque personne doit être garantie et respectée. Le moral de chaque citoyen ainsi que son psychisme doivent être également respectés ; tout comme l’article 11, alinéa 1 stipulant : la dignité et l’honneur de chaque citoyen doivent être respectés.